"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Années 2010. Dans la jungle bolivienne, un commando de l'armée américaine traque les membres d'une expédition atteints d'un mystérieux virus... Au Texas, deux agents du FBI persuadent un condamné à mort de participer, en compagnie de onze autres prisonniers, à une expérience scientifique ultrasecrète.
Près d'un siècle plus tard. Une communauté a réchappé à l'apocalypse causée par l'invasion dévastatrice de mutants qui ont plongé le monde dans le chaos. Un jour, une jeune fille silencieuse et énigmatique se présente à la porte de la Colonie. Elle paraît à peine quatorze ans, mais elle en a plus de cent...
Avec un résumé pareil, je ne pouvais que céder à la tentation de lire ce pavé et grand bien m'a pris car j'ai adoré. Dès le premier chapitre je me suis plongée dans l'histoire. On suit le début de la catastrophe, où un groupe secret de l'armée américaine tente d'exploiter le virus découvert afin de créer une armée qui serait invincible. Évidemment les choses dégénèrent... et on se retrouve projeté un siècle plus tard avec un groupe de survivants hyper organisé. J'ai eu l'impression de lire deux livres en un du coup. J'ai adoré l'histoire même si à première vue on pourrait se dire que c'est du déjà vu, l'armée qui fait des expériences qui conduisent à la fin du monde... pourtant ça fonctionne. Il y a du rythme, du suspens, des personnages attachants et c'est immersif. Bref tous les ingrédients sont réunis pour une évasion livresque dans un monde chaotique où la survie n'est plus un jeu.
Anticipation ou science-fiction, « Le passage », premier tome d’une trilogie – Les douze (2013), La cité des miroirs (2017) – nous entraîne dans le thème fréquemment utilisée de la folie des hommes. Sujet d’autant d’actualité, que les recherches actuelles, souvent menées dans le secret, auront une incidence pour les générations futures.
Amérique du Nord, avant de devenir la « Fille de nulle part », Amy Harper Bellafonte, 6 ans est abandonnée par sa mère en total déliquescence, dans un couvent.
Dans le même temps, dans des coins reculés de la Bolivie, un virus fut découvert et expérimenté sur des condamnés à mort – la seule échappatoire pour ceux-ci - ; mais bien évidemment, l’armée responsable de ces essais, se voit débordée…Les prisonniers s’échappent, et débute ainsi l’apocalypse, tant redouté mais inéluctable de l’espèce humaine !
Deux parties bien distinctes, la première de nos jours, retrace l’origine de la Fille de nulle part et s’apparente à un thriller ; pour ensuite, « léger décalage » nous situer près d’un siècle plus tard, dans les affres d’une terre défigurée, livrée à des êtres assoiffés de sang. Bien longue, cette partie médiane du récit, et s’apparente aisément au film « Mad Max »… Pour enfin nous entraîner dans la fameuse lutte du bien et du mal.
Cette anticipation qui aboutit par le biais du cauchemar à une contre-utopie ; réserve malgré tout et grâce à l’analyse fine des personnages - transfert émotionnel du lecteur – la possibilité de recouvrir une planète débarrassée des infâmes « viruls » et ainsi rêver d’un monde meilleur…Mais est-ce possible ?
Certes une dystopie, dont nous en percevons les prémisses ; mais surtout un roman fantastique, qui malgré certaines lenteurs, nous dévoile - peut-être - le sort d’une société livrée à la dictature des hommes de sciences, avec notamment, un manque de déontologie à tous niveaux.
J’ai lu ce livre en mars 2015, mais j’ai tellement aimé ce bouquin, que j’ai très envie que vous découvriez mon avis. Plusieurs années après, je peux dire que c’est un coup de coeur ! J’en garde un souvenir vivace, même des années après.
Attirée par la couverture et le titre, je me suis retrouvée avec ce livre en mains et à la vue des 1265 pages j’ai hésité à l’acheter en me disant que ce serait peut-être long et fastidieux et par conséquent décevant.
Étant fan de romans futuristes et apocalyptiques, je ne pouvais pas passer à côté.
Ce livre est tout simplement grandiose. Il y a dix livres dans ce livre, dix styles de narration différents, on a peur pour les personnages, on craint de tourner la page, c’est terriblement humain, on y croit dur comme fer.
Les personnages ont une humanité à fleur de peau et leurs destins entrecroisés dans le temps renforcent les liens que se tissent.
J’ai été complètement happée par ce bouquin, plus moyen de lâcher cette intrigue. L’auteur a une plume très visuelle et nous embarque dans son univers.
Un univers construit de main de maître avec une très belle plume, qui tient en haleine du début à la fin.
L’auteur arrive à faire naître des émotions diverses et variées, passant par l’empathie, la tristesse au dégoût et la peur la plus effroyable. On ne sait jamais à quoi on va s’attendre et le titre n’est même pas indicateur de ce que l’on s’apprête à y découvrir…
Dans une première partie, on semble assister à un roman d’espionnage mêlé de drame et de science-fiction. Une première chute brutale et on se retrouve propulsé dans un futur aux allures moyenâgeuses dont la narration tire, il faut l’admettre, un petit peu en longueur au début, avec beaucoup de personnages dont les liens sont initialement fastidieux à mémoriser. L’action repart ensuite de plus belle avec la recherche des origines d’Amy, adolescente centenaire, en ces terres où pullulent des mutants sanguinaires.
La mystérieuse Amy ; qui est-elle ? Le personnage central, celle par qui, tout a (indépendamment de sa volonté) commencé et qui fera office de « messie » !
Malgré les 1265 pages, j’étais pressée d’arriver au bout pour en découvrir le dénouement !
J’ai parfois eu du mal à trouver le sommeil tant l’atmosphère était angoissante. Certains passages sont insoutenables et pourtant l’auteur nous laisse toujours un espoir et nous pousse à continuer notre lecture.
Pas mal de thèmes abordés, sont d’actualité, partiellement ou en totalité, même si l’auteur ne les aborde pas ouvertement, on se pose beaucoup de questions sur notre présent et la manière dont certaines choses sont gérées…
La fin m’a laissé sans voix …
Je n’ai qu’une chose à vous dire, foncez acheter ce livre, surtout si vous aimez les catastrophes, le post-apocalyptique et les expériences médicales…
Dans Le Passage, Justin Cronin avait imaginé un monde terrifiant, apparu à la suite d’une expérience gouvernementale ayant tourné à l’apocalypse. Aujourd’hui, l’aventure se poursuit à travers l’épopée des Douze, le deuxième volet de la trilogie monumentale de Justin Cronin.
De nos jours. Alors que le fléau déclenché par l’homme se déchaîne, trois étrangers naviguent au milieu du chaos. Lila, enceinte, est à ce point bouleversée par la propagation de la violence et de l’épidémie qu’elle continue de préparer l’arrivée de son enfant comme si de rien n’était, dans un monde dévasté. Kittridge, surnommé » Ultime combat à Denver » pour sa bravoure, est obligé de fuir pour échapper aux mutants viruls, armé mais seul et conscient qu’un plein d’essence ne le mènera pas bien loin. April, une adolescente à la volonté farouche, lutte, dans un paysage de ruines et de désolation, pour protéger son petit frère. Tous trois apprendront bientôt qu’ils n’ont pas été totalement abandonnés – et que l’espoir demeure, même au cœur de la plus sombre des nuits.
Cent ans plus tard. Amy et les siens – les héros du premier volet de la trilogie, qui se battaient dans Le Passage pour le salut de l’humanité – ignorent que les règles du jeu ont changé. L’ennemi a évolué. Les douze vampires modernes à l’origine de la prolifération des viruls ont donné naissance à un nouveau pouvoir occulte, incarné par le maléfique Horace Guilder, avec une vision de l’avenir infiniment plus effrayante encore. Si les Douze viennent à tomber, l’un de ceux qui se sont ligués pour les vaincre devra le payer de sa vie.
Le début est déstabilisant, car l’intrigue commence avec de nouveaux personnages aux prémices du virus…
Mais peu à peu, les chapitres défilent et les choses s’imbriquent parfaitement, avec une grande précision. On retrouve certains des personnages, l’auteur nous oblige à tisser des liens avec eux… On en découvre d’autres et l’intrigue prend de l’ampleur, le tout devient un chef d’œuvre.
Une fois de plus, l’auteur nous transporte dans ces ruines américaines aux alentours de l’an 2100.
Une immersion continue dans ce futur moyenâgeux où des factions militaires et esclavagistes tentent d’accaparer les dernières ressources.
La chasse aux douze « leaders viruls » est ouverte, chacun ayant ses priorités, Emy continuant son bonhomme d’évolution au sein de ces contrées apocalyptiques.
L’écriture de l’auteur est enivrante, le rythme transcendant et l’on se surprend à lire jusqu’à des heures avancées de la nuit tant les péripéties sont addictives !
Une suite à la hauteur de mes attentes !
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