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Toxiques par Suzanne Privat, Éditions Les Avrils
N'étant jamais déçue par un roman de la maison d'édition Les Avrils et ayant beaucoup apprécié le récit de Suzanne Privat , La famille, itinéraires d'un secret, c'est avec un grand plaisir que je me suis lancée dans la lecture de ce roman.
En ouvrant ce livre, nous marchons aux côtés de Constance, photographe scientifique qui va découvrir, lors d'un de ses documentaires, un tag : Lovana, on t'a pas oubliée. En enquêtant, Constance souhaite savoir ce qu'est devenue cette jeune fille de 14 ans , premier cas de harcèlement sur internet dans les années 2010.
Encore une fois , je suis restée sous le charme de l'écriture de Suzanne Privat. Sa plume poétique et percutante m'a fait tourner les pages de ce livre jusqu'à la fin du récit sans que je ne m'en rende compte.
Dans cet ouvrage, l'auteure aborde plusieurs sujets sociétaux : le cyberharcèlement, la toxicité des réseaux sociaux, le manque de sanctions envers les harceleurs.
J'ai été très touché par ce roman. Suzanne Privat nous livre là une véritable enquête sur le harcèlement, sur ce qui pousse certaines personnes à faire subir le pire à d'autres. Et au delà de ces faits, l'auteure nous pousse à nous questionner sur ce qui est toxique dans notre vie .
Bravo à Suzanne Privat pour ce merveilleux roman.
Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Les Avrils pour l'acceptation de ma demande de lecture.
La mission est répétitive et c’est dans cette répétition que réside tout sont intérêt : photographier année après année l’évolution d’un site. Les rituels sont en place depuis longtemps, les visages rencontrés sont familiers : peu de surprises sous le soleil du sud.
Pourtant cette fois, sur un mur tagué, une inscription se détache « Lovana on t’as pas oubliée». Pour la narratrice, c’est le début d’une enquête hors sujet mais riche de révélations sur les dérives de nos modes de communication. Qui était Lovana ? Qu’est-elle devenue ?
Outre ce récit émouvant autour du cyberharcèlement, de ses mécanismes, de ses catégories (on apprend beaucoup en lisant ces lignes) Suzanne Privat établit un parallèle avec les toxiques issus de notre mode de vie, les polluants éternels qui souillent le sol ou les êtres.
Si le fond et la raison d’être du récit tardent à apparaître , le texte n’en est pas moins fort et suscite des abîmes de réflexion sur ce qu’est en train de devenir notre monde.
250 pages Les Avrils 3 avril 2024
#Toxiques #NetGalleyFrance
Photo de classe : la fille de Suzanne Privat lui donne les noms mais surtout les liens familiaux entre un certain nombre d’élèves . Elle tique mais est surtout étonnée quand elle découvre que son fils a la même spécificité dans sa classe . Suzanne Privat en parle à ses propres amies et se rend compte que de nombreux habitants du quartier connaissent cette grande famille sans en connaître les secrets. L’autrice décide donc d’enquêter sur cette grande famille qui vit en communauté fermée.
Suzanne Privat nous livre les résultats de cette grande recherche sans jamais tomber dans le voyeurisme et a su rester objective tout le long des chapitres. Elle nous fait découvrir que plusieurs familles ont décidé de vivre en communauté en limitant les contacts avec l’extérieur. L’autrice a réussi à en trouver les origines .
J’ai trouvé ce livre très intéressant et m’a permis de découvrir cette communauté qui vit dans l’est parisien. Mais peut-on parler de communauté ou de secte ? Chacun se fera son propre avis.
Merci à Babelio et aux éditions Points de m’avoir permis de découvrir ce livre lors de la masse critique de juin.
Avec La Famille, Suzanne Privat, journaliste, signe une enquête fascinante et inédite sur une famille vivant au coeur de Paris dans le plus grand secret. Une communauté singulière assimilée à une secte janséniste - attendant son prophète - qui regroupe au moins quatre mille personnes depuis plus de deux siècles dans le même quartier du XXème arrondissement de Paris.
“On naît dans la Famille, on n'y rentre pas.” Telle est leur devise et pour la respecter, les membres se marient entre eux à vingt ans et entretiennent la consanguinité, donnant naissance à des enfants dont les malformations et les retards de croissance sont nombreux. Leur mode de vie est totalement archaïque et ils doivent à tout prix éviter de fréquenter la “Gentilité”, - comprendre les personnes extérieures. Contraception, divorce ou encore solitude sont interdits. L'alcool coule à flot dès l'âge de quatorze ans tandis que maltraitance et abus sexuels sont monnaie courante. Des tas d'autres exemples absolument ahurissants jonchent le récit.
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