"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Le vol du boomerang » est un roman, un peu dystopique qui vous fera voyager sur le seul pays continent, l’Australie et qui – surtout – vous apprendra plein de chose sur les aborigènes.
Porté par la plume très fluide et appréciable de Laurent Whale, ce livre m’a énormément plu pour les caractéristiques reprises ci-dessus. D’abord, pourquoi un roman « un peu » dystopique ? Parce que l’histoire pourrait en soi se dérouler à l’heure actuelle mais, dans le livre, l’Australie est en proie à des méga-feux. Ceux-ci engendrent des paysages de désolation, la mort de faune et de la flore et la migration de quantités d’habitants, laissant tout derrière eux et tentant de refaire leur vie dans d’autres lieux.
Nous nous souvenons tous des terribles incendies qui ont eu lieu fin 2019 – début 2020 durant lesquels des centaines de milliers d’hectares ont été détruits, des milliers de gens déplacés et où les militaires ont été appelés afin de tenter de maintenir l’ordre. Finalement, fiction et réalité ne sont jamais très éloignées…
Ensuite, j’ai beaucoup aimé que le récit prenne place en Australie, hélas, bien trop souvent absente de mes lectures malgré mon attrait certain pour ce continent. A maintes reprises, j’ai eu l’impression d’être moi-même là-bas, immergée dans ces paysages souvent désertiques, accaparée par la chaleur ou le corps fouetté par le sable charrié par les vents.
De plus, Laurent Whale offre par ce roman un très bel hommage aux aborigènes, qui ont été et sont encore trop souvent omis des livres d’histoire mais aussi des livres en général tout simplement.
En plus de s’y initier à cette culture, on ne peut s’empêcher de s’attacher beaucoup au personnage principal de Jimmy Stonefire, génie aborigène pour qui la reconnaissance des siens et par les siens demeure son but premier.
Bref, vous l’aurez compris : ce roman m’a beaucoup touchée. Sorti début février, un peu de façon trop discrète je trouve, il mérite pourtant d’être mis en lumière !
Direction l'Australie, une Australie presque dystopique en proie à des mégafeux qui poussent à l'exode vers l'Est et le Nord des milliers de réfugiés climatiques. C'est dans ce chaos qui exacerbent les tensions préexistantes entre Aborigènes et Blancs que l'on fait connaissance avec Jimmy Stonefire, le héros du roman est un vrai héros positif : brillant étudiant ingénieur alors que ses origines aborigènes ne le prédestinaient pas à un tel parcours universitaire, il a décidé de participer au Bridgestone World Solar Challenge, course folle traversant l'Australie Nord-Sud, 3300 km de Darwin à Adélaïde, réservée aux véhicules propulsées à l'énergie solaire.
Jimmy Stonefire est incroyablement attachant. On prend immédiatement cause pour lui, on veut à tout prix qu'il réussisse dans sa quête qui dépasse son seul succès personnel : apporter de la lumière sur son peuple longtemps discriminé et toujours en proie à un vif racisme depuis l'accès à la citoyenneté décrétée en 1967, montrer de quoi les Aborigènes sont capables au-delà des stéréotypes, toujours dans une esprit optimiste et pur, jamais avec d'aigres visées revanchardes. Que ce soit lorsqu'il construit son bolide Ngiyari ( mot anangu désignant un petit lézard aussi préhistorique, symbole de résilience et détermination ) ou lorsqu'il conduit une fois la course lancée, on l'aime !
Le destin de Jimmy va en croiser d'autres, tout aussi en marche : celui de Tony, routard français à bord de son Mack Titan, road train surpuissant ; celui de la famille de réfugiés climatiques, les Sweeger. Si l'enchâssement narratif de ces différents parcours est parfois un peu confus, la lecture reste très plaisante, sans doute parce que l'auteur parsème son aventure de nombreuses ouvertures sur la culture aborigène. Idéal pour une initiation au « Temps du rêve », « Tjukurrpa » avec sa mythologie et sa vision d'un monde faisant interagir sans hiérarchie toutes formes de vie, animale, végétale comme humaine. J'ai appris plein de choses.
On sent la sincérité enthousiaste de Laurent Whale à partager son amour pour la culture aborigène tout en alertant de façon très directe sur les conséquences désastreuses liées au réchauffement climatique. Son roman possède une fraicheur presque naïve qui place le lecteur en empathie avec la trajectoire de Jimmy, les pages se tournent toutes seules, surtout dans un dernier tiers pied au plancher vraiment réussi qui nous fait vivre les embuches de la course.
Dommage que cette immédiate bienveillance s'accompagne d'un manichéisme un peu trop appuyé, notamment avec le personnage de l'horrible doyen qui doit - ou pas - accorder une bourse dont dépend le héros pour payer les frais d'inscription à la source. de même, les relations entre lui et le personnage de Nancy sont quelque peu téléphonées, là où un peu plus de complexité aurait pu apporter plus de densité au récit. Reste un roman d'aventures très divertissant avec en fond une réflexion juste sur notre monde actuel.
Sur la face atlantique de la Namibie, Skeleton Coast, champs de récifs noyés de brouillard et d'ossements de cétacés. Richard Granger y a élu refuge, il recherche sa fille, médecin humanitaire, disparue en Afrique. Il s'embarque dans la forêt équatoriale, ou il va découvrir des choses horribles.
L'idée du récit était intéressante, un homme qui recherche sa fille en Afrique Equatoriale sous fond de corruption généralisée, l'exploitation des richesses minière aux dépens des habitants, et le côté écologique du pays ou personne ne respecte rien au lieu de préserver les lieux naturels.
Mais je n'ai pas aimé dans ce livre, un récit très lent, son aventure dans la forêt est très confuse, ça tourne en rond, et puis arrive un rebondissement, mais cela arrive comme un cheveu dans la soupe, je n'ai pas compris.
Cela était très difficile de le finir, je me suis fait violence car je voulais vraiment être objective pour en parler, je déteste me forcer à lire, franchement, j'ai hésité à l'abandonner, mais je l'ai terminée, mais je me suis beaucoup ennuyée.
C'est une déception, je n'ai pas réussi à être embarquer dans le contexte de l'histoire, bien que j'aime le thème des disparitions, les aventures, l'écologie est un sujet passionnant. Mais cela n'a pas fonctionner avec moi
Cela arrive, ce n'est que mon humble avis, je suis sûr que beaucoup vont affectionner, mais moi ce n'est pas mon cas, on ne peut pas tout glorifier.
Je l'ai trouvé extrêmement long, les actions sont poussives et tiennent pas la route, et je n'y ai pas cru.
Aprés peut-être j'essayerais un autre titre de l'auteur, c'est vrai que l'écriture ne m'as aussi pas emballée, mais je fais toujours une deuxième tentative, on peut passer à côté d'un livre pour certaines raisons, mais dans un autre contexte, ça peut être différent.
Je remercie les Editions "Au diable Vauvert" qui m'ont permis de découvrir cet énigmatique thriller politico- écologique.
J'avoue que la singularité de la couverture ne m'aurait pas incité à acheter ce livre et pourtant ces mâchoires avides qui se referment
symbolisent bien la voracité de certains humains ! Un roman à découvrir ou plutôt à " dévorer " !
"Un scandale écologique ne peut s'accomplir qu'avec de puissantes protections " Politiciens corrompus, mercenaires sans états d'âmes et enfants soldats, ne connaissant que la cruauté, se côtoient dans cette intrigante aventure, où il est question de trafics illicites, de malversations, d'arrangements crapuleux.
L'action se situe en Afrique ( Namibie,Angola) où Richard Grangier, recherche sa fille, médecin dans une ONG , disparue depuis 5 ans . Les autorités aussi bien Françaises qu'Africaines, au lieu de l'aider, cherchent à l'éloigner, à le décourager. Pour quelles raisons les activités de sa fille dérangeaient-elles en hauts-lieux ? .
La quête de Richard a, bien malgré lui, déjà coûté trois vies.
Maintes fois il frôle la mort lors d'embuscades violentes. Qui lui tend des pièges ?
Maintes fois il rencontre des mains tendues qui le sortent d'un sale guêpier, comme cet étrange Joao, camionneur Angolais.
Pourquoi le chasseur kasinga le suit-il si discrètement, comme " possédé par une mission sacrée"
Vous l'aurez compris, tout est mouvement, précipitation, rapacité de multinationales, corruption, manipulations.
Il y a peu de place pour la rêverie, peu d'illusions sur la nature humaine : "l'opinion est si facilement manipulée "
un peu d'espoir tout de même grâce au dévouement de Richard et de sa fille et avec Kasinga, ce coureur de brousse ," qui est à la fois le vent,l'orage et la foudre"
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