Du surnaturel, de l’angoisse, du mystère… la relève est assurée chez les King.
Du surnaturel, de l’angoisse, du mystère… la relève est assurée chez les King.
Bonjour , et si les femmes n'étaient plus dans ce monde , que deviendrait-il? Est-ce que la Nature a un lien intrinsèque avec les femmes? Et si demain la pollution atteignait un tel seuil que la Nature se sentait mourir , se défendrait-elle?
Stephen et Owen KING , dans ce roman fantastique , nous emmène dans la folie des hommes , la violence: Clint Norcross psychiatre dans une prison pour femmes ,Lila Norcross, son épouse et commissaire de Dooling,Michaela Coates, journaliste vont tout faire pour sauver notre monde , en protégeant Evie .Evie qui lit dans les pensées , Evie qui peut guider nos actes ,Evie qui vient de l'ARBRE DE VIE .
Devant ce mal qui ronge notre terre, est-ce que l'humain réfléchira et deviendra meilleur?Est-ce que les hommes se remettront en question ou au contraire , redeviendront-ils des bêtes sauvages ? Qui est qui? Est-ce que ce drame est un avertissement de Dame Nature ? De quoi s'agit-il,une bactérie qui ne toucherait que les femmes?
Stephen et Owen KING plongent au plus profond de notre conscience - Que ferez les hommes , si les femmes n'étaient plus?
Belles lectures .
Un début très intense, que j'ai dévoré sans me faire prier. On s'accroche très vite aux différents personnages, donnant alors envie de savoir ce qu'il se passe à travers les divers scénarios. Malheureusement, j'ai commencé à décroché de l'histoire au troisième quart du livre. Je m'attendais à une fin un peu plus originale cela est dommage. Cela ne m'a pas empêché de passer une agréable lecture. L'histoire en elle-même est très bien amenée et on reconnaît le style de King.
Lorsque j'ai terminé la 821e et dernière page de "Sleeping beauties", j'ai ressenti un réel soulagement. Plus d'une fois, j'ai eu envie d'abandonner tant la tâche me semblait insurmontable, la faute au nombre important de personnages et à des développements sans doute dispensables. Je me suis accroché, ai découvert la liste des personnages en annexe et je ne regrette pas d'avoir poursuivi cette lecture.
"Sleeping beauties" m'attirait pour plusieurs raisons : sa première de couverture intrigante à souhait, sa quatrième de couverture qui laissait entrevoir une situation initiale originale et, bien entendu, le fait qu'il ait été écrit par King père et fils. N'ayant jamais lu le deuxième du nom, j'étais curieux de savoir si l'univers créé à quatre mains serait éminemment singulier ou si, le premier du nom étant la tête de gondole, le petit Owen réussirait à bousculer les codes inhérents à la plume de son géniteur.
Mon ressenti est plutôt mitigé. Si l'on retrouve l'univers de Stephen King, celui-ci semble quelque peu édulcoré, émoussé. En découlent des personnages moins charismatiques que d'ordinaire ou que l'on aurait souhaité plus développés. Que sait-on finalement d'Evie, de Franck, de Lila, de Janice ou de Clint après plus de 800 pages en leur compagnie ? Très peu de chose à part le minimum requis pour nous signifier qu'il y a une hiérarchie affective dans la ribambelle de personnages plongés dans cette curieuse épidémie.
Pourtant, malgré cela, "Sleeping beauties" est séduisant à bien des égards. Par le prisme de la ville de Dooling, King père et fils imaginent un monde dans lequel les hommes seraient contraints de vivre sans femmes. le roman est paru en mars 2018 chez nous et il est donc relativement difficile de ne pas penser à #metoo ou à l'affaire Weinstein mais la démarche n'a rien d'opportuniste, le roman étant paru aux Etats-Unis avant ces événements. le sujet devait simplement interpellé les deux hommes qui se sont emparés du sujet sans donner une vision manichéenne des choses. Owen et Stephen King interrogent les fondements de l'homme, du mâle, mettent dans la balance la violence qui caractérise une frange non négligeable de la "communauté" masculine, source de guerres, de violences conjugales et la confrontent avec l'idée que le mal n'aurait pas de genre même si l'un des deux s'y complaît plus souvent (volontiers ?) que l'autre.
Pas d'étude sociologique à la clef bien entendu, mais pas non plus de psychologie de bazar, ce sont les personnages, par leurs actions, leur évolution qui dénouent vainement les liens forcément inextricables de ce sujet existentiel, mais ô combien inépuisable. L'idée sous-jacente de "Sleeping beauties" se devine dès la lecture de la quatrième de couverture et on pourrait ne prendre ce roman que pour un roman de plus de King, vautré dans le surnaturel en compagnie de son rejeton, mais alors celui-ci perdrait de sa substance et, en le réduisant à un roman de genre, ferait presque pâle figure en comparaison de ses illustres prédécesseurs.
"Sleeping beauties" doit être lu - et apprécié - comme il doit l'être, à savoir comme un projet à quatre mains, avec une thématique sous-jacente, mais néanmoins revendiquée. Que l'on aime ou pas ce roman, c'est une oeuvre à part dans la bibliographie de Stephen King. Si l'homme a déjà pratiqué la discipline - avec son autre fils Joe Hill ou avec Peter Straub - il ne l'avait jamais fait de cette manière.
Tout d'abord, merci à l’équipe de lecteurs.com de m’avoir offert ce roman !
Une belle surprise, même si j'ai dû faire un effort pour entrer dans l'histoire et m'y retrouver dans les multiples personnages. De plus, une fois la lecture terminée, je ne trouve pas qu'il s'agisse d'un des meilleurs King, on est loin de Misery... Mais l'écriture avec son fils apporte fraîcheur et humour a de nombreux passages, et au final j'ai réussi à entrer dans l'histoire et à ne pas lâcher ce long roman aux multiples péripéties. Il s'agit d'un très beau plaidoyer pour un monde plus tolérant, où l'on comprend l'importance de l'égalité entre les sexes. Même si la part de fantastique du récit manque un peu de profondeur et de complexité, les conséquences sur notre monde de l'endormissement de toutes les femmes sont fort bien imaginées et décrites. Avec de plus de belles surprises dans les personnages, notamment masculins, ce qui peut sembler paradoxal vu le sujet traité. Et une ambiance parfaitement rendue, la petite communauté des Appalaches nous devient vite familière, et l'on a envie de savoir où vont nous emmener le père et le fils King. Bref, sans dévoiler le final, qui ne m'a qu'à moitié plus, je donne tout de même quatre étoiles, et encourage vivement la lecture de "Sleeping Beauties" !
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