Des lectures parmi les plus belles du moment...
Neuf plumes contemporaines, françaises et étrangères, joignent ici leurs voix pour témoigner de leur amour de la nature. Neuf auteurs incontournables qui célèbrent, à travers des textes forts et engagés, la rencontre inattendue avec un animal, l'immensité de la forêt ou la beauté tragique de la montagne. Loin des discours moralisateurs, ces nouvelles nous rappellent que le monde qui nous entoure est une source d'émerveillement incessant. Elles sonnent comme une invitation poétique à nous réapproprier la nature sans plus attendre.
Catherine Cusset - Erri De Luca - Jean-Baptiste Del Amo - Sonja Delzongle - Luc Lang - Carole Martinez - Ron Rash - Jean-Christophe Rufin - Monica Sabolo.
Les bénéfices de ce livre caritatif au contenu inédit en poche seront intégralement reversés à WWF France.
Des lectures parmi les plus belles du moment...
En lisant cette anthologie qui rassemble neuf textes d'auteurs connus, on participe à une bonne oeuvre puisque les bénéfices du livre sont totalement reversés au WWF France.
Certaines nouvelles sont plus passionnantes que d'autres, mais chacun y trouvera son plaisir. Il y a de simples récits et des histoires avec de véritables intrigues. Celle qui m'a le plus ravie, c'est "le sansonnet", un conte de Carole Martinez.
Ce recueil a une jolie couverture que l'on doit à Sempé et cet homme seul face à la mer qu'il salue raconte déjà une histoire.
Belle initiative que ce petit recueil Folio de neuf nouvelles célébrant mère nature et dont les bénéfices seront reversés à WWF, le Fond Mondial pour la nature dont le sigle est un mignon panda. Cette organisation non gouvernementale se consacre à la protection de l'environnement et au développement durable. Alors, croisons les doigts pour que ce recueil parte comme des petits pains afin que les bénéfices servent à protéger les mignons pandas et les autres animaux avant qu’ils ne disparaissent de nos paysages.
Neufs plumes pour neuf histoires, toutes différentes mais célébrant à leur manière la nature. Catherine Cusset parle d’une plage bretonne où l’on se baigne nu tandis que Monica Sabolo plonge en mer Méditerranée. Luc Lang nous entraine vers les sommets pyrénéens jusqu’à la brèche de Rolland quand Jean-Christophe Rufin parcourt les glaciers agonisants du Mont-Blanc. Ron Rash, auteur américain bien connu pour ses thrillers sur fond de nature, a choisi de nous faire partager le destin singulier de Horace Kephart, écrivain et amoureux de vie sauvage dans les Great Smoky Mountains de Caroline du nord qu’il défendra toute sa vie.
La nouvelle que j’ai le plus aimée ? « Le sansonnet » de Carole Martinez, sorte de conte cruel et hymne à la liberté et la nature.
Lisez ces nouvelles, laissez-vous entrainer dans cette nature si belle hélas trop malmenée.
Petit plus : le papier de cet ouvrage provient de forêts gérées durablement.
La Nature comme témoin des origines du Monde ou comme survivance d’une force éternelle, mais aussi la Nature comme expression du bien-être, comme retour aux gestes ancestraux ou même comme remède à la folie ; un même thème au centre de ces neuf nouvelles qui puisent leur inspiration dans l’engagement écologiste d’écrivains de styles littéraires pourtant bien différents.
Car « nos civilisations entraînent la Nature dans leur chute » et « l’heure est venue du doute et de la retenue ». Il est temps pour l’Homme de prendre conscience de Sa fragilité et « de signer avec Elle un pacte d’alliance » si l’on veut que « la fin du Monde reste cet horizon inatteignable».
C’est le rôle de ce petit recueil de nouvelles pleines de sensibilité. Si chacune apporte, à sa façon, sa pierre à l’édifice du respect et de la protection de la Nature, j’ai néanmoins eu une vraie préférence pour le beau texte poétique « J’ai été Nature » d’Erri De Luca et surtout, pour la très authentique et très émouvante nouvelle « Des cœurs battants » de Jean-Baptiste Del Amo.
Des auteurs qui offrent leur plume au WWF et s’engagent pour l’environnement, c’est une démarche originale et louable que je soutiens sans hésitation.
Une lecture qui fait vibrer notre fibre verte et que je recommande vivement.
La terre est notre bien précieux à tous, nous en sommes tous issus et, par respect pour Gaïa, nous devons protéger cette prunelle de l’univers qui permet de porter notre regard vers tant de beauté, de surprises, d’émerveillement.
Neuf écrivains, français et étrangers, témoignent dans ce petit livre, dont les bénéfices iront à l’association du WWF, de leur relation avec la nature, du bruit de la vague jusqu’aux cimes éternelles en passant par la forêt, en Europe, en Afrique, en Amérique.
La préface d’Isabelle Autissier donne le ton « L’humain est devenu étranger à la nature ». Beaucoup ne savent plus apprécier un souffle de vent venant caresser votre peau, la valse des nuages faisant du ciel la plus grande scène de l’univers, écouter – et non seulement entendre – le bourdonnement des abeilles, réaliser combien il est urgent de retrouver une nourriture saine dénuée de produits honteusement appelés « phytosanitaires »
La littérature est l’un des plus immenses vecteurs pour faire passer des messages et ce sont de bonnes nouvelles que de lire les textes de ces auteurs nous incitant à poser nos yeux sur cette richesse : la plage de Catherine Cusset, la naissance de l’être d’Erri De Luca, le surgissement d’un lézard devant Jean-Baptiste Del Amo, l’amour maternel d’une bufflonne sous les yeux de Sonja Delzongle, les roches de Luc Lang, le conte aviaire de Carole Martinez, les lieux sauvages de Kephart par Ron Rash, les glaciers de Jean-Christophe Rufin et la pieuvre de Monica Sabolo. Des pierres, des plantes, des animaux, monuments de la nature… et des Hommes.
« Cette plage où je vais depuis trente-cinq ans est pleine de souvenirs d’amour, d’amitié, de désir, de rires, de peurs. Le bonheur, c’est aussi cela : une strate de souvenirs qui finissent par former un roc auquel l’âme peut s’amarrer par tempête, et qui, giflé par les vagues et battu par la pluie, se dresse, inaltérable, inamovible, tels ces trois rochers ronds qui se profilent sur la droite à l’horizon de ma plage et qu’on appelle les tas de pois ». Catherine Cusset
« J’appartiens à cette espèce qui s’est séparée des autres espèces vivantes, en se répandant sur toute superficie et sous tout climat » Erri De Luca
« Les guerres me semblent infiniment plus proches. Le réchauffement climatique n’est plus cette lointaine, improbable menace, et nul doute que nous aurons brûlé notre planète bien avant que le soleil ne la consume. 68% des vertébrés ont disparu de la surface de la terre depuis 1970 et 43 millions d’hectares de forêt ont été détruits en seulement treize ans. Aujourd’hui encore, mes plus grands moments de bonheur sont ceux où, dans le Gers ou en Touraine, je tombe nez à nez avec un serpent. Lorsqu’il m’arrive de le saisir, je retrouve, par la procuration du souvenir, le bonheur du petit garçon qui saisissait le serpenteau et le portait à son cou ». Jean-Baptiste Del Amo
« Il est vivant ! Le petit buffle se redressa péniblement mais fut debout en quelques secondes, collé au flanc maternel. J’en pleurais. Abondamment, cette fois, sans pouvoir m’arrêter. Nature aussi rude que généreuse. Aussi imprévisible que fascinante. Mes mains se joignirent en un merci silencieux. Je remerciais le courage de cette mère, la magnifique solidarité animale, l’heureux destin et, plus que tout, la vie, dont tout cela fait partie ». Sonja Delzongle
« Elle repart, plus calme, la pente se dresse à quelque trente mètres du gave, elle gravit ce qu’elle vient de descendre sur l’autre versant, l’aube est déjà là, inondant l’horizon de nappes jaunes et mauves ». Luc Lang
« La nuit est un autre monde. Tout s’apaise d’abord, puis de nouveaux bruits gagnent par paliers, des animaux invisibles furètent alentour. Elle ne craint rien, elle se sait réconciliée, quelque chose se noue entre son être effiloché et l’arbre monde ». Carole Martinez
« Pour se trouver lui-même, il fallait qu’il aille où l’on ne le trouverait pas ». Ron Rash
« Les piliers s’effondrent, les arêtes s’ouvrent comme des éventails… Les glaces récentes ont fondu et celles qui apparaissent maintenant datent de plusieurs milliers d’années. Ce sont en somme de véritables monuments historiques qui se dégradent, comme si le Colisée de Rome tombait en poussière sous nos yeux ». Jean- Christophe Rufin
« Le silence finit par m’emporter, ainsi que la beauté d’un monde plus vaste, plus somptueux que tout ce que j’avais connu jusqu’alors. Les prairies de posidonies frémissaient dans le courant, dissimulant encore un autre monde, bernard-l’ermite, étoiles de mer orangées, raies constellées de points bleus ». Monica Sabolo
Les bénéfices de ce livre seront intégralement reversés à WWF France.
Blog Le domaine de Squirelito ==>https://squirelito.blogspot.com/2021/11/une-noisette-unlivre-pour-la-nature.html
Un merveilleux recueil qui vous emportera en quelques secondes, merci à Squirelito pour cette belle découverte et ce cadeau si précieux
Beaucoup de textes sont liés aux émotions d'enfance, nous construisons tellement de choses à cette période et en si peu de temps, nos rêves et nos vécus d'enfant nous accompagnent toute notre vie.
J'ai été très touchée par le texte de Catherine Cusset, par sa description de cette plage, ce rapport aux vagues, à cette forme de jouissance qu'elles procurent quand elles nous enveloppent, je retrouve cette sensation lors de mes longes côte. Alors ses mots ont fait écho.
Le texte de Jean-Christophe Rufin, m'a tout simplement donné envie de pleurer, connaissant les lieux et comprenant le désastre, comme l’écrivain médecin, j'ai mal pour la Montagne.
Jean-Baptiste Del Amo m'a ramené aussi à des souvenirs de mon enfance jouant avec les insectes comme s'ils étaient mes amis évitant soigneusement de les tuer et leur parlant durant des heures
Pour Sonja Delzongle , les descriptions sont magnifiques, je l'ai vécu pleinement, un suspens m'a envahi avec une peur terrible que ce petit ne se relève pas, même si je comprends que chacun a un rôle sur terre, et la loi du plus fort demeure, la happy end m'a fait du bien.
J'ai bien aimé la promenade avec Luc Lang, un texte à la première personne m'aurait permis de mieux le ressentir.
Très émue par le conte de Carole Martinez, je pense et persiste à dire que la liberté reste notre ADN premier, et même dans la plus grande obscurité la lumière demeure. Il faut toujours suivre la petite musique qu'on a dans la tête.
J'admire le parcours retracé par Ron Rash sur Kephart, je confirme la nature sauve, nous écoute, nous accompagne, nous émerveille, nous nourrit. Comme je comprends ce combat pour la protéger à défaut de la sauver des mains meurtrières
Quant à la Pieuvre de Monica Sabolo, j'en reste bouche bée, cette rencontre avec la pieuvre est tout simplement sublime. Je suis convaincue que notre instinct sait reconnaitre la nature, nous en sommes trop coupés aujourd'hui mais il revient vite pour ceux qui sont attentifs, sensibles. Nous avons en nous la possibilité de nouer des liens avec chaque élément naturel. Cette rencontre en est la preuve.
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ça donne envie de le lire, encore un dans ma PAL ! merci :)