"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un incontournable si on veut découvrir l'origine du mythe des vampires qui a colonisé la littérature. Les regards croisés des personnages nous invitent au fur et à mesure à basculer dans l'univers fantastique.
Une lecture scotchante et glaçante à certains moments. On se demande si Jonathan Harker va parvenir à échapper à Dracula, à moins que ce ne soit Dracula qui parvienne à échapper à la traque lancée contre lui?
La nuit appartient au tigre de Michel honaker
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Premières phrases : »Le monde appartient aux hommes, mais la nuit, appartient au Tigre. Elle est mon alliée. Ma compagne. »
Le livre s’ouvre sur l’arrivée de Derek Ardo, ancien militaires des forces spéciales, dans le petit village indien d’Aramsha.
Ayant décidé de changer de vie et faire entrer les livres là où ils ne sont que rarement. Le voilà donc à la tête d’une médiathèque dans le nouveau quartier en construction de la petite ville.
Mais ce quartier est l’ancien territoire, d’un tigre, du Tigre « Il est Akhil, le seigneur roi » L’animal laissera explosé sa colère et sa haine des hommes en usant de cruauté et en semant la mort.
La traque sera la seule issue, ….
La lisière entre la jungle et le monde dit civilisé est mince et pourtant, sa place est majeur dans ce texte vivant et haletant.
Lisière tantôt matérielle, tantôt psychologique.
Le texte et court, vraiment facile à lire, je l’ai lu d’une traite. Un pur moment de lecture plaisir. Un livre que je porterais longtemps en moi. A offrir et à méditer
Emma aime :
-être totalement happé dès les premiers mots
-les passages où le tigre prend la parole
-La présence des deux femmes fortes et libres
-avoir à nouveau 10 ans et revivre le « Livre de la jungle »
Un bon policier jeunesse. Un enquêteur cultivé et un brin provocateur, accompagné de son fidèle et parfois irrespectueux serviteur, poursuit un mystérieux assassin - un démon ?- dans Venise. Nous avons tous les ingrédients pour passer un bon moment : de l'humour, du suspense, la visite d'une ville fantastique, l'évocation de l'artiste Léonard de Vinci, et un amour blessé.
J’ai découvert Michel Honaker avec une réécriture de conte, Carabosse, et c’est avec une réécriture d’une pièce de théâtre, La tempête de William Shakespeare, que je poursuis ma découverte de l’auteur. Je dois avouer n’avoir jamais lu l’œuvre originale et ne pourrai donc pas parler de la fidélité de cette réécriture.
Ghost City est une ville fantôme perdue dans le désert qui n’apparaît aux yeux de certaines personnes que lorsque Prospéro, juge auto-proclamé de la ville, ne le décide. Et laissez-moi vous dire que vous n’avez pas forcément envie de découvrir la ville qui s’apparente à une prison à ciel ouvert où sont reclus criminels, filles de joie et autres personnes peu recommandables.
Si la ville n’a pas besoin d’enfermer ses habitants, c’est que des forces surnaturelles sont en jeu, des forces contrôlées par notre juge qui veille à faire respecter la justice, du moins sa vision de la justice, parmi des personnes qui n’en ont jamais fait grand cas par le passé.
Le roman est assez court ce qui n’a pas permis à l’auteur de se lancer dans de longues descriptions. Mais, fort heureusement, cela ne l’a pas empêché de fixer rapidement le décor permettant aux lecteurs de se forger une image précise de la ville, de son atmosphère étouffante et de l’aura de mystère qui l’entoure.
On ressent en outre parfaitement le sentiment d’isolement et d’enfermement des habitants et même de Miranda dont le seul crime est d’être la fille du juge. Celle-ci va d’ailleurs prendre conscience, grâce au jeune Cow Boy Farley, des limites d’une vie sans liberté.
Ghost City est également une histoire d’amour entre deux personnes à la personnalité et au parcours diamétralement opposés. Miranda a ainsi vécu toute sa vie à l’écart du monde protégée par son père alors que Farley est un bourlingueur féru de liberté. Cette opposition des caractères se révèle intéressante puisqu’elle permet aux deux personnages d’évoluer au contact l’un de l’autre. On reste cependant dans un schéma classique d’amour au premier regard avec une relation assez chaste, fidèle aux histoires d’antan.
Heureusement, la romance n’est ici pas développée sur des pages et des pages. L’auteur vous épargne également les atermoiements d’une belle et jeune enamourée effacée et indécise. Miranda est certes une belle femme, mais elle a aussi un sacré caractère et n’hésite pas à se confronter à Farley, mais également à son père. Il n’est donc pas ici question d’une jeune demoiselle en détresse à sauver.
J’ai deviné assez rapidement certains éléments concernant la personnalité du juge et son passé puisque l’auteur distille quelques indices et que la trame narrative demeure assez classique. Cela ne m’a néanmoins pas dérangée outre mesure puisque le point fort de ce roman n’est pas le suspense, mais la réflexion qu’il permet d’opérer sur des thèmes comme la justice et sa mince frontière avec la vengeance, la rédemption, la liberté, l’avidité, la morale…
Enfin, j’ai été de nouveau charmée par la finesse et la beauté de la plume de Michel Honaker que je mets donc officiellement dans ma liste des auteurs à la belle plume aux côtés, entre autres, d’Amélie Nothomb et de Stéphane Soutoul.
En conclusion, j’aurais apprécié que l’auteur étoffe un peu plus son roman, mais force est de constater qu’il arrive en peu de pages à vous plonger totalement dans son récit. Cette histoire de ville fantôme érigée sur le principe de justice et de pénitence pour ceux qui ont fauté devrait plaire à toux ceux qui aiment les romans mêlant mystère, surnaturel, romance et qui aiment réfléchir à des notions universelles comme la justice.
Chronique sur https://lightandsmell.wordpress.com/2017/04/24/ghost-city-michel-honaker/
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