"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cioran aimait à présenter son ami Ceronetti connue un athlète de la désillusion.
Le grand écrivain italien (né à Turin en 1927) a passé une large part de sa vie sur les routes de son pays, non tant pour en savourer les beautés que pour se recueillir sur celles que notre siècle avait assassinées. Deux livres majeurs, habités par la mélancolie, rendent compte de cette expérience que Ceronetti pendant des années a partagée avec ses lecteurs sous la forme de billets d'humeur publiés dans les colonnes de La Stampa : Un voyage en Italie (Albin Michel, 1996) et cet Albergo Italia qui n'avait jamais été traduit à ce jour.
Autant prévenir le lecteur : la promenade émue et érudite à laquelle il est ici convié a un terrible goût d'amertume. Elle est aussi, à sa façon, un hymne bouleversant à la Beauté majuscule - à la beauté perdue. Les Italiens, on le sait, ont le goût des apéritifs amers. Oserait-on affirmer, après cela, que Ceronetti est le meilleur compagnon de voyage qu'un authentique amoureux de l'Italie puisse rêver ? Cioran nous y invite : " Ne redoutez pas de le rencontrer : de tous les êtres, les moins insupportables sont ceux qui haïssent les hommes.
Il ne faut jamais fuir un misanthrope. "
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