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Jouvence des mots. Dans quel labyrinthe égaré avais-je oublié de les aimer ? Sans doute ai-je trop cru au mythe français de la transparence. Malherbe, Racine, Anatole France m'avaient fourvoyé dans la recherche d'une quintessence du simple, d'une poésie de cristal qui ne fut pour moi, à bien des égards, que le prétexte du murmure, de la fatigue.
Et voici que reparaissent des brassées de mots tout neufs, exotiques sans affectation, précis sans cuistrerie, des mots comme des morceaux de monde, que dis-je, comme des mondes tout entiers. Guillaume Decourt n'en abuse pas, il les distille, les place avec tact, avec choix. Car chez lui le mot rare est toujours le mot juste.
Aussi est-il tout naturel que la poésie de Decourt nous rende l'amour de la langue française en même temps que celui de la poésie. Elle nous rappelle que lire, c'était aussi cela, jadis, quand nous étions timides encore devant les mots : ouvrir un dictionnaire, rêver amoureusement de la langue infinie, n'avoir jamais commencé de savoir ni fini d'apprendre. Surtout ne nous y trompons pas : plus de mots veut dire plus de corps, plus de chair, plus de réel, plus de joie à parler, à écouter, à regarder et donc à vivre.
(Extrait de la préface de Guillaume Métayer)
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