C'est un personnage à part entière et qui mérite notre attention. Maurice Rollinat (1846-1903) appartient à cette cohorte d'auteurs aujourd'hui
très injustement oubliés, alors qu'il nous faut reconnaître qu'ils font pleinement partie de l'histoire littéraire du xixe
siècle. S'il était quest...
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C'est un personnage à part entière et qui mérite notre attention. Maurice Rollinat (1846-1903) appartient à cette cohorte d'auteurs aujourd'hui
très injustement oubliés, alors qu'il nous faut reconnaître qu'ils font pleinement partie de l'histoire littéraire du xixe
siècle. S'il était question de
marquer ce parcours par quelques moments, peut-être faudrait-il simplement indiquer : quittant son Indre natale, Maurice Rollinat rejoint
Paris où l'on put souvent le voir et l'entendre au Chat noir, au piano
(qu'il maîtrisait avec brio, dit-on) exécuter ses propres poèmes en musique ou même ceux d'autres auteurs, comme Baudelaire, par exemple.
Puis fut un temps où ses poèmes furent l'objet d'une certaine et réelle
admiration, lorsque parut notamment en 1889, un recueil intitulé :
Les Névroses. Enfin, malade et sans doute usé, on l'a vu laisser loin derrière
lui ces années parisiennes et se retirer dans la Creuse où jusqu'à sa mort il
poursuivra son uvre, avant d'être emporté par la maladie, après plusieurs
tentatives de suicide.