"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1939, Ewa fuit la Pologne envahie pour trouver asile en Lituanie. Leib, médecin, a assisté impuissant à l’anéantissement de Varsovie. Dans ce petit état balte, les réfugiés juifs tentent de reconstruire leur vie. Mais la menace d’une invasion plane et il faut repartir.
Toutes les ambassades ont fermé leurs portes. Sauf une : celle du Japon, où le consul Sugihara, agent de renseignement et diplomate, délivre des visas. Ewa, Leib et leurs amis du groupe des écrivains yiddishs doivent affronter les officiers de sécurité russes et la menace du goulag avant de pouvoir traverser le continent et la mer jusqu’au Pays du Soleil Levant. De là, destination Shangai, alors sous contrôle japonais, où, dans un ghetto sordide, ils survivent en espérant la libération et une nouvelle terre d’accueil…
À travers cette incroyable odyssée fondée sur des faits réels, le roman de Laurence Couquiaud, l’auteure de La Mémoire sous les vagues (Prix Femme actuelle) dévoile un pan ignoré de l’exil d’une partie de la communauté juive en Asie, évoquant la violence du déracinement mais aussi l’entraide aux confins du monde, ainsi qu’une poignante histoire d’amour, de résilience et d’émancipation. En toile de fond, le portrait du « Schindler japonais », Chiune Sugihara, qui paya cher son geste généreux.
Le Japon est un des rares pays dans lequel on doit encore se sentir dépaysé à l’heure d’une mondialisation qui aplanit toute les différences. C’est justement dans les mystères de ce pays que nous plonge Laurence Couquiaud avec son roman La mémoire sous les vagues.
Un roman qui aurait pu moins littérairement s’appeler la mémoire sous la boue car c’est sous celle qui a déferlé sur les côtes japonaises après le tsunami de 2011 que se cachera un secret de famille. Naviguant entre deux époques deux femmes liées par celui-ci feront face chacune dans leur temps à la difficulté de leur quotidien et de leur identité.
Quoi de commun entre Hukiko une photographe franco-japonaise et Kaneichi une célèbre geisha de Yokohama ? A plusieurs centaines d'années d’écart l’une partira à la recherche de sa grand-mère portée disparue et l’autre liera son destin à celui d’un jeune illustrateur anglais. Et c’est sous les vagues du passé que se révèlera le secret qui scellera le destin des deux femmes.
A la lecture de ce roman j’ai retrouvé tout ce qui fait le sel de l’Empire du soleil levant : sa délicatesse, ses subtilités, sa rigueur qui font qu’il exerce un tel attrait dans le monde. Quand la plume d’un auteur est aussi subtile et légère je suis souvent déçue que l’intrigue soit empesée et trop introspective, or ici pour mon plus grand bonheur rien de tel. Dès les premières pages j’ai non seulement été happée par l’histoire mais impressionnée par la finesse de l'écriture.
Ce roman fut une très belle découverte qui me donne envie d’en lire un peu plus de cette auteure qui toute gaijin qu’elle est a su saisir avec beaucoup d'intelligence ce qui fait la particularité et la beauté de ce pays et de sa culture.
Je remercie énormément les éditions Fayard pour l'envoi, via net galley, du très joli roman L'échappée douce de Laurence Couquiaud.
La nièce de Claire a gagné un week-end avec Callum, star du petit écran. Claire ne connait pas le personnage, elle ne regarde pas sa série mais elle accepte de remplacer sa nièce au pied levé.
Au lieu d'une adolescente, Callum retrouve donc une femme différente de lui, de son milieu. Ce qui devait être trois jours sous les projecteurs va devenir une parenthèse loin de tout.
Claire et Callum vont se découvrir, s'apprivoiser, et surtout Claire va emmener la star dans Paris, celui des habitants pas celui des touristes..
Une jolie échappée douce loin de tout.. Mais cela peut t'il durer après ses trois jours ??? Ou chacun devra t'il retourner à son quotidien ??
L'échappée douce est un roman qui m'a charmé de la première à la dernière page.
J'ai adoré ma lecture et surtout les petits coins de Paris où je n'irais surement jamais (cela fait quinze ans que je n'ai pas mis les pieds dans cette ville) mais qui ont l'air remplit de charme.
L'auteure nous fait vraiment découvrir un autre Paris, et cela est très appréciable.
Les personnages sont attachants même si au premier abord la star Callum m'a paru assez agaçante. En fait, en creusant un peu, en le découvrant, je me suis rendu compte qu'il était moins "Star" que je ne le pensais au premier abord. Il est déstabilisé par Claire et c'est un peu normal car il s'attendait à passer un week-end sous les feux des projecteurs avec une adolescente pas trois jours en compagnie d'une femme plus âgée que lui.
Claire est attachante même si elle n'est pas toujours facile à cerner ce qui me l'a parfois rendu agaçante.
Je dois quand même vous avouez que j'ai apprécié qu'ils m'agacent parfois, cela veut dire que ces deux personnages ne sont pas lisses. Ils ont des failles, des faiblesses, un passé et sont crédibles.
Je trouve que L'échappée douce est un très bon roman, captivant, et que j'ai refermé avec tristesse.
Je lui donne quatre étoiles
Avant tout, arrêtons-nous quelques instants sur ce titre.
C’est important un titre, non ? Et n’est ce pas tout aussi capital de savoir s’arrêter quelques instants ?
Le titre d’un livre donc. Parfois, il donne le ton, parfois il interpelle. Celui-ci, m’a tout de suite appelé. L’ÉCHAPPÉE DOUCE .
Il faut avouer que lorsque je débute ma lecture, le postulat de départ m’inquiète légèrement. On va suivre Claire, qui au pied levé, remplace sa nièce qui a gagné un week-end avec une star du petit écran. Le beau Callum.
On comprend ensuite que ce prétexte est là pour mieux nous entraîner à la suite de ces deux êtres, qui en se rencontrant, vont se révéler à eux même. Et se perdre peut-être un peu. Comme on s’enivre d’avoir trop dansé.
Nous partageons alors trois jours avec eux. Trois jours pour s’approcher et toucher du doigt les vérités intimes qui font des êtres des citadelles imprenables. Trois jours pour s’effleurer.
C’est l’histoire d’une parenthèse (dés)enchantée dans les rues de Paris. C’est l’histoire de quelques heures qui peuvent bouleverser une vie, . De ces moments où s’échapper de soi se mue en une urgence, au contact de la bonne personne. Celle qui rallume l’étincelle intime. Précieuse et interdite.
Laurence Couquiaud nous offre une mise à nue des âmes. La vérité d’un cœur qui bat. Les failles derrière les masques. Elle déconstruit pierre après pierre ce Paris trop touristique pour nous en révéler la véritable essence, dans ces cours cachées au regard et ses lieux insolites. La ville lumière n’en étincelle que plus fort, dévoilant elle aussi son cœur et sa belle substance. Cette ville, qui, comme les hommes, offre de nombreux visages pour peu que l’on veuille aller au-delà des apparences…
Ce livre est une vraie belle rencontre. De celles qui laissent quelque chose en nous. Un écho. Une réflexion.
Comme une envie de s’élancer. Sans se retourner.
Pour arriver enfin à s’échapper un peu.
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