"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je commande une pile de livres et là se trouve celui-ci le titre me tente bien en lisant les quelques lignes du résumé sur le livre : "Chaque matin, Mélanie attend dans sa cellule qu'on l'emmène en cours. Quand on vient la chercher, le sergent Parks tient son arme braquée sur elle pendant que deux gardes la sanglent sur un fauteuil . Elle dit en plaisantant qu'elle ne mordra pas. Mais ça ne les fait pas rire. Mélanie est une petite fille très particulière ..." , je m'attends un livre fantastique, après tout sur la couverture jaune juste une ombre de petite fille.
J'ouvre le livre et peu à peu, je découvre que cela n'a rien à voir avec ce que je m'attendais... On est en Angleterre une contamination biologique a zombifié pratiquement toute la population de la planète, quelques rescapes enfermes font de la recherche biologique sur certains enfants qui sont pas tout a fait des zombies dits des affams mais qui apprennent, parlent et ressentent ... Tout d'abord on decouvre les personnages , ceux qui survivront plus tard lors de l'attaque de la base Melanie pas encore une affams mais une petite fille qui apprend et qui s'est attachée à sa maitresse Mlle Justineau , elle aussi à de l'affection pour ses enfants qui en sont pas vraiment et particulierement pour Melanie , il y a le Sergent Parks militaire qui parait froid et n'a aucune confiance en Melanie et ce qu'elle l'est , petit à petit leur relation va dans leur course pour survivre se transformer , il y a le bleu Gallagher et la scientifique prete à tout pour trouver un remede le professeur Cadwell .
J'avoue que je rehausse ma note (comme même quelques pages un peu longue et une fin qui m'a laissée dubitative ..) car si j'avais su de quoi parler ce livre je l'aurai pas acheté , les "ahhh" , les "grrr" , les "c'est la fin du monde" , le sang , le cote scientifique m'enervent à un haut point , rien de nouveau toujours la meme chose ... Mais il n'y a pas que cela dans ce livre, il a des sentiments en bien et en mal selon les personnages, il y a de la réflexion, pas mal de questionnement ...Donc bravo à cet auteur qui a réussi à me faire apprécier un style d'histoire, de livre (ou autres d'ailleurs) que d'habitude, je fuis comme je fuirais un zombie
Un excellent roman apocalyptique. Le monde à été décimé par un virus. Il reste des survivants, notamment un complexe de recherche qui s'intéresse à des enfants aux dons particuliers. Le rythme est soutenu, pas de temps morts dans ce thriller. Une belle surprise.
Chronique précédemment publiée sur le blog sambabd.be
Il était une fois deux étranges personnages, Mike Carey, scénariste et Peter Gross, dessinateur, accompagnés de leur fidèle coloriste Fabien Alquier (en fait, ça fait trois, non ?). Ces sympathiques artistes s’étaient mis en tête d’offrir à leurs contemporains une œuvre aussi belle qu’originale. Pour ce faire ils durent créer un monde doté de sa propre topographie, son histoire, sa mythologie ou encore ses religions. Les personnages de leur récit évoluaient dans un monde proche de notre moyen-âge, empreint de magie et autres sorcelleries.
Pour illustrer cette histoire, ils utilisèrent des tons chauds et une matière rappelant les parchemins et autres cuirs très courant en ces temps reculés. La précision du trait renforcée par le travail impeccable des couleurs (et de la matière, j’insiste vraiment) appliquée à des faciès un peu caricaturaux (mais jamais trop), l’horrible cuisinier par exemple, donnaient une cohérence et une forte originalité à l’ensemble tout en servant parfaitement le propos du conte. Les visages, les détails architecturaux ou d’intérieurs, les angles de vue, les cadrages et tout le reste étaient un régal pour les papilles oculaires des lecteurs…
L’histoire à proprement parler, celle d’un enfant vendu comme esclave par sa mère et qui allait essayer, dans un premier temps, de survivre à sa nouvelle condition, suivait son cours sans être particulièrement haletante. Il faut dire que nos amis conteurs avaient beaucoup de choses à faire découvrir à leur public pour que tous pussent entrevoir et appréhender au mieux leur univers. Ils mirent donc en place peu à peu tous les éléments de leur création à coups de digressions mythologico-historiques pendant que leur héros, le jeune Moth, s’adaptait au mieux à son hostile environnement...
Quant à savoir si nos trois ménestrels (si, si, un coloriste de cette qualité ça compte bien comme « un ») vécurent heureux et firent beaucoup de petits tomes, l’histoire ne le mentionne pas encore, mais, pour ma part, je l’espère sincèrement.
On suit donc l’histoire de Mélanie, 10 ans, dans ce qui semble être notre monde en version apocalyptique. Les personnages importants ne sont pas nombreux ce qui permet de bien les connaître. Même si Mélanie est la narratrice principale, on alterne entre les points de vue des personnages ce qui est plutôt agréable. Au début être dans la tête de Melanie ça m’a fait un peu penser à Artemis Fowl (un méchant qui a tout du génie, le héros c’est le méchant de l’histoire)
Qu’en est-il de ses dons ? Ils sont en lien direct avec ceux de Pandore et sa célèbre boîte qu’il ne faut pas ouvrir.
Dans la mythologie grecque, Prométhée vola le feu aux Dieux pour le donner aux hommes. Pour se venger, Zeus ordonna à Vulcain de créer une femme faite de terre et d’eau. Elle reçut des Dieux de nombreux dons : beauté, flatterie, amabilité, adresse, grâce, intelligence, mais aussi l’art de la tromperie et de la séduction. Ils lui donnèrent le nom de Pandore, qui en grec signifie « doté de tous les dons ». Elle fut ensuite envoyée chez Prométhée. Epiméthée, le frère de celui-ci, se laissa séduire et finit par l’épouser. Le jour de leur mariage, on remit à Pandore une jarre dans laquelle se trouvaient tous les maux de l’humanité. On lui interdit de l’ouvrir. Par curiosité, elle ne respecta pas la condition et tous les maux s’évadèrent pour se répandre sur la Terre. Seule l’espérance resta au fond du récipient, ne permettant donc même pas aux hommes de supporter les malheurs qui s’abattaient sur eux.
Elle est en contact avec d’autres enfants qui apparemment ne sont pas aussi doués qu’elle. Sa réflexion m’a surprise car elle est parfois très mature et parfois enfantine. Après avoir cru que l’histoire allait se borner à tester les dons des enfants en salle de classe l’élément déclencheur de l’histoire fait que cela se transforme en road trip un peu spécial. Et là on a du coup plein d’actions, des découvertes, des rencontres, bref on n’a pas le temps de s’ennuyer.
La fin m’a agréablement surprise car je ne voyais pas trop ou on allait pouvoir en venir et elle est juste parfaite.
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