"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une très bonne série qui aurait mérité d'être plus longue. Un coup de cœur pour moi, pour un auteur que je ne connaissais pas.
Arrivé à la conclusion de cette série courte on est un poil frustré par un ultime volume qui se concentre (logiquement) presque exclusivement sur la bataille finale contre le gros démon né des peurs et de la colère du frère du chef du MBI. Au travers de cette étonnante figure de traumatisé c’est la relation à l’autre qui est abordée. Au-delà des différences, on touche à la problématique japonaise bien connue de l’anonymat ayant court dans les grandes villes et générant des pathologies psychiques lourdes, jusqu’au suicide. Demon tune reste un manga de loisir grand public mais ses thématiques, mine de rien, sont fort intéressantes et questionnent. [...]
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C'est Noël mais Kaoru n'est pas à la fête. Son père lui manque et il ne se sent pas à sa place chez son oncle et sa tante. Il envie terriblement Sentarô qui vit entouré d'une famille aimante. Pourtant son ami n'a pas toujours été heureux et ses confidences vont alléger la peine de Kaoru qui se rend compte qu'il ne devrait pas se plaindre. Mais sa mélancolie reprend le dessus quand il constate que Ritsuko ne lui pardonne pas le baiser qu'il lui a volé. Il préfère éviter sa boutique et par conséquent arrêter le jazz. Heureusement Sentarô veille au grain et ne le lâche pas d'une semelle...
Un tome mélancolique où le jazz cède la place aux histoires plus personnelles des protagonistes. On apprend beaucoup sur l'enfance difficile de Sentarô et sur ses origines. Parallèlement, le mal-être de Kaoru tient une grande place, mélange de pressions familiales et de chagrin d'amour. Les deux amis si différents se rapprochent, surtout grâce à l'insistance de Sentarô qui va jusqu'à accompagner Kaoru à Tokyo à la rencontre de sa mère qu'il n'a pas revu depuis de nombreuses années. La personnalité de Sentarô, instinctif, impulsif et flegmatique, se heurte à celle de Kaoru, réfléchi et posé. Le voyage à Tokyo s'annonce donc chaotique mais l'amitié va certainement prendre le dessus.
Ce troisième tome s'achève au moment où Koaru va revoir sa mère après des années de séparation. Cette rencontre sera-t-elle bénéfique ? Il va falloir lire le tome 4 pour le savoir...
Sentarô va mal! Il traîne comme une âme en peine, n'a plus goût à rien et ne comprend pas ce qui lui arrive. Très vite, Kaoru reconnait les symptômes de l'amour. Sentarô est amoureux pour la première fois et c'est la belle Yurika qui fait battre son coeur. Malgré sa timidité, Kaoru connait bien ce sentiment et il se propose d'aider Sentarô à conquérir sa belle, manoeuvre tactique pour l'éloigner de Ritsuko. Et puis, une fois ce problème réglé, ils pourront tous les deux enfin se consacrer au plus important : un vrai concert devant un vrai public de leur orchestre de jazz.
Chassés-croisés amoureux, grandes déclarations et jazz sont au menu de ce tome 2. Un tome où le contexte historique est un peu plus présent puisqu'il est fait mention de la présence américaine au Japon. Mais finalement tout reste très classique pour un shôjô. La seule originalité vient du jazz et malheureusement il manque le son!
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