"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En octobre 1897, sous l'impulsion du docteur Ernst Nyssens, la Société belge pour l'étude de la Réforme alimentaire (association prônant le végétarisme) fondait sa propre revue. Cette publication s'appuyait sur les premiers résultats d'études scientifiques qui mettaient en valeur le bénéfice du régime végétarien pour la santé. Quelques années plus tard, en 1901, Elisée Reclus, géographe anarchiste français, et végétarien convaincu, est invité à publier une tribune dans cette même revue. Pour Elisée Reclus, c'est l'occasion de rappeler des réalités qui méritent, plus de cent ans plus tard, d'être à nouveau exposées. La force du raisonnement de l'auteur n'est pas seulement de rappeler toute l'inhumanité de l'élevage (aujourd'hui devenu industriel), et de l'abatage des animaux que l'homme organise dans des usines de la mort, rationalisées à l'extrême - Henry Ford ne puisa-t-il pas l'idée de la division du travail, dans le souvenir d'une visite qu'il avait faite adolescent dans les immenses abattoirs de Chicago ? -, mais d'expliquer que le végétarisme deviendra comme une évidence pour l'humanité, car cela s'inscrira historiquement dans son évolution. Même si, aujourd'hui encore (et plus que jamais), cette voie ne semble pas celle qui a été prise par notre société de consommation... © Mazeto Square.
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