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Les chants des camps de concentration sont une étonnante apparition littéraire et musicale dans l'Europe de la première moitié du XXème siècle. Étonnante quand on songe dans quel milieu elle est née et s'est développée, originale et nouvelle aussi, car aucun système carcéral de ce type, à l'exception du Goulag soviétique, n'avait existé auparavant.
Tous ces gens internés arrivaient, néanmoins, à penser, à écrire, à composer, à jouer, choses que leurs geôliers n'avaient pas prévues et qu'ils ne purent jamais ni contrôler ni supprimer. Une littérature très importante est née de ce phénomène.
Les origines des textes des camps sont d'abord ethniques et politiques. Les juifs et les tziganes persécutés écrivaient dans leurs langues maternelles, yiddish, rom ou manouche. Plus tard toutes les langues furent représentées.
L'origine politique se ressent également. Les communistes, par exemple, ont des chants de marche et de défilés ouvriers.
Ce qui frappe c'est que malgré l'abrutissement et la destruction des personnes, que beaucoup de textes décrivent, la plupart des textes ont une strophie finale ouvrant sur l'espoir.
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