"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
VOolume : 8h05 – Lu par Loïc Richard
Lors d’un accident de train le pianiste Stephen Orlac perd ses mains. Un chirurgien controversé pour sa modernité débridée lui en greffe de nouvelles. Puis la vie du couple Orlac se transforme en enfer : crimes qui lui sont imputés, apparitions fantomatiques, des objets qui disparaissent alors qu’ils sont soigneusement enfermés...
Un roman déjà lu souvent, pour avoir eu en cadeau il y a pas mal d’années le Bouquin Romans et Contes de Maurice Renard. Une histoire que j’aime beaucoup qui fleurte avec le scientifique, l’ésotérisme et le charlatanisme, façon début 20ème siècle avec un petit côté désuet qui préserve le mystère.
J’ai choisi cette écoute car Loïc Richard m’avait fait apprécier un roman difficile et que je pensais qu’il ne pourrait que donner vie à cette histoire et ce fut le cas ! Sa voix et ses intonations donnent vie à des personnalités distinctes et font apparaître des petits détails qui pourraient passer inaperçus en lecture classique.
Je suis toujours aussi fan de ses narrations !
#LesMainsdOrlac #NetGalleyFrance
Un court récit très bien écrit et une des premier essai de science fiction qui raconte, le meurtre d'un médecin croisé au retour d'un soldat devenu aveugle à qui ont a implanté des yeux ....particuliers .Evidemment , on ne peut en dire plus sans dévoiler l'intrigue .
J'ai beaucoup aimé les descriptions très futuristes de ce que voit Lebris. On sent la fascination de la science propre à cette époque autour de l'électricité mais aussi l'automobile, les blessures et les pertes de la première guerre mondiale sont encore vives et le patriotisme omniprésent. Ecrit en 1922, voici un court roman d'anticipation bien agréable à lire malgré une fin un peu tronquée qui nous laisse sur notre faim.
Ce roman nous plonge, au départ, dans une histoire d’amour contrariée ; celle de Rita Ortofieri et de Charles Christiani. Leur idylle étant sans avenir possible : « Un Christiani et une Ortofieri ne pouvant s’aimer. » En effet l’inimitié ancestrale qui régnait entre les deux familles corses s’était conclue, presque cent ans plus tôt, par l’assassinat du quadrisaïeul de Charles Christiani par un ancêtre de Rita Ortofieri. Mais l’histoire tourne vite à l’intrigue policière. Car l’auteur, nous met bientôt en présence d’un matériau inconnu, la luminite : une sorte de verre optique doté d’une étrange capacité et qui pourrait bien permettre de remettre en cause l’identité de l’assassin du quadrisaïeul de Charles Christiani. En effet « …la luminite est une chose qui produit le résultat suivant : la lumière cheminant dans cette matière à une vitesse extrêmement freinée, on voit, de part et d’autre des plaques de luminite, ce qui se trouvait là jadis. Et plus la plaque est épaisse, plus le passé qu’elle montre est lointain, sur une face comme sur une autre. »
On pourrait dire, et cela de façon littérale, que grâce à ce matériau une fenêtre s’ouvre sur le passé.
Une découverte qui pousse ainsi l’amoureux, Charles Christiani, jeune historien, à mener une contre-enquête pour innocenter l’aïeul de celle qu’il aime.
Maurice Renard introduit un fait historique dans Le maître de la lumière : la tentative d’assassinat de Louis-Philippe par Fieschi en 1835, le même jour que le jour du crime.
Louis-Philippe fut l’objet de multiples tentatives d’assassinat durant tout son règne mais celle-ci fut l’une des plus spectaculaires. Elle se réfère à la fameuse « machine infernale » constituée de vingt-cinq canons de fusils juxtaposés et placée sur l'appui de la fenêtre d'une maison et qui fit de nombreuses victimes. L’attentat est relaté avec force détails par l’auteur qui s’appuie pour cela sur le tableau du peintre Lami, qui peignit la scène une dizaine d’années après l’évènement.
L’histoire rencontrant l’Histoire, mais sans doute plus qu’on ne pourrait le penser, car l’origine corse des protagonistes fera que finalement ce sera l’Histoire qui rencontrera l’histoire pour aboutir à un dénouement digne d’un roman d’Agatha Christie.
On peut déplorer quelques longueurs, mais l’explication pourrait être due au fait qu’à l’origine cette histoire fut publiée en feuilleton dans l’Intransigeant, en 1933, et qu’elle ne sortit sous forme de roman qu’à titre posthume, soit en 1947 ; l’auteur étant décédé en 1939.
Maurice Renard repose à l'île d'Oléron, au cimetière de Dolus-d'Oléron, où il séjournait régulièrement. Une plaque y est apposée. Notez que c’est également sur l’île d’Oléron que se noue l’intrigue amoureuse du roman.
Retrouvez moi sur mon blog: iletaitunefoisdeslectures.blogspot.com
Il n'y a pas que les romans, récits et biographies qui font rêver. La science sait également nous emporter à des milliers de lieues dans des songes insondables. Je recommande pour tous les étudiants en géologie ou les passionnés !
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