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Le narrateur se rend dans une famille en deuil, celle de son ami d’enfance, qui, lui, a totalement coupé les ponts. Ce retour est l’occasion d’échanger avec le père de cette famille de la haute bourgeoisie stambouliote qui est également propriétaire d'une des demeure qui se trouve le long du Bosphore.
Enfant, cette famille l’avait accueilli à plusieurs reprises dans cette demeure, lui orphelin de père qui venait de la campagne. Alors qu’il était tombé amoureux d’une des filles de la famille, Aybike, et l’avait demandé en mariage, le père avait refusé.
Avec ces retrouvailles, le narrateur essaie de comprendre le refus du père de famille alors qu’il est toujours attiré par Aybike, désormais mariée.
J’ai beaucoup aimé suivre ce personnage un peu perdu, qui a réussi socialement mais qui reste fasciné par cette famille et ces ambiguïtés.
Le père qu’il essaie de comprendre est plein de contradictions, fréquente de religieux, des nationalistes mais a préféré marier ses filles à des étrangers. Il est nostalgique, se dit ottoman mais revendique des idées modernes, a le sens des affaires.
Une histoire qui se lit d’un souffle tant la plume est fine, les personnages énigmatiques. J’avais adoré la moustache du même auteur. J’ai adoré retrouver son humour ainsi qu'un nouveau tableau si délicat et drôle d’une société turque nuancée.
De retour de son service militaire dans son petit bourg, Cumali se laisse pousser la moustache.
Cette moustache fait de lui quelqu'un d'extraordinaire au sein du bourg, les hommes admirent, les femmes aussi. Elle est un signe de fierté de la nation, une preuve de virilité. Seule sa femme n'est pas contente car elle devient un obstacle entre eux. Puis le statut de la moustache évolue, avec le barbier qui devient un coach de vie, il faut que Cemali soit "l'homme de sa moustache" fasse attention à lui, à son apparence, à son mode de vie. La moustache prend de plus en plus de place dans sa vie jusqu'à ce que les rôles s'inversent, la moustache prend le pouvoir sur son identité, elle devient la fierté du bourg.
Et si tout le monde est subjugué, Cumali lui est complètement perdu. Seule sa femme reste lucide face à tout cela.
J'ai adoré l'ambiance petit bourg, une fois tous les noms attribués, on a les habitants mais aussi tout un bourg qui devient un personnage également. Le tout est jubilatoire, parfois absurde, parfois hilarant et surtout merveilleux !
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