"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cette autobiographie est un hymne à la culture russe, aux auteurs russes. A la littérature toute entiere.
Comment ne pas être fasciné par ses clichés en noir et blanc, ses flashes entre deux pages, d'une June au bras d'Henry Miller, aperçus, croisés.
Comment ne pas en redemander encore, de ces phrases brillamment écrites, quand à chaque tour ou détour, se découpent la silhouette de Maiakovski, Akhmatova, Gorki, Blok ou Nabokov.
Et on tourne les pages en retenant son souffle, sur la pointe des pieds, pour ne pas les effrayer ces fantômes-la qu'on admire tellement et dont on approche dans le regard de Nina Berberova.
Rythmique parfaite de chaque phrase, en bonne poète. Pas un mot de trop, pas une phrase inutile. Ce n'est pas vraiment sa vie qu'elle raconte, ou alors dans les grandes lignes.
On est là, bien calé dans sa pupille, et on assiste à l'agonie d'une certaine Russie, de son art, de son talent, le communisme tue, indirectement au pas. On arpente les rues de Paris, pauvres, affamés, le ventre est creux peut-être, mais la tête est pleine, d'idées, de combats, d'envies. Une autre Bohême, celle du début du XXe siècle, quand c'est plus facile d'être russe et chauffeur de taxi en France, que de faire entendre le cri d'une intelligentsia qu'on bâillonne jusqu'à l'asphyxie.
Amoureux de la poésie, de la culture russe, des jolies phrases qui ne se donnent pas de grands airs, ne passez surtout pas votre chemin ! Nina Berberova souligne et ne se trompe pas d'essentiel.
2 Amants doivent se séparer au moment de la guerre lui va rejoindre sa Suède alors qu'elle restera à Paris. Une fois la guerre finie, la jeune femme cherche à avoir des nouvelles de son amant qui ne lui répond pas jusqu'à ce qu'elle découvre qu'il a poursuivi sa vie alors qu'elle l'a attendu.
Lu de manière un peu rapide par Isabelle Huppert, j'ai eu bien du mal à m'accrocher à cette histoire. Les personnages m'ont paru bien fade et l'histoire un peu classique. Par contre l'écriture est belle et poétique même si elle m'a parue bien désuète. Heureusement que ce roman était court !
Je connaissais et appréciais la romancière et voilà que je découvre que Nina Berberova est aussi poète.
Dans les premières pages, l'auteure nous parle de sa rencontre avec la poésie
Ensuite, on entre dans l'univers poétique de Nina Berberova. Ses poèmes sont présentés par époques, ainsi on commence en 1921 pour terminer par 1983.
Même si la Russie, bien sûr, est très présente dans ses textes, elle nous invite à un grand voyage dans le monde et dans ses souvenirs
Un roman court sur l'histoire de deux sœurs vivant avec leur père à St Pétersbourg en 1920, dans une vie misérable, elles vont grandir auprès de ce père qui sombrera du coté de la folie.
Dans cette Russie misérable ou règne un régime communiste, Sacha voudras très rapidement changer de vie,avec son père elle partira a Paris en exil.
Ariane quand a elle, tombera amoureuse d'un artiste , elle décidera de tout quitter pour le suivre mais il est marié et son avenir est incertain.
Puis un jour leur père va mourir et Sacha va retrouver le compagnon de sa sœur qui lui expliquera son échappée du Goulag et qu'est devenu sa sœur...
Un roman triste sur le destin de deux jeunes filles dans la Russie des années 1920.
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