"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une montagne, un coffre et une serrure. Ainsi débute ce mystérieux récit. Nous basculons ensuite auprès de deux détectives, qui filent sur une route sinueuse, pour enquêter sur la disparition de plusieurs individus liés à une secte.
Sur place, ils rencontrent Bettica Batenica, la maîtresse des lieux, qui leur présente son projet autour du Razède, une matière permettant de libérer les humains de leurs souvenirs.
Ce petit format des éditions Réalistes frappe fort. C'est le premier ouvrage de la dessinatrice Romane Granger et elle nous éblouit avec cette pépite qu'on prend goût à lire et relire. Visuellement c'est maitrisé : le traitement en couleurs limitées et les choix stylistiques créent une ambiance ésotérique et grave. Quand au récit, il est tout aussi bien mené. Ce qui débute comme une série de disparitions -classique- nous embarque ensuite dans une réflexion intense sur le poids de la mémoire et des traumas.
Alors, une fois qu'on a suivi le parcours de Bettica, on ne peut que repartir aux premières pages, tels les cobayes du livre. C'est dire si l'autrice a réussi son pari !
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