"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1957. Agnes Martin arrive à New York pour rejoindre la galerie de Betty Parsons, la découvreuse des expressionnistes abstraits. Là, elle rencontre Ellsworth Kelly, Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Lenore Tawney, d'autres encore, et se lance dans l'abstraction géométrique. Ses peintres et ses dessins rencontre un vif succès auprès des critiques et des collectionneurs. Pourtant, six ans plus tard, en pleine gloire, se considérant incomprise, elle brûle toutes ses oeuvres et part pour un road trip à travers les États-Unis et le nord-est canadien, refusant définitivement de se plier aux règles du monde de l'art de son époque.
Considérée aujourd'hui comme une peintre américaine majeure, Agnes Martin (1912-2004) est collectionnée et exposée dans les plus grands musées du monde : Centre Pompidou (Paris), Tate Gallery (Londres), Museum of Modern Art (New-York), Guggenheim (New York), Metropolitan Museum of Art (New York), etc. Dans cet essai, le premier a lui être consacré en français, Orianne Castel retrace son parcours atypique, analysant son oeuvre et restituant sa personnalité inquiète et vacillante, à la limite de la folie.
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