"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
oila un one shot maîtrisé de A à Z par Silvestri qui gère ici scénario et dessin.
L'histoire, mélange d'enquête et d'horreur, nous embarque au côté d'un duo improbable. Et si le déroulement n'a rien d'original, l'auteur arrive tout de même à nous tenir en haleine jusqu'à sa conclusion grâce à une suite de rebondissements.
Le nouveau méchant introduit pour l'occasion est bien écrit, et son origin story est cohérente et intéressante.
Un jeu de piste qu'il faudra lire jusqu'au bout avant de connaître le coupable et ses motivations.
Visuellement, c'est remarquable. Que ce soit les décors, les personnages ou les effets gores qui viennent ponctuer le récit.
Pour compléter le tout, urban propose une postface écrite par l'auteur lui-même (je le souligne car pour une fois, j'ai trouvé cela très intéressant!), et une galerie de couverture alternative plus belles les unes que les autres.
L'histoire se déroule à Gotham City, où des goules ressemblant au Joker sèment le chaos en perpétrant des décapitations. Batman, épaulé par le Joker lui-même, s'engage dans une mission pour les arrêter.
« Je te le dis, Batou, ça me troue. Tu te rends compte ? Toi et moi, main dans la main pour en découdre avec tous ceux qui nous reviennent pas ! La ville va craquer son slip ! J’en ai les larmes aux yeux ! »
Ce récit est ponctué de rebondissements et de suspense, explorant les thèmes de la perte, de la vengeance, de la folie, de la corruption et de la rédemption.
Dès les débuts, c'est une véritable prouesse graphique qui s'offre à nous ! Rien n'est laissé au hasard, chaque détail est travaillé dans une atmosphère sombre à souhait. Les contrastes et les jeux d'ombres nous immergent dans un Gotham inquiétant et menaçant. Tant Batman que le Joker sont impressionnants.
Pour accompagner une telle qualité graphique, un scénario à la hauteur était nécessaire, mettant en scène des personnages bien développés et permettant de ressentir toute la frustration de Bruce, qui doit s'allier à un Joker totalement dément et incontrôlable pour mener à bien sa mission.
Ce nouveau récit du Black Label, signé Marc Silvestri, nous propose une intrigue fort étonnante qui va nous plonger dans les profondeurs de Gotham pour un récit aux frontières de l'horreur.
Suite à de multiples enlèvements et d'étranges apparitions, les deux meilleurs ennemis de Gotham vont s'allier et jouer les sauveurs.
Nous découvrons un nouveau méchant qui se bat pour rétablir SA justice confrontée à un étonnant duo.
Mêlant enquête et horreur Silvestri nous offre un scénario accrocheur, distrayant avec une petite innovation agréable.
Graphiquement, le trait nerveux, sombre et dynamique de Silvestri est plaisant et sert à merveille le scénario.
En bref, voilà un one shot qui fait le taf en tout point !
Dans ce troisième épisode, nous retrouvons Estacado qui en apprend un peu plus sur son passé. Dans ce troisième opus, la psychologie du personnage est un peu plus poussée. Car ce personnage sombre se voit révéler un passé douloureux, un héritage dangereux, mais il cherche à comprendre car au fond de lui, il ressent qu’il y a du bon.
Le récit est, en dehors de l’attrait psychologique du personnage principal, assez plat et ennuyeux. Il manque un vrai suspense, de vrais dialogues, une vraie quête. C’est presque mauvais.
Graphiquement, la précipitation était de mise, et les détails sont bâclés. Les personnages ont les traits trop simplifiés, mais l’avantage c’est qu’à part Darkness et la fille-démon, il y a peu de personnages, vous évitant de vous perdre à cause du graphisme trop simple, sans décor.
The Darkness c’est aussi des pin-ups, mais le dessin manque de détails, et donc…
En somme, c’est assez mauvais, sans beaucoup d’intérêt.
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