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Leth Marek se retire invaincu des arènes de Morgoth après des années de combats, de triomphes et de gloire. Le gladiateur a décidé d'emmener ses fils à Kyrenia - cité du savoir et de la culture - pour leur offrir l'éducation à laquelle il n'a pas eu droit. Mais sa route croise celle d'un culte itinérant et de son Prophète.
Les nomades prêchent leur religion au détriment de la Grande Déesse adorée par les Kyréniens. Leur foi est profonde, leur progression, inexorable. Dans la cité mère, où les puissants du Temple s'entredévorent, une guerre ouverte va éclater. Les fanatismes et les ambitions vont s'aiguiser. Et la hache de Leth va de nouveau tremper dans le sang...
" Les personnages sont hauts en couleur, mémorables. Alors on s'attache, on les suit, on s'inquiète et on rit. On vit le récit. " elbakin.net
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : http://lesfantasydamanda.wordpress.com
Quand la magie n’opère pas…
Durant les premiers chapitres, j’ai eu l’impression que l’action défilait sans laisser au lecteur le temps de s’imprégner des faits et des personnages. En d’autres termes, un début décousu qui m’a donné le sentiment de survoler les évènements. A aucun moment, je ne suis parvenue à partager les joies, les peines et autres émotions de Leth Marek, Desmeon ou encore Varian. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé, mais tout est décidément allé trop vite.
Je me suis alors rappelée que j’avais été aussi peu emballée par les débuts du Puits des mémoires. Peut-être les choses se dérouleraient-elles de la même façon, dans ce cas : un revirement de situation inattendu et hop, me voilà embarquée dans l’histoire. Seul problème, ce n’est pas arrivé avant la fin, qui fut tout de même magistrale, mais j’y reviendrai plus tard.
Par ailleurs, si l’alternance de différents points de vue est quelque chose que j’affectionne habituellement, ici je les ai trouvés trop rapides et pas assez développés, ce qui a contribué à mon détachement vis-à-vis des personnages… Bref, ce n’était peut-être pas la lecture idéale après Le Porteur de Mort où chaque protagoniste est travaillé, chaque passage décrit avec soin.
Un véritable talent pour inciter à tourner la page
En dépit des défauts cités ci-dessus, ma lecture fut agréable grâce à la plume toujours aussi efficace de Gabriel Katz. Celui-ci m’a d’ailleurs dédicacé La Marche du Prophète lors du salon des Halliennales 2016, faisant une fois encore preuve de beaucoup d’humour dans ses dessins.
Mais, bien que superbe, sa plume n’a pas suffi à rendre l’histoire plus passionnante…
Une lueur d’espoir
Dans la seconde moitié de ce premier numéro, j’ai trouvé que les choses s’amélioraient… avant de retomber aussitôt, tournant presque en rond ; Leth Marek assure la défense des fidèles d’Ochin sans trop savoir pourquoi et n’avance pas d’un pouce dans sa quête personnelle. Dommage !
A ce propos, je dois dire que ce personnage ne m’a pas totalement convaincue. Sachant qu’il s’agit d’un ancien champion d’arène, je m’attendais à… davantage de caractère ? En réalité, je ne sais pas trop, mais pas à ça, en tout cas.
Un final grandiose qui ne rattrape pas tout
Véritable cliffhanger, le dénouement de La Marche du Prophète est inattendu et offre un peu de rebondissement à cette série qui manquait jusque-là de piment. J’ai même failli augmenter ma note, avant de me dire que cela ne permettait pas de relever le niveau de tout le livre.
Pour être franche, je m’attendais à mieux en lisant le synopsis, même s’il faut reconnaître à l’auteur des choix audacieux en matière d’intrigue. Je ne pensais pas du tout que les choses tourneraient ainsi. Malheureusement, le pari n’est qu’à moitié remporté, car le récit manque de profondeur au début et, par la suite, d’intérêt.
Malgré ces points négatifs, je compte bien lire le tome 2 dans l’espoir d’une amélioration car, avec un peu de recul, ce livre n’est pas un raté. Il ne correspond juste pas à l’idée que je m’en étais faite. Suite dans le prochain article, donc !
Lorsque j’étais au collège, mon genre de prédilection était la fantasy, je ne lisais quasiment que cela. Puis, progressivement, mon répertoire s’est étoffé au point que la fantasy ne constituait plus qu’un maigre pourcentage de mes lectures, remplacée par la dystopie. Cependant, depuis quelques mois, de plus en plus de sagas de fantasy me tentent énormément. Parmi elles, le dyptique Aeternia, que j’ai ainsi emprunté très récemment au bibliobus. Outre une couverture particulièrement belle, le résumé était suffisamment mystérieux pour me vendre du rêve.
Je préfère vous prévenir de suite : il m’est très difficile de rédiger cette chronique. En effet, j’ai énormément de choses à dire mais trop peu de mots pour le faire. Vous remarquerez très rapidement que cette lecture a été un coup de cœur colossal, surement l’une des lectures les plus mémorables de toute ma vie de lectrice. Si on me proposait de le relire de suite, quelques jours à peine après l’avoir terminé, j’accepterai sans aucun doute, sans même songer une seconde à cette énorme pile à lire qui me nargue toujours plus achats après achats.
Leth Marek est le champion de sa ville : de toute sa carrière, il n’a jamais perdu un seul combat. Il décide cependant de prendre sa retraite afin d’élever ses deux jeunes fils, qu’il connait à peine, dans la plus grande et la plus réputée de toutes les villes du continent : Kyrenia. Accompagné de toute sa petite troupe de domestiques, qui refusent formellement de le quitter, l’ancien gladiateur se met donc en route pour sa nouvelle existence, se familiarisant maladroitement avec son nouveau statut de père. Cependant, suite à une terrible épreuve qui va le dévaster, sa vie prend un nouveau tournant : aveuglé par la rage et le désir de vengeance, Leth Marek va accepter de mettre sa hache de combat au service d’un culte naissant et itinérant, le culte d’Ochin, en guerre ouverte avec la religion officielle.
Varian, de son côté, est un jeune novice qui vient d’entrer au Temple de Kyrenia. Plein d’ardeur et d’ambition, le jeune homme va se retrouver entrainé dans de sombres machinations politiques et commerciales, qui lui feront comprendre que, s’il veut gravir rapidement les échelons, c’est sa ruse et non sa foi qui l’y aidera. Propulsé en quelques semaines au titre de chroniqueur d’un grand prêtre, il sera aux premières loges pour assister au conflit qui oppose le Temple aux fidèles de ce culte nouveau qui menace l’équilibre de la cité. Tout d’abord fier d’être parvenu en si peu de temps à entrouvrir les portes des hautes sphères, il va cependant rapidement comprendre que sa promotion est un cadeau empoisonné : s’il veut survivre, il n’a pas le droit à l’erreur. Entre secrets et trahisons, son quotidien n’est pas de tout repos.
L’intrigue en elle-même est donc assez complexe : manipulations et complots rythment les pages, tandis que les révélations s’enchainent, pour les personnages comme pour le lecteur. Monsieur Katz est un maitre dans l’art de mener en bateau ses lecteurs : d’un bout à l’autre du roman, il parvient à nous faire imaginer tel ou tel dénouement pour ensuite briser toutes nos certitudes avec un coup de théâtre terriblement bien mené. Plus d’une fois au cours du roman, je me suis exclamée « QUOI ? Mais c’est pas possible, ça ne peut pas être cela ! » ou autres expressions trahissant ma profonde surprise. Sans parler du final, tellement inattendu et insolite pour me déstabiliser durablement : plusieurs jours après, j’ai toujours du mal à me faire à l’idée que oui, l’auteur a bien fait ça. Pour tout avouer, il m’a fallu relire plusieurs fois le chapitre pour m’assurer que j’avais bien lu et bien compris ce qui venait de se passer. Mais rien à faire, les mots ne changent pas et ma stupéfaction demeure.
Les protagonistes quant à eux sont profonds, uniques et inoubliables. Leth Marek est un personnage plutôt atypique pour un roman estampillé « young adult » : quadragénaire, en apparence plus proche de la brute sans cervelle que du jeune héros réfléchi et idéalisé que nous offrent la plupart des livres actuels, Leth Marek est pourtant un personnage que j’ai énormément apprécié. Bien plus sensible et sympathique qu’il ne veut bien se l’admettre, il connait une évolution profonde au cours du roman, ce qui le rend très intéressant à suivre. Varian est également un personnage passionnant : à la fois opportuniste et inexpérimenté, il est tantôt agaçant tantôt touchant. Intelligent, il a cependant du mal à accepter les terribles réalités qui l’attendent dans les coulisses des hauts sommets. Il court de désillusions en révélations et, malgré tout, parvient à garder la tête sur les épaules et à prendre rapidement des décisions : cela force le respect.
Plus globalement, j’ai trouvé les personnages très intéressants et très bien construits. Ils sont nombreux, mais pas une seule fois je n’ai été perdue ou embrouillée : l’auteur a réussi à rendre chacun d’entre eux uniques et indispensables, de sorte que je n’ai eu aucune difficulté à suivre les différentes apparitions au cours du roman car ils ont tous un signe distinctif. Si certains personnages sont assez déplaisants, d’autres attirent facilement la sympathie du lecteur, mais tous restent très mystérieux : on ne sait pas grand-chose des personnages, dans le fond, on n’apprend pas réellement à les connaitre. Tout comme Leth Marek ou Varian, on les rencontre et on fait un bout de chemin avec eux, sans jamais en savoir plus sur leur passé ou leurs motivations. En temps normal, cela m’aurait frustré, mais ici, ça colle parfaitement avec l’ambiance du roman.
L’ambiance, justement. L’univers dépeint par l’auteur est un monde sombre, brutal, archaïque … et très réaliste. Je n’ai eu aucune difficulté à me représenter les scènes qui se déroulaient au cours des pages. Car en plus d’être un fin manipulateur de lecteurs, monsieur Katz manie la plume avec aisance : son style est sobre, descriptif et dynamique. On pourrait presque dire « efficace ». Aucune longueur, aucune lourdeur, mais rien ne manque à l’appel : les descriptions, les introspections, les dialogues bien menés … Même constatation pour le rythme qui s’ajuste parfaitement aux circonstances. Ce livre se lit donc très rapidement, grâce à sa qualité du point de vue de l’écriture et grâce à son fort pouvoir addictif !
En bref, comme annoncé au début, ce livre est un véritable coup de cœur. Pas de clichés dans ce roman, tout est finesse et nuance, et ça fait vraiment du bien. On découvre des personnages atypiques, bien différents de ceux qu’on peut rencontrer dans la majorité des romans young adult, et cela ne fait que renforcer l’attractivité du livre … On entre dans un univers complexe et riche, où la religion se mêle à des considérations politiques, sociales et commerciales, et où l’émergence d’un culte nouveau risque de mettre en péril la société dans son ensemble … On est porté par une intrigue aussi subtile que captivante, forte en rebondissements et en révélations chocs, qui n’épargne rien au lecteur sans jamais le décourager … Que demander de plus ?
Tout au long du récit, les points de vue alternent. On découvre des personnages vraiment très variés, complexes et hauts en couleur, ce qui constitue l'un des points forts de ce roman. On est tellement pris par leur histoire et leurs péripéties que les pages défilent à grande vitesse.
L'intrigue, basée sur une guerre de cultes, s'avère particulièrement intéressante. L'écriture est fluide et efficace, on n'a pas le temps de s'ennuyer au milieu de ces complots, manipulations et conflits de religion. L'auteur parvient même à y glisser quelques touches d'humour appréciables.
Puis arrive cette fin... Cette fin qui nous laisse sous le choc ! Un cliffhanger qui mérite d'avoir le tome 2 sous la main, vous êtes prévenus ! ;)
Ce premier volet constitue donc une lecture très divertissante et parfaitement rythmée, notamment grâce à de nombreux rebondissements.
http://www.faimdelire.com/2016/04/aeternia-gabriel-katz.html
Aeternia met en scène une guerre de religions. D'un côté, il y a ceux qui prêchent la Grande Déesse, il s'agit d'une majorité de la population. De l'autre, il y a le petit groupe des fidèles d'Ochin, dont le personnage principal, Leth Marek, va croiser la route. Lui n'est pas vraiment croyant mais, tombant rapidement amoureux d'une jeune prêtresse d'Ochin, il va finalement se joindre à eux, désirant plus que tout se venger des Rédempteurs (adeptes de la Grande Déesse) qui ont gâché sa vie. Voilà en deux mots le contexte (même si les choses sont un peu plus compliquées) auquel se mêlent plein de complots.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'en commençant ma lecture, je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi sanglant. Après seulement une cinquantaine de pages, un premier massacre survient, bouleversant complètement mes attentes. C'est un roman sombre et souvent violent, c'est quelque chose que j'ai adoré. Savoir qu'aucun personnage n'est à l'abri et que tout peut arriver, voilà qui donne un sacré suspense à ce premier tome. Mais ce que j'aime bien avec les livres de Gabriel Katz (en tout cas c'était également le cas dans La Maîtresse de guerre), c'est que l'auteur ajoute régulièrement des touches d'humour. Ainsi, malgré l'horreur de certaines scènes, ce n'est pas un roman complètement noir.
Les chapitres sont assez courts et on alterne entre l'histoire de Leth Marek et celle de Varian. Ce dernier est un jeune homme bien décidé à devenir Patriarche, c'est-à-dire celui qui dirige en quelque sorte les adeptes de la Grande Déesse. Dès son entrée dans le Temple de Kyrenia, il découvrira que là-bas tout n'est que complots. A travers ces deux personnages, on suit donc les deux côtés de la guerre de points de vue très différents, nous permettant d'avoir une meilleure compréhension globale des tenants et les aboutissants. La fin du livre est terrible mais, comme j'en avais beaucoup entendu parler, je m'attendais à l'un des événements. En revanche, l'autre événement a été une énorme surprise.
Pour ce qui est des personnages, j'ai surtout aimé Desmeon, un guerrier que Leth Marek rencontrera. C'est un homme très drôle, qui prend tout à la légère et auquel je me suis rapidement attachée. Leth Marek est également agréable à suivre. Ce champion d'arènes a été rudement malmené et, malgré son côté très renfermé, on ne peut que comprendre son attitude. Quant à Varian, je ne m'y suis pas plus attachée que cela mais j'ai trouvé son évolution très intéressante.
En conclusion : Un premier tome à l'atmosphère sombre, qui m'a souvent fait tourner la tête avec ses rebondissements. Je pense avoir préféré La Maîtresse de guerre mais ça a quand même été une très bonne lecture !
https://erikia.wordpress.com/2015/10/22/aeternia-tome-1-la-marche-du-prophete/#more-946
Gabriel Katz est un auteur qui fait beaucoup de bruit depuis quelque temps sur la blogosphère. J’ai d’ailleurs le puits des mémoires dans ma pile à lire qui me tarde de découvrir depuis que j’ai fini Aeternia.
Alors voilà je me lance et je le dis haut et fort : J’ai adoré mais je ne veux plus jamais, ô grand jamais de fin comme ça !
Mon cœur ne va plus jamais s’en remettre à force de jouer avec mes sentiments. Après cette lecture j’étais littéralement sous le choc, l’auteur a vraiment bien réussi son coup pour me casser tout mon joli petit monde à la dernière page ! La dernière, celle qui permet de refermer son livre en toute sérénité et de pouvoir passer à autre chose … Mais là je fais comment ? Je n’arrête pas de penser, par le plus grand des hasards, que tout cela n’était qu’un joli rêve ! Tout c’est passé si vite, qu’en refermant ce livre ma respiration fut coupée.
Sinon pour l’histoire, elle est originale et grâce au style de l’auteur on se retrouve très facilement happé par cette lecture. J’ai eu souvent du mal à refermer ce livre, car l’auteur finit toujours ses chapitres en plein milieu d’un événement ce qui pousse à toujours vouloir la suite. Le sujet abordé et central du livre qui est la guerre des religieux est très bien traité. C’est un sujet d’actualité avec notre temps mais grâce à la pointe de fantasy j’ai apprécié et dégusté plus aisément ce choix de sujets qui rend le livre un peu plus léger . Enfin « léger » c’est peut-être un grand mot, car l’auteur n’attend pas de nous secouer juste à la dernière page ; Non ! Dès les premiers chapitres, l’auteur nous montre la température qui va suivre dans ce livre et votre cœur va être bousculé de tous les côtés. Je ne sais pas si c’est une spécialité de l’auteur, mais comme c’était un de ces premiers livres que je lisais j’ai vraiment été surprise. Cela m’a faits penser un peu à Game of Throne, dès que vous commencez à aimer un personnage il passe déjà l’arme à gauche … Et tous ces complots intriguent car on se demande toujours comment nos personnages préférés vont pouvoir s’en sortir !
En parlant des personnages, Leth Marek le protagoniste principal est incroyable. Je l’ai apprécié dès le début du roman, et mon affection pour lui n’a faits qu’augmenter avec tous ses périples. C’est quelqu’un de fort mentalement mais aussi physiquement, il ne se laisse pas abattre et pourtant il pourrait croyez- moi ! Je l’ai vraiment aimé.
Mais, car oui il y a un mais ! Même si Leth Marek est un très bon personnage et parfait pour être le héros de cette histoire, mon personnage préféré est Desmeon ce mercenaire qui entre parfaitement dans la catégorie des personnages les plus ambigus de l’histoire. Il est le stéréotype des personnages que j’apprécie habituellement et il n’en dérobe pas à la règle ; comment ne pas craquer pour lui grâce à son humour cynique et ses attitudes de séducteurs invétérés. Et puis on en parle de l’amour qu’il porte à ce petit chien .! J’ai trouvé ça si mignon et si hilarant à la fois avoir ce grand colosse pris d’amour pour ce petit chien.
Les autres personnages comme Varian sont eux aussi extrêmement intrigants et complexes, et ils apportent beaucoup à l’histoire, je préfère ne rien dire de peur de spoiler car je ne pense pas pouvoir contenir ma haine contre certain personnage. Je vous laisse la surprise !
En conclusion, Aeternia est un roman fabuleux et qui mérite amplement toutes les éloges faites à son sujet ! Une magnifique fin qui donne envie de pleurer et de se précipiter sur ce deuxième tome au plus vite. Ainsi que de belles révélations mais qui donnent aussi beaucoup de questions, j’ai hâte d’avoir mes réponses dans le tome 2.
J’ai eu la chance de lire ce livre avant sa sortie grâce aux éditions Scrineo et Babelio. Et je n’ai pas été déçue ! C’est pour moi un coup de foudre, un véritable coup de cœur !
Le personnage de Leth Marek est très différent de ce que l’on pourrait croire au premier abord, car bien qu’il soit gladiateur, il a une éthique et une morale qui guident chacun de ses mouvements, même s’il fait des erreurs, car il n’en reste pas moins un homme ! Cette sensibilité, on la découvre quand il est avec ses fils, et elle nous touche. Quand sa famille se fait massacré, on se retrouve face à un homme brisé qui ne va néanmoins pas tarder à se reprendre en main, décidé à venger ses fils perdus, retrouvés puis perdus à nouveau.
Quant aux autres personnages, on ne sait pas à qui se fier, car on découvre que du côté d’Ochin comme de celui de la Grande Déesse, tout n’est que corruption et façade chez certains, tandis que d’autres sont aveuglés par leurs croyances.
L’intrigue est vraiment à couper le souffle, on n’a absolument pas le temps de s’ennuyer. L’utilisation de la religion apporte une autre dimension à ce roman, et en ces temps troublés, il est plus que facile d’en comprendre toute la portée.
Et la fin… c’est un final grandiose qui ne nous donne qu’une envie : découvrir la suite !
C’est le premier roman de cet auteur que je lis et je suis totalement charmée. Je n’ai qu’une seule chose à vous dire pour conclure : roman à consommer sans modération !
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