"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C’est léger, frais, rigolo le plus souvent, c’est une belle histoire d’amitié bien que complètement improbable mais qui donne espoir et qui porte vers l'avenir.
La série Fruits Basket a fortement marqué ma vie et participé à la construction de ma vision du monde. Cette série m'a accompagnée tout au long de mon adolescence et continue encore maintenant, au commencement de la vie adulte.
À travers un Shojo sortant des sentiers battus (dans le contexte de l'époque), l'auteure nous présente un panel de personnages tous aussi attachants les uns que les autres. Ils sont d'une richesse et d'une complexité les rendant profondément humains, dans les bons comme les "mauvais" côtés. Nous les accompagnons dans leurs années lycée, avec toutes les joies et les peines qui vont avec. Elle n'hésite pas à nous montrer jusqu'où l'humain peut devenir "monstrueux", envers lui.elle comme envers les autres.
Sur fond de mythologie chinoise, Elle aborde une multitude de thème universaux tels que la solitude inhérente à l'être humain , la perte, l'abandon, le combat intérieur contre ses démons pour se libérer de schémas destructeurs. De quelle manière l'être humain plonge au fond de ses propres abîmes pour en ressortir plus fort.e et ainsi s'ouvrir à l'amour, à soi même, aux autres. Car même si cette série aime nous confronter à notre part d'ombre, elle est aussi remplie d'espoir et de confiance en l'humain à renaître de ses cendres. Le tout avec l'humour et la légèreté dont les personnages fond preuve dans leurs vies quotidiennes.
Dans une ambiance de bienveillance envers les autres, même dans leurs heures les plus sombres, Natsuki Takaya nous transporte dans son univers avec une formidable habileté.
Tohru Honda, jeune lycéenne courageuse et volontaire, vit sous une tente dans les bois depuis que sa mère est décédée et que la maison de son grand-père est en travaux. Attendris par son histoire et intéressés par ses talents ménagers, les garçons de la famille Soma l'invitent à vivre avec eux dans leur grande maison. Très vite, elle va découvrir qu'ils sont victimes d'une étrange malédiction liée aux signes du zodiaque chinois. Mais pour Tohru cela ne change rien à la très forte amitié qu'elle ressent pour le beau Yuki et le coléreux Kyô, tous les deux élèves dans le même lycée qu'elle.
Un shôjô qui sort du schéma classique grâce à la pointe de fantastique habilement distillée par l'auteur. Bien sûr, on voit venir le triangle amoureux qui ne fera que renforcer la rivalité entre Yuki, né sous le signe du rat et Kyô, le chat. Ces deux-là se détestent déjà et ce n'est pas leurs sentiments naissants pour Tohru qui vont arranger les choses, même s'ils s'allient pour qu'elle revienne vivre avec eux. Les deux garçons attirent l'attention par leurs caractères opposés et très marqués. Dans la famille Soma si énigmatique, Tohru fait un peu figure de ravie de la crèche, toujours souriante et optimiste malgré les vicissitudes de la vie.
Les dessins, quant à eux, sont loin d'être fabuleux. On aurait aimé plus de fantaisie, des visages plus expressifs et des différences plus marquées entre les deux garçons. Mais dans l'ensemble, c'est un manga original et distrayant qui aborde des thèmes variés tels que le deuil, la différence et les rapports aux autres. Très bien.
comment on fait pour lire ?
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !