Patrick O'Brian

Patrick O'Brian est né en 1914 en Irlande et meurt le 2 janvier 2000. Après avoir écrit de nombreux poèmes, nouvelles ou roman, et avoir traduit en français un bon nombre d'ouvrages (notamment ceux de Simone de Beauvoir, de Joseph Kessel ou encore de Jean Lacouture et de Louis Aragon), c'est en ... Voir plus

Avis sur cet auteur (5)

Couverture du livre « Surprise T.2 » de Patrick O'Brian aux éditions Pocket

C. Souli sur Surprise T.2 de Patrick O'Brian

Les mêmes qualités depuis le début de la série : une plongée dans la marine de guerre à voile début 19ème plus que réaliste. Les mêmes défauts : beaucoup de termes techniques spécifiques à la marine, forcément, et donc, une compréhension approximative des détails.
Et j'ai trouvé dans ce tome plus que dans les précédents que les indications de mouvements et de positions des bateaux par rapport aux autres étaient contradictoires. Genre : une flotte au sud de l'inde se dirige vers une autre qui vient d'orient et elle l'aperçoit venir de l'ouest (alors que logiquement ça devrait être de l'est). L'exemple n'est pas tiré complètement du récit mais c'est pour donner une idée et ce genre de situation m'est apparue plusieurs fois, me laissant à chaque fois dépourvu dans la compréhension logique des mouvements et positions.
Est-ce moi qui ai mal compris ? le traducteur qui s'est trompé ? ou carrément des bourdes de l'auteur ?

Mais ça n'empêche que j'adore me trouver plongé dans cette ambiance maritime, à suivre le commandant Jack Aubrey que je ne peut imaginer autrement que sous les traits de Russel Crowe depuis le film "Master and commander"'.

Couverture du livre « Maitre A Bord » de Patrick O'Brian aux éditions Pocket

C. Souli sur Maitre A Bord de Patrick O'Brian

Un régal de se plonger dans le monde de la marine à voile au temps de Napoléon.
C'est vivant et bien écrit. on à l'impression d'être à bord des bâteau, d'entendre les ordres fuser et de sentir le vent et les embruns.
Mais, à moins d'être déjà calé en marine à voile, il faut quand même se munir d'un bon dico des termes de marines pour comprendre tout les termes employés et donc, bien s'imaginer les scènes, les manoeuvres des bateaux et sur les bateaux. On peut faire sans mais certains détails resterons obscures (sans gêner la compréhension générale).
Le seul point décevant pour moi c'est la bataille finale dans le détroit de Gibraltar, dont la description (mouvements et action de chaque bateau, l'un par rapport à un autre autre) est restée trop confuse.
Mais ça ne gâche pas ma bonne impression générale qui me fait me jeter sur la suite