Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman emprunt de nostalgie.
Cela commence quant Teresa, la narratrice, s'apprête à rentrer en CP. Elle profite de son île, la mer, les longs étés et les hivers déserts avec en toile de fond l'histoire récente de l'Italie.
Une enfance pleine de liberté auprès d'une grand mère aimante, une soeur de trois ans son aînée qui aime lui donner des ordres, un père hédoniste et une mère engagée contre l'extrême-droite.
On va la suivre de son enfance à son adolescence puis à sa vie de femme.
Tout cela est agréablement écrit et je me suis reconnue dans cette enfance des années 70-80 avec des parents soixante-huitards qui vous laissent livrés à vous même ; un peu trop parfois.
On ressent la chaleur de l'Italie, les choix à faire et la difficulté de grandir.
Un coup de chapeau pour ce premier roman.
Italie, Toscane, fin des années 80, deux familles complètement différentes s'unissent pour créer un restaurant haut de gamme : la famille Sanfilippi avec Filippo comme chef de famille, politicien et la famille Biagini avec Sauro, éleveur de chevaux. Une union faites de conflits et de trahisons.
Mais, pourquoi "Le jardin des monstres" allez-vous me dire ? Un jardin dépeint avec majestuosité par Lorenza Pieri, un jardin plus connu sous le nom du "Jardin des Tarots" de Niki de Saint Phalle. Un jardin aux mille couleurs, aux mille formes, aux mille matériaux. Un jardin envahit de monstres plus incroyables les uns que les autres.
Cependant, les monstres ne se trouvent pas seulement dans le jardin de Niki mais aussi dans la tête des personnages, notamment Annamaria, fille de Sauro, qui a force d'avancer va apprendre de ses erreurs, du passage de l'adolescence à l'âge adulte, aidée bien entendu par Niki et son jardin.
Lorenza Pieri, comme dans son premier roman "J'avais une île" s'interroge sur la place de la femme dans la société italienne,, sur les liens d'amitié, sur le féminisme, sur le pouvoir des politiciens et surtout sur la thérapie par l'art. Avec, en parallèle, une sorte de biographie sur Niki de Saint Phalle.
Une nouvelle fois, Lorenza Pieri dévoile une grande saga familiale au coeur de l'Italie en mêlant avec grandeur et délicatesse le roman choral, le roman de formation et le roman d'art.
Un roman sans temps mort, à la plume fluide et ensoleillée, à l'odeur des cyprès de Toscane. Une seule envie en refermant ce roman : partir à la découverte du jardin des Tarots à Capalbio à la rencontre des monstres si sublimes de Niki de Saint Phalle.
Je n’avais pas lu le premier roman de Lorenza Pieri, et j’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans cette histoire, entre saga familiale et roman biographique autour de l’artiste Niki de Saint Phalle.
Beaucoup de thèmes y sont abordés, l’Art, la place des femmes, la thérapie, l’adolescence et les amours naissantes qui se cherchent.
Au final, on est emporté par son héroïne, Annamaria, qui grandit dans une Italie encore très machiste. Ce sont toujours, un peu les sujets, rencontrés dans l’Amie prodigieuse, mais qui restent universels et de toutes les époques.
Un joli moment de lecture, très intéressant pour ceux qui ne connaissent pas bien la vie de Niki de Saint Phalle.
Saga familiale, roman initiatique, hommage à l’artiste engagée Niki de Saint-Phalle, Le Jardin des Monstres est le second roman de l’autrice italienne Lorenza Pieri.
A la fin des années 1980, dans le village toscan de La Maremme, deux familles s’unissent pour créer une affaire commerciale : Sauro Biagini, éleveur de chevaux, et Filippo Sanfilippi, politicien, ouvrent un restaurant huppé proposant des randonnées équestres. Mais des conflits et tensions apparaissent car la famille de Sauro est exploitée, notamment son épouse Myriam et sa fille Annamaria qui n’a que quatorze ans mais doit servir en salle et s’occuper des chevaux. Annamaria manque de confiance en elle, surtout face à Lisa, la fille de Filippo qu’elle envie et admire. Jusqu’à ce qu’elle découvre dans le voisinage le Jardin des Tarots, une création de la plasticienne Niki de Saint-Phalle.
Le passage de l’adolescence à l’âge adulte est une période difficile pour beaucoup, à l’instar d’Annamaria, la jeune héroïne de ce récit initiatique. Quatorze ans au début du roman, quelques années de plus à la fin de celui-ci, un physique qu’elle juge disgracieux, Annamaria manque de confiance en elle et n’est pas de celle sur qui on se retourne, sauf pour se moquer. Mais elle est intelligente et surtout sensible et lumineuse à sa façon. Totalement opposée à son amie Lisa à qui tout réussi, Annamaria rêve d’échapper à son destin. Sa rencontre avec Niki de Saint-Phalle, icône féministe transcendée par ses blessures, va changer sa vie. L’artiste s’est établie non loin de là, a engagé la cousine d’Annamaria comme assistante, et crée des sculptures gigantesques figurant les arcanes du tarot. Poursuivie par un lourd passé (Niki de Saint-Phalle a été abusée par son père à l’âge de onze ans), l’artiste souffre de problèmes psychologiques qu’elle exorcise en créant ses « monstres » de céramique. Touchée par cette jeune fille à qui la vie ne fait pas de cadeau, elle conseille Annamaria, lui montre la voie par laquelle elle pourra échapper à cette existence étriquée, à cette famille qui l’étouffe et à ses complexes qui l’empêchent d’avancer dans la vie.
Je cherchais un roman ensoleillé pour l’été, plus léger que mes lectures habituelles et je suis ravie de ce choix, car bien qu’il soit par certains sujets assez sombre, ce roman n’en est pas moins une saga familiale agréable à lire. J’ai suivi avec plaisir l’histoire tortueuse de la famille Biagini, les trahisons, les tromperies, les frasques de Saverio et les tourments d’Annamaria. J’ai surtout apprécié la façon dont l’auteure a mis en scène l’artiste engagée Niki de Saint-Phalle, mêlant avec brio réalité et fiction. J’en ai appris beaucoup plus sur cette artiste et me suis véritablement intéressée à son oeuvre.
De nombreux thèmes sont abordés dans ce livre : la place des femmes dans la société italienne, le féminisme, l’épanouissement personnel, l’amour, l’amitié, la thérapie par l’art… Le style de l’auteur demande toutefois une certaine concentration: je n’ai trouvé à ce livre aucun temps mort, aucune longueur mais de nombreux personnages, notamment au début avec lesquelles il faut se familiariser rapidement au risque de perdre le fil. J’ai vraiment apprécié cette lecture qui de prime abord n’était pas faite pour moi, comme quoi il ne faut pas hésiter à sortir de sa zone de confort!
Un grand merci aux Editions Préludes, via Netgalley pour cette lecture passionnante!
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !