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Tuszynska-A

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Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Exercices de la perte » de Tuszynska-A aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Nathalie Palayret sur Exercices de la perte de Tuszynska-A

    Henrick, le mari d’Agata, apprend qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau, un glioblastome multiforme incurable. La maladie se trouve au centre de ce livre, comme elle s’est trouvée au centre de leur couple.

    Dans un récit fracturé où se mêlent souvenirs, mails envoyés aux amis et bribes...
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    Henrick, le mari d’Agata, apprend qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau, un glioblastome multiforme incurable. La maladie se trouve au centre de ce livre, comme elle s’est trouvée au centre de leur couple.

    Dans un récit fracturé où se mêlent souvenirs, mails envoyés aux amis et bribes d’histoire familiale, l’auteur partage les étapes de ce chemin vers une issue fatale.

    D’abord, il y eut le diagnostic accompagné aussitôt d’un verdict de mort.

    “Le verdict m’a abasourdie. M’a dépouillée de tout. Il n’y avait nulle chance de salut. On ne nous donnait aucune possibilité de nous défendre, pas de « si », aucune condition à remplir, pas de tâches très dures dont s’acquitter, pas de récompense pour fruit de la souffrance. Il n’y avait ni grâce ni rédemption. Il n’y avait rien. Il y avait un verdict. Pur et simple.”

    La nouvelle est d’autant plus brutale que rien n’avait alerté Agata et qu’elle n’avait pas prêté attention aux signes avant-coureurs : Henrick s’était plaint de migraines de douleurs oculaires...

    “Il avait mal à un œil. Il conduisait la voiture dans la tourmente de neige, avec assurance, crânement, comme toujours. Je n’avais nul pressentiment. Un sentiment de plénitude.”

    A posteriori, Agata tente de trouver du sens à ce qui ne peut en avoir :

    “L’esprit le plus magnifique que j’ai connu. [...] Est-ce à cause de cela que c’est arrivé ? Les cellules grises n’ont-elles pas résisté à l’excès ? [...] A-t-il pu se produire quelque chose dans le genre d’une surchauffe pour un moteur ? “

    Elle est écrivain, et pourtant elle ne peut écrire pendant tous ces mois où la maladie a occupé la vie de son couple. Tout à coup, les mots deviennent impuissants et ne peuvent plus rien pour eux. Ils s’absentent et laissent toute la place à la maladie, la douleur, l’attente à l’hôpital, les visites des amis :

    “La vie envahie par la trame de la maladie. Son déclenchement détruisant tout. De la dynamite. Une explosion. Nulle place pour des chemins de traverse. On a fait sauter de l’intérieur notre destin inaccompli.”

    Lorsque enfin, Agata retrouve la capacité d’écrire, qu’elle peut mettre en mots les attentes interminables et les espoirs fugaces, ce sont des vies qui renaissent.

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