Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Quels dessins magnifiques, quel homme impétueux, quel peintre de génie et quel destin exceptionnel.
Une BD qui m'a poussée à me précipiter sur la biographie de Caravage.
Un récit qui raconte la vie, trop courte, de ce génie.
Des illustrations vivantes, lumineuses et un récit trépidant.
Une BD historique qui met en lumière la vie tumultueuse de cet artiste et qui génère une envie irrépressible d'aller admirer ses œuvres.
Cette bande dessinée est magnifiquement menée par Milo manara qui rend hommage à son ami, Umberto Éco et à son goût pour les livres, les histoires. Manara a toujours travaillé sur le désir et le pouvoir de fascination. Cela prenait la forme d’érotisme et de désir. Ici, on retrouve cet aspect là mais au coeur d’un lieu religieux, d’un questionnement très intime et des livres. Manara ouvre la BD en représentant Umberto Eco et sa découverte de cette histoire. Arrive rapidement la mention de fabuliste et d’imaginaire. Manara explore, tout au long de l’histoire, le pouvoir des livres. On voit les moines travailler sur les manuscrits et Manara s’empare du monde riche des enluminures.
Les couleurs, les formes, la rêverie déployées se confrontent à la grisaille du monastère. C’est cette déchirure sensible et de toute beauté, sous les mains de Manara et sa fille (coloriste de cet album) qui anime le frère Guillaume de Baskerville. Cela renforce son désir de connaître la vérité.
Le chef d’oeuvre d’Umberto Eco a rencontré un franc succès et le film de Jean-Jacques Annaud amplifié la renommée de cette histoire, en lui donnant un aspect visuel. Il est intéressant de voir le travail de Manara en regard de cette adaptation cinématographique. Face au Sean Connery du grand écran, le frère Guillaume de Baskerville prend les traits de Marlon Brando. Face au certain réalisme et au traitement policier du film, la BD explore tout le domaine et donne de la profondeur aux lieux. Le monastère semble un territoire sans fin, ce qui augmente la difficulté de résoudre cette enquête. Et il y a bien sûr la capacité de l’auteur de BD a mettre en scène et en image les rêves. Les peurs, les fantasmes et les croyances, tout ce qui habite le coeur des personnages, prennent forme et là encore, les couleurs jouent sur la confrontation et la déchirure intime vécue.
Le texte, qui est tiré du roman original, est beau et fort. Les dialogues, de l'auteur, sont très en deçà... Une œuvre qui n'apporte pas grand-chose quand on a lu le livre ou même vu le film.
A la demande des héritiers d’Umberto Eco, Milo Manara, dessinateur et scénariste italien, reconnu comme un véritable génie du Neuvième art, a eu carte blanche pour revisiter le célèbre roman Le Nom de la Rose. Ce premier tome s’ouvre sur Umberto Eco lui-même s’adressant au lecteur, dessiné dans un noir et blanc classe. Commence ensuite l’intrigue médiévale avec l’arrivée de Guillaume et d’Adso à l’abbaye. Comme dans le roman, cette BD est une véritable ode au livre, mais également aux dessins des enlumineurs qui sont, si l’on y réfléchit, les ancêtres de nos bandes-dessinées.
Les personnages sont vivants et très expressifs. J’ai adoré suivre Adso, le jeune narrateur. Les magnifiques dessins retranscrivent parfaitement sa vision du monde naïve, émerveillée et impressionnable. Guillaume de Baskerville, à qui Milo Manara a donné les traits de Marlon Brando jeune détonne dans cet univers sombre, empreint d’intolérance, d’ignorance et de fanatisme. L’atmosphère sombre, mystique et angoissante du roman transparaît dans chacune des planches. L’auteur, de plus, a eu l’intelligence de reprendre en grande partie les superbes textes et dialogues d’Umberto Eco, nous offrant ainsi une adaptation très réussie de ce monument de la littérature. J’ai été ravie de le redécouvrir ce chef-d’œuvre et ai hâte de lire le tome 2.
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