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Manfred Fürbringer, ingénieur allemand, qui fut, au sortir de la guerre, un atout pour les Russes et les Américains qui se le sont disputés, est désormais intéressant pour Israël qui le kidnappe pour qu'il puisse entrer en contact avec d'anciens dignitaires nazis. Ensuite, ceux-ci seront exfiltrés d'Argentine et jugés en Israël.
Troisième et ultime tome de cette trilogie au scénario signé Franck Giroud et Laurent Galandon tandis que Olivier Martin dessine. Après L'agence et Le comité.
Et le panier de crabes des espions de tous les pays s'étend au Mossad particulièrement efficace quelques années après la guerre. Et dans ce tome, encore, il y a des retournements de situations, des imprévus, des couacs, des dommages collatéraux : on ne fait pas d'espionnage avec des bons sentiments, surtout lorsqu'il s'agit de traquer d'anciens nazis. Très rapide, vif, ce tome clôt une trilogie particulièrement intéressante et bien menée.
Dans tous les opus de la série, il y a des femmes fortes, qui souvent mènent les actions ou en sont des rouages essentiels, histoire de ne pas laisser la place uniquement aux hommes. Elles ne sont ni mieux ni pires que leurs collègues masculins, elles font leur job, même si certains aspects les rebutent particulièrement.
Bref, une trilogie d'espionnage bien faite, bien construite, digne des romans ou films du genre, qui réserve pas mal de surprises.
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