"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À 0 h 10, dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 avril 1969, un communiqué du général de Gaulle sème la stupeur dans le monde entier : « Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi ».
Après onze années de pouvoir et sans attendre les résultats définitifs de son référendum sur la régionalisation (le « non » va l'emporter à 52 %), l'homme du 18 Juin se retire à Colombey-les-Deux-Églises. Dix mois auparavant, pourtant, il surmontait la crise de mai 1968 par un coup de théâtre. Les Français lui donnaient une majorité « introuvable ».
Alors pourquoi solliciter à nouveau leurs suffrages - et cela, sur une réforme mal comprise ? Impossible rêve d'un Don Quichotte politique qui croit pouvoir, en instaurant la « Participation », retarder l'avènement d'un « nouveau monde moderne », celui de l'entreprise, de la compétition capitaliste et du Club Med ? Désir de revanche sur son ancien Premier ministre, Georges Pompidou, devenu l'« homme fort » de la droite ? Ou suicide politique ?
Du printemps 1968 au printemps 1969, c'est une véritable tragédie que nous fait vivre de l'intérieur Christine Clerc, entre un de Gaulle tour à tour autoritaire et désemparé, et son cher pays, la France. La tragédie d'un grand amour brisé.
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