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Antoine Bourdelle, né à Montauban, le 30 octobre 1861, et mort au Vésinet, le 1 er octobre 1929, est un sculpteur français. Il mène une activité d'enseignement dans l'atelier qu'il dirige à l'Académie de la Grande Chaumière, où il a notamment, parmi ses élèves, Germaine Richier, Alberto Giacometti et la sculptrice roumaine Margaret Cossaceanu.
L'oeuvre de Antoine Bourdelle est représenté dans de nombreux musées français et étrangers et particulièrement :
- Albi, musée Toulouse-Lautrec.
- Égreville, Jardin-Musée de l'ancienne propriété de la fille d'Antoine Bourdelle, Rhodia Dufet-Bourdelle.
- Montauban, musée Ingres.
- Paris, musée Bourdelle.
- Paris, musée d'Orsay.
- Paris, Le théâtre des Champs-Elysées.
- Paris, place de l'Alma.
- Verrières-le-Buisson, Fondation Coubertin.
Dans les dépassements successifs des créateurs et de leurs arts, Antoine Bourdelle (1861-1929) succède à Rodin (1840-1917) et précède / accompagne Germaine Richier (1902-1959). Tous auront marqué notamment les représentations sculpturales et les puissances de la vie.
Quelques paroles illustrant :
- Les racines créatives (cf. la superbe exposition « Arts et préhistoire » qui vient de s’achever au Musée de l’homme)
« L'artiste est fils des hommes primitifs. Il garde en lui les rêves de la terre, il emporte en lui les torrents et l'hymne des forêts et le tumulte immense des flots qui font un seul azur marin. L'artiste est pénétrant et simple.
Les multiples agitations, il les résume et, chaque fois qu'il est grand, il est le frère du grand aïeul tout nu qui taillait avec de la Pierre éclatée, en plans si pleins si simples et si purs, la roche blonde de Laussel auprès des grandes Pyrénées. » p 50
- les filiations / dépassements de Rodin :
« Rodin nous a tiré de l'école pour nous jeter dans l'émotion de la vie ; il a fait affleurer à la peau les émotions intérieures et il exprime les passions de l'âme et du corps par le frisson extérieur. ses bustes sont des cheveux, de la peau froncée sur des os, c'est le cartilage modelé qui est vraiment du cartilage. C'est miraculeux de doigté, c'est un virtuose mais je veux m'opposer à cela. Je veux des volumes, je veux absolument que la vie de mes êtres se dégagent des volumes profonds, en opposition complète avec l'œuvre tout entière de Rodin. » p 40
- L’intrication créative …
« Les mains ne sont pas les ouvrières. Les plus adroites mains ne peuvent rien lorsque le cerveau n'est pas prêt. Seules les mains qui écoutent l'esprit, celle qu'un guide initié rend prudentes, plus gauches parce que, scrupuleuses, celles-là peuvent espérer créer.
L'art n'est nullement un fruit hâtif. L'art est une infinie joie sévère. » p 46
- … et surtout le travail sans limites.
« Nous ne pouvons posséder qu'un savoir : c'est le don de savoir posséder notre volonté, c'est le don de savoir vouloir, c'est le don de vouloir chercher, c'est le don de vouloir trouver, c'est le don de toujours aimer qui fait que l'on grandit toujours. Ne dites pas : « j'ai terminé. ». » p 20
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