"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un livre qui m'avait beaucoup marqué à l'époque de sa parution
Cinq chapitres portent chacun un nom de rue. Cinq nouvelles ?
L’écriture est très belle, mais j’avoue n’avoir pas tout compris, si ce n’est que ces notes sont le bilan d’une souffrance, d’une émotivité exacerbée, d’une grande solitude.
Dans le premier chapitre, Abel Klein est blessé, tourmenté, c’est un être d’une extrême sensibilité. Je l’ai assimilé à Yves Navarre lui-même.
Un court recueil que j’ai aimé lire, mais qui demanderait à ce que je l’approfondisse pour tenter d’y voir plus clair.
Wanderlust , vieil homme de théâtre peine à vivre, dans tous les sens du terme, depuis la disparition pas si mystérieuse que ça de son amour et complice de scène Cécile Sarlat.
L’écart entre la réalité et le théâtre est mince.
Chacune de ses journées est rythmée par une occupation précise avec un personnage différent.
Et c’est l’occasion d’une belle galerie de portraits : le politicien, le cordonnier, l’ancien gendarme, la serveuse, la vieille baronne, les enfants sourds…..
J’ai aimé certains passages plus que d’autres, comme celui-là, clin d’œil à Apollinaire :
« Un jeune homme blond, aux yeux verts, le jeune homme d’un soir de demi-brume à Londres, s’approcha comme si Wanderlust l’avait hélé. »
Même si je n’avais pas trop l’esprit à cette lecture, et, du coup ne l’ai certainement pas apprécié à sa juste valeur, j’ai encore une fois admiré la plume d’Yves Navarre.
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