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1634, La Manche De vliegende hollander ou plus exactement « Le Hollandais Volant » est pris dans la tempête. Non il ne s’agit d’une adaptation de l’opéra éponyme de Richard Wagner mais de l’histoire d’Agnès, jeune fille de 16 ans qui vit ou plutôt qui tente de survivre dans les rues d’Amsterdam.
Une solution pour s’en sortir, vendre de l’épicine, une drogue hallucinogène issue de la desquamation de la peau de larves élevées à même celle d'un homme nommé le prêteur. Agnès sollicite ce terrible prêteur pour qu’il lui laisse 300 grammes d’épicine qu’elle pourra revendre en l’ayant coupée auparavant, celle-ci ayant des effets vraiment très violents quand elle est pure. A partir de maintenant la jeune fille dispose de cinq jours pour rapporter mille florins à cet homme, le reste de la vente lui revenant, sinon sa vie et son corps lui appartiendront.
Mais Agnès, également dépendante à cette drogue, va se faire doubler par le prêteur et devra user de subterfuges pour échapper à cet homme et ses sbires, même si cette fuite doit se faire sur un bateau, entravée au côté d’esclaves en partance pour les champs de canne à sucre outre-Atlantique…
C’est un étonnant scénario fait de chassés-croisés et de retours en arrière qui se déroule sous nos yeux en ouvrant cet album réalisé par Damien Marie et Karl Tollet. En effet parallèlement à l’histoire d’Agnès, se déroule en 1788, celle d’un homme Jack Stullman qui par l’intermédiaire de missives envoyées à sa bien-aimée, lui raconte sa fuite de France. Bien sûr, ces deux histoires sont évidemment liées.
Un très bel ouvrage en noir et blanc, que ce soient les scènes de rues à Amsterdam ou Londres ou bien celles en pleine mer à bord du navire, le rendu est vraiment magnifique et plein de profondeur.
Une belle réussite pour ces deux auteurs et cette jeune maison d’éditions, Kamiti.
Ce premier tome de la trilogie raconte comment dans les années 80, deux hommes, l’un est un peu un looser, un mécanicien a qui rien ne réussit, l’autre est un joueur invétéré au poker. Le premier est prêt à tout faire pour plaire à Norma, une belle femme, serveuse dans un bar. Le deuxième veut se refaire après une belle défaite qui l’a mis sur la paille. Le point commun, Hope, une ville de l’Amérique profonde.
Ce premier tome présente l’histoire, l’ambiance et les personnages dans un contexte intéressant, mêlant corruption, désir et bêtise paysanne. Nous nous retrouvons dans une petite ville des Etats-Unis, dont la principale source de revenus est l’agriculture certainement et les combats de chien. Au milieu se retrouve Cody, un mécanicien paumé amoureux d’une belle plante. Les personnages, en quelques cases sont cernés par le lecteur sans tomber dans le cliché. Autant dire que cette première partie est très intéressante et place bien le récit.
Au niveau du graphisme, ce n’est pas la grande innovation aussi bien pour le coup de crayon comme la mise en page, mais le travail est bien fait et les personnages sont soignés.
Ce premier tome est vraiment bon et ne demande qu’à continuer.
Voici le tome 2 de Welcome To Hope. De magnifiques dessins dans un univers violent, au coeur du Kansas. Le graphisme suffit à relater l'ambiance, l'atmosphère oppressante. La majeure partie de l'histoire se déroule dans l'ombre d'un bureau, d'un bar ou d'une grange, c'est très pesant. Le scénario est intéressant et les rebondissements nous traînent jusqu'à la fin, nous laissant sur notre faim.
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