"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La scène initiale pourrait faire penser au début d’un roman post-apocalyptique. Une catastrophe est arrivée, la famille de Vassili s’est réfugiée à la cave. Mais les jumelles manquent, confiées à leur grand-mère. Vassili doit les récupérer, au prix d’un périple qui réserve bien des surprises. Ce sont en effet des rêves chaotiques qui surgissent dans l’esprit embrumé de l’homme, alors que sa voiture est immobilisée par une crevaison. Et au coeur des rêves, des injonctions d’actions à accomplir lors de son réveil, tandis que des ennemis aussi spectraux que puissants et intimidants s’affrontent dans ce délire onirique.
L’histoire se construit ainsi tant bien que mal, noyant le rêveur autant que le lecteur, tant les retournements de situation et les allégations de personnages sont omniprésents et déroutants.
On pense un peu à Boulgakov, avec la folie démoniaque du Maître et Marguerite, sauf que l’humour s’immisçait dans les diableries, ce qui n’est pas vraiment le cas ici. Quelques allusions politiques émaillent le récit, noyées dans le magma de du récit abracadabrant.
Je n’ai pas vraiment adhéré au procédé narratif, déroutant puis ennuyeux dans sa répétition obsédante et délirante.
« F » de Luis Séabra,
On réalise vite qu'à travers son héros, avocat, devenu prisonnier par le fait d'un pouvoir arbitraire, l'auteur vous plonge dans un univers carcéral, lui même plongé dans un pays dictatorial... cela se veut mystérieux, alambiqué et en devient caricaturalement Kafkaïen... on tourne en rond... mais que faire d'autre dans la prison d’un pays lui-même prison ? Que faire d'autre dans un monde où tout le monde est prisonnier de tout le monde... où tout le monde se surveille et se trahit... Si le héros ne comprend pas très bien ce qui se passe, le lecteur non plus... et quand on en termine avec la dernière page de ce petit livre, on est bien content de recouvrer la liberté.
Jérôme Touzalin
A propos de la page 50 ;
Un monde carcéral, un homme, avocat, incarcéré sans raison, très peu d'informations à ce stade de la lecture. Que lui veut-on ? y a-t-il d'autres perspectives dans ce monde où les prisons, les expériences carcérales sur des cobayes humains, la délation érigée en seule règle de survie sont les seuls repères du lecteur.
Un petit goût pour moi de Kafka pour la littérature et "Z" pour le cinéma...
A ce stade de ma lecture, une certaine incompréhension dans ce que veut décrire Luis Seabra....
Avis d'explorateur de la page 50 (petit livre). C'est la fin de la première partie. On est (agréablement) perdu dans cet univers irréel ou futuriste, on ne sait pas trop pour l'instant ; une chose est sûre, c'est hors des codes classiques de narration. C'est original, ça déboussole, on ne comprend rien, et c'est le but de l'auteur. Mais une certitude demeure : la curiosité donne envie de voir où le chemin mène !
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