"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il s'agit d'un premier roman et d'une très belle découverte !
Je me suis vite attachée à Gabrielle, au caractère bien trempé. Une histoire bâtie comme un puzzle avec des épisodes de la vie de Gabrielle à des âges différents : de sa naissance très prématurée en passant par son enfance consacrée à sa passion pour la GRS puis à son adolescence et son apprentissage de la féminité et de la séduction. On découvre aussi que Gabrielle a enfoui de lourds secrets qui la dévorent ...
Un coup de cœur et une autrice que je vais suivre.
Encore une jolie découverte grâce aux @68premieresfois ! J’ai beaucoup apprécié cette lecture à l’écriture sensible et délicate.
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J’ai été touché par Gabrielle, adolescente dans le roman, sa vie commence difficilement lorsqu’elle naît prématurément, à cela s’ajoute des problèmes de santé qui lui valent des moqueries de la part de ses camarades et de ses cousines.
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J’ai apprécié le lien qui l'unit à son arrière-grand-mère et j’ai trouvé ça très touchant. Parmi les sujets principaux, les corps et le deuil, deux sujets compliqués qui vont rendre cette histoire vraiment touchante.
Ce roman d’apprentissage, ce roman de la fraîcheur, de l’innocence et de sa perte, de l’enfance d’une grande prématurée et de son combat pour la vie, est magnifiquement écrit. Poétique, touchant, tendre et dur à la fois, il nous plonge dans la vie de Gabrielle, qui, forte de ses faiblesses (puisque ce sont elles qui la poussent à aller plus loin, plus haut, plus courageusement que d’autres), sait ce qu’elle veut et est intransigeante avec le reste. Elle va vivre le deuil, le passage de l’enfance à l’âge adulte, la déception, les compétitions et le don de soi et va chuter, puis se relever, avec la force dont elle a fait preuve à la naissance. Une renaissance en quelque sorte… Un ouvrage magnifique et un message d’espoir.
"Les maisons vides" est un roman à la structure particulière qui alterne des chapitres numérotés en chiffres arabes et les autres en chiffres romains. On y suit ainsi en alternance la vie de Gabrielle de sa naissance à ses 13 ans, puis sa vie de 13 à 16 ans. Entre, s'intercalent le récit de deux clowns intervenant auprès d'enfants hospitalisés et dont le lien ne se fait qu'à la toute fin. Gabrielle est une enfant prématurée qui dès le début de son existence doit se battre pour vivre. Elle grandit cependant comme tous les enfants (ou presque !) si ce n'est un problème à la hanche qui la fait boiter et dont les autres enfants se moquent. Pour résoudre ce défaut physique, on lui conseille la danse, ce sera la gymnastique, discipline où elle excelle. Plus que tout, Gabrielle a une affection immense pour Maria, son arrière grand-mère dont le décès, quand elle a 13 ans est un véritable drame. A partir de là, Gabrielle part à la dérive...
C'est un récit vraiment étrange. Gabrielle est une adolescente qui vit un peu hors de son monde. Difficile de la comprendre, de savoir qui elle est, même si la fin plutôt surprenante donne quelques clefs. Difficile aussi de s'y attacher. Le récit se lit facilement mais sans vraiment de moments forts avec des longueurs parfois. Avis mitigé.
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