80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En France, plus de 70 000 personnes sont incarcérées ; le nombre de détenus baisse partout en Europe, sauf dans notre pays. Prisons surpeuplées, traitements inhumains, conditions d'hygiène déplorables... la France est régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme. Pourtant, la seule réponse des politiques est de construire toujours plus de prisons... On ne peut que constater l'échec de notre système carcéral qui génère des réflexes de délinquance et de rejet de la société.
Ce modèle, à bout de souffle, aboutit au contraire de ce qu'il veut promouvoir ; il n'apporte aucune réponse aux problèmes d'incivilité et engendre la contamination de la délinquance, la radicalisation des comportements. Il pousse les détenus à commettre des violences à l'intérieur même de la prison ou à passer à l'acte dès leur libération. On aura beau construire de plus en plus d'établissements pénitentiaires, ils créeront toujours plus de surpopulation carcérale, de promiscuité, de haine et donc de récidive.
Renverser notre raisonnement sur l'enfermement, c'est se poser la question de l'indemnisation des victimes et celle de la réinsertion des condamnés. Il faut définir de nouvelles conditions d'organisation et imaginer de nouveaux espaces de retenue pour une minorité de gens. Une réorganisation, de fond en comble, de notre manière de concevoir la privation de liberté est indispensable. Nous nous devons d'envisager d'autres formes d'accompagnement pénal et social qui tiennent compte de la personne et prennent le parti de la réconciliation aussi bien entre les délinquants et leurs victimes qu'entre le coupable et la collectivité.
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