"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pulitzer du mois (et toujours sur le fil...)
Est-il vrai qu'avant de mourir, nous voyons notre vie défiler sous nos yeux ?
C'est en tout cas ce qui arrive à George, alors qu'il vit ses derniers jours dans un lit médicalisé au milieu de son salon, entouré de sa famille.
Ce récit en quatre temps donne la parole à George qui remonte dans ses souvenirs jusqu'à ce qu'à un moment, un glissement s'opère de George à son père Howard.
C'est une écriture précise, riche et détaillée que celle de Paul Harding, avec de beaux moments très lyriques et d'autres intermèdes plus inattendus comme des extraits du Petit horloger raisonné.
Je ne suis pas certaine que je garderai un souvenir fort et durable de ce court roman mais j'ai vraiment apprécié la plume de l'auteur !
Le narrateur perd sa fille de 13 ans au début du roman. Le reste est dédié à son quotidien au cours de l'année qui suit cette tragédie, entrecoupé de souvenirs de l'enfance de sa fille.
Le sujet aurait pu occasionner un roman poignant et intimiste; malheureusement, le traitement qui en est fait m'a laissée de marbre, les personnages m'ont paru superficiels et la trame assez faible.
Une petite déception.
Ma critique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2015/10/enon-paul-harding.html
Parfois le ciel vous tombe sur la tête, parfois la terre s'ouvre sous vos pieds, et l'on se désagrège sans pouvoir, et vouloir, rien y faire.
C'est à travers les fantômes d'Enon son village, que Charlie retrouve quelques instants, sa fille morte dans un accident, par ses souvenirs d'enfant, ceux qu'il a pu partager avec elle, ceux qu'il aurait voulu reproduire s'il en avait eu la chance. Mais loin de nous tirer des larmes à chaque page en nous broyant l'âme, Harding fait de ce chemin de croix un texte lumineux, fin, parfois drôle et plein d'espoir, car le désespoir de Charlie, s'il nous prend les tripes, est constamment contrebalancé par la beauté de ses souvenirs ; Réflexion sur la fragilité de l'existence, sur la perte et l'absence, Enon est à ne pas manquer.
c mort
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