"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Poursuivant une oeuvre étonnamment variée, Jean-Luc Steinmetz dans la première partie de son livre prolonge une émotion écologique inspirée par le grand Henry David Thoreau. Ailleurs, il restitue une saison perdue où il cède place à une voix féminine. La dernière section, « Le Legs », comporte 86 strophes de huit vers sur le modèle du Testament de François Villon, mais avec la tendre ironie des bandes dessinées de son enfance et de son adolescence. La discrétion voisine ici avec la virtuosité. La vie vécue prend les dimensions d'un mythe personnel. À tout instant le poète laisse entrevoir à son lecteur les éléments d'un art de vivre que seule est capable d'énoncer la poésie face à l'« horreur économique ».
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