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Il est des solitudes qu'on effleure.
Celle de cette petite fille dans un restaurant. Assise avec sa mère, elle la regarde s'isoler dans sa forteresse numérique. Son attention uniquement tournée sur son portable et sur ces mots qu'elle y déverse. Comme si ces mots ne pouvaient trouver le chemin que vers l'inconnu au loin. Comme si sa fille présence s'était faite infinie absence.
Il est des solitudes qu'on effleure mais qu'on ne peut s'empêcher de contempler. Le regard et le cœur infiniment serrés. Les paroles au bout des lèvres. Vouloir rassurer. Vouloir protéger. La narratrice fait partie de ces observateurs empathiques. Elle voit. Et elle nous raconte cette petite fille et son malheur.
C'est beau. C'est fort. C'est sensible. Et cela réveille tant de sentiments. L'espace de cette lecture. On est dans ce restaurant avec elles. Spectateurs de tout ce qui se joue d'infime.
Cet album, je l'ai rencontré par hasard. Lors de mes pérégrinations au salon du livre jeunesse. Immédiatement, j'ai été captée par ce titre. Cette petite fille qui dépasse à peine de la table et semble si triste. Évidemment, j'ai dû le ramener chez moi.
A la poésie des phrases de Marie-Francine Hébert répond celle des images de Laurianne Quentric. Des oiseaux. Des pétales qui s'envolent. Comme portés par le vent de la mélancolie. Des yeux souvenirs. Des nuages larmes.
Bref, vous l'aurez compris: je ne peux que vous recommander la délicatesse de cet ouvrage.
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