Yves Duteil

Le succès de « Virages », en 1972, vaut à Yves Duteil de faire la première partie de Régine à Bobino, puis de Juliette Gréco à l'Olympia. Ses textes lui ont valu, dès 1986, le prix de l'Académie française pour l'ensemble de ses chansons, et le grand prix de la Sacem en 1997. Il est l'auteur, nota... Voir plus

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Couverture du livre « Les choses qu'on ne dit pas » de Yves Duteil aux éditions Archipel

sylvie adam sur Les choses qu'on ne dit pas de Yves Duteil

Lettres qu'Yves Duteil a écrites ou reçues. Il rend ainsi hommage à différents personnages qui ont croisé son chemin : Barbara, Renaud, Brassens, Barjavel... Il s'adresse aussi aux objets ou idées comme le chocolat, la politique ou la terre. Je rassure les lecteurs, on peut avoir des opinions politiques différentes des siennes et lire ce recueil. Il montre avant tout l'homme qu'il est : honnête, aimant, naïf, humble, avec un grand coeur. C'est aussi un poète et son écriture le révèle. A chaque fin de thème, un extrait de quelques vers de ses chansons résume ou met en images ce qu'il vient d'écrire.
Par contre, il peut dire ce qu'il veut : il a eu la chance de faire des rencontres extraordinaires et de nouer des amitiés profondes mais parce qu'il est Yves Duteil et sa notoriété fait de lui un personnage hors des communs des mortels.

Sylvie ADAM BEAUCOURT sur Les choses qu'on ne dit pas de Yves Duteil

yves MONTMARTIN sur Les choses qu'on ne dit pas de Yves Duteil

Toutes ces choses qu'il n'a pas osé dire de vive voix, Yves Duteil les écrit dans quarante-cinq lettres. Certaines sont destinées à sa famille, ses parents, ses amis, d'autres à des musiciens avec qui il a tissé des liens d'amitié comme Brassens le sculpteur de mots ou Félix Leclerc écrivain de l'âme de son pays. Certaines missives s'adressent à des personnes dont il partage aujourd'hui l'amitié. D'autres destinataires sont plus étonnants par exemple, l'alphabet sans qui ses mots ne seraient rien, la musique sa seconde langue maternelle, ou le chocolat dont rien que le nom met l'eau à la bouche et Précy-Sur-Marne son village depuis 30 ans. La dernière lettre adressée à sa femme Noëlle est sans aucun doute la plus émouvante.

Tout cela n'est que prétexte à dresser des portraits pleins de pudeur et de tendresse. À travers ces écrits il est question de la fragilité de l'existence, de la maladie, de l'importance de se sentir entouré quand la vie vacille.

Chaque lettre se termine par un petit poème ou un extrait de chanson, quelques reproductions de dédicaces reçues illustrent le propos. Un hommage au français la belle langue de chez nous par un amoureux des mots, un attrapeur de rêves. Ce recueil est un éloge à la lettre, du plaisir de l'écrire et celui de la recevoir.