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Joy Sorman

Joy Sorman
Née en 1973, Joy Sorman est l'autrice d'une dizaine de romans parmi lesquels, aux éditions Gallimard, Boys, boys, boys (prix de Flore 2005), Comme une bête (choix Goncourt de la Pologne, prix François Mauriac de l'Académie française 2012), La Peau de l'ours (prix Marguerite Puhl-Demange 201... Voir plus
Née en 1973, Joy Sorman est l'autrice d'une dizaine de romans parmi lesquels, aux éditions Gallimard, Boys, boys, boys (prix de Flore 2005), Comme une bête (choix Goncourt de la Pologne, prix François Mauriac de l'Académie française 2012), La Peau de l'ours (prix Marguerite Puhl-Demange 2015) et, au Seuil, Sciences de la vie (2017). En 2021 elle publie À la folie chez Flammarion, qui est un grand succès critique et public.

Avis sur cet auteur (43)

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    Couverture du livre « Sciences de la vie » de Joy Sorman aux éditions Seuil

    Sophie Wag sur Sciences de la vie de Joy Sorman

    Avis de la page 100!
    Ninon fait partie d'une longue lignée de femme ayant toute une maladie héréditaire rare. Sous une plume précise et fluide, l'auteur nous entraîne sur le parcours du combattant de cette jeune fille attachante. C'est bien écrit, c'est pertinent, on a hâte de connaitre l'issue...
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    Avis de la page 100!
    Ninon fait partie d'une longue lignée de femme ayant toute une maladie héréditaire rare. Sous une plume précise et fluide, l'auteur nous entraîne sur le parcours du combattant de cette jeune fille attachante. C'est bien écrit, c'est pertinent, on a hâte de connaitre l'issue de cette histoire!

    Chronique d'exploratrice de la rentrée:
    Sciences de la vie nous raconte l’histoire de Ninon, 17 ans, atteinte d’une maladie rare comme toutes les filles aînées de sa longue lignée. Esther, sa mère lui raconte toutes ces maladies et leurs symptômes chaque soir au lieu de lui lire des histoires. J’ai suivi avec intérêt les maladies décrites avec beaucoup de poésie mais j’ai constaté cependant quelques longueurs. Le parcours du combattant de l’adolescente est décrit avec beaucoup de réalisme qui ne sera pas sans rappeler à certains lecteurs les lourdeurs de la médecine classique lors d’un cas rare… Mon avis sur ce livre est donc mitigé. Le début est prenant puis, comme l’héroine face aux réactions des médecins, je fus prise d’ une certaine lassitude. Le sujet est original et intéressant, l’écriture agréable. L’auteur Joy Sorman a mis de la poésie dans un sujet grave.

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    Couverture du livre « La peau de l'ours » de Joy Sorman aux éditions Folio

    LIRE LIRE sur La peau de l'ours de Joy Sorman

    Qui de l'homme ou de l'ours est vraiment la bête féroce, sans âme, sans vie et sans cœur ? Récit en chassé-croisé sur la bestialité et l'humanité plus ou moins reconnues en chacun de nous tous.
    Roman aussi atypique qu'ingénieux ! Style fluide, fort et puissant. Très belle écriture !

    Qui de l'homme ou de l'ours est vraiment la bête féroce, sans âme, sans vie et sans cœur ? Récit en chassé-croisé sur la bestialité et l'humanité plus ou moins reconnues en chacun de nous tous.
    Roman aussi atypique qu'ingénieux ! Style fluide, fort et puissant. Très belle écriture !

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    Couverture du livre « La peau de l'ours » de Joy Sorman aux éditions Folio

    Jean-Paul Degache sur La peau de l'ours de Joy Sorman

    Tout au long de ce livre, le lecteur se demande où cela peut bien se passer. Jamais l’auteure ne le précise et c’est très bien comme cela puisque ce qu’elle raconte avec simplicité et talent, est une fable révélatrice de la nature humaine, de toutes ses contradictions et surtout de ses rapports...
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    Tout au long de ce livre, le lecteur se demande où cela peut bien se passer. Jamais l’auteure ne le précise et c’est très bien comme cela puisque ce qu’elle raconte avec simplicité et talent, est une fable révélatrice de la nature humaine, de toutes ses contradictions et surtout de ses rapports avec les animaux, êtres si proches que nous maltraitons tellement.

    L’histoire commence dans les montagnes, dans un village où un pacte a été conclu avec les ours : au moindre problème, on chasse et on abat. Interdiction donc, pour l’ours, de s’approcher des enfants et des jeunes filles… mais il y a Suzanne que tous les hommes veulent épouser et qui ne pense qu’à s’occuper de la ferme et de ses 50 agneaux. Voilà qu’un soir, elle ne rentre pas : elle a rencontré l’ours, un ours brun de 3 m : « un lutteur trapu et massif, un monstre de robustesse : un torse, un dos, des pectoraux extraordinairement développés. »
    L’ours l’emmène dans sa tanière et Suzanne pense qu’elle va mourir mais l’animal la garde captive pendant 3 ans et la viole régulièrement. Lorsqu’elle est enfin délivrée par des bucherons, elle est avec un enfant-ours, mi-homme, mi-bête ! Le retour au village est terrible, la cruauté des hommes n’ayant pas de limites.
    Passé ce début cruel, sauvage et rude, c’est l’enfant-ours qui raconte. Vendu à un montreur d’ours qui le rôde au spectacle en quelques jours, il confie : « Je deviens ours, dressé, montré, enchaîné, un ours pour les hommes » Il réalise la déchéance de l’ours détrôné par le lion pour le titre de roi des animaux. Il sent qu’il ne peut rien pour remédier à cela : « la lassitude a vitrifié chaque recoin de mon cœur. »
    Passant d’un propriétaire à un autre, notre narrateur connaît toutes les vicissitudes de la vie animale avec le combat dans une arène, un voyage en bateau : « l’océan bien plus hostile et imprévisible que toutes les forêts. » Revenu à terre, il raconte une longue pérégrination avant de découvrir la vie du cirque qui lui permet d’approcher des femmes, de les connaître et d’apprécier leur tendresse.
    Tout cela finit sur du béton : « Un paysage dur, qui écorche et abrase, un paysage froid qui a perdu la douceur de la piste, la chaleur de la paille qui tapissait ma cage, la souplesse de la terre boueuse du campement. » Devenu « un animal sous cloche », il note les réactions de visiteurs, entre provocation et cruauté avant l’arrivée d’Esther…

    Après avoir lu "La peau de l’ours", il est impossible de ne pas changer de regard devant notre façon de traiter les animaux … même avec les meilleures intentions du monde.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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    Couverture du livre « La peau de l'ours » de Joy Sorman aux éditions Folio

    Colette LORBAT sur La peau de l'ours de Joy Sorman

    J’ai découvert Joy Sorman avec « Comme une bête » où elle fouillait l’animalité de l’homme, son rapport à l’animal par le biais du conte. Avec La peau de l’ours, je retrouve la plume puissante et évocatrice de l’auteur
    J’ai eu une pensée pour « L’homme qui savait la langue des serpents » où les...
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    J’ai découvert Joy Sorman avec « Comme une bête » où elle fouillait l’animalité de l’homme, son rapport à l’animal par le biais du conte. Avec La peau de l’ours, je retrouve la plume puissante et évocatrice de l’auteur
    J’ai eu une pensée pour « L’homme qui savait la langue des serpents » où les femmes de la forêt tombent sous le charme des ours. Là, un ours a rompu le pacte en enlevant et en retenant prisonnière Suzanne la plus belle jeune fille du village. Lorsqu’elle est retrouvée, 3 ans plus tard, crottée avec un marmot mi-ours, mi-homme accroché à ses jambes, Suzanne n’a aucun amour à attendre des villageois et, surtout de sa famille. Elle est expédiée, pire que pécheresse « Une folle doublée d’une sorcière qui a couché avec un ours, une créature du diable enchaînée à ses instincts les plus vils, une déréglée sexuelle qui copule avec les bêtes et pervertit la marche du monde » dans un couvent et son rejeton « De moi on ne sait que faire, on n’a pas le cœur de me tuer » vendu à un montreur d’ours.
    Odyssée ponctuée de plusieurs propriétaires, de lumières et de spectacles… pour finir dans un zoo.
    Avec La peau de l’ours, nous sommes dans le corps et le cerveau de ce mi-homme mi-ours. Il est vu comme un ours, intelligent certes, mais un animal alors que lui se sent, par ses propres réflexions, ses actes réfléchis plus humain. De plus, il marche principalement sur ses pattes arrières.
    Joy Sorman questionne l’humain qui est dans l’animal et la bête qui est en nous. Issus du même règne, nous sommes si éloignés que toute réconciliation est vouée à l’échec. Cet ours en est l’illustration puisque monstre et classé dans les animaux.

    "La peau de l'ours" questionne sur la condition de l'homme, en même temps que sur celle de l'animal. D'un côté les hommes, comme ces visiteurs du zoo, "qui se demandent en observant l'ours ce qu'ils ont gagné en s'éloignant de l'ours, ou du singe, ou au contraire ce qu'ils ont perdu". De l'autre l'animal, puissant mais toujours condamné à lui être soumis. Qu'est-ce qui fait de nous des hommes ? Que reste-t-il en nous de l'animal ? Qu'est ce qu'un "monstre" ?
    J’ai aimé l’écriture nerveuse, imagée, charnelle, charpentée que j’avais découverte dans « Comme une bête ».
    J’ai lu ce livre-conte philosophique avec un très grand plaisir. Joy Sorman, je vous donne rendez-vous au prochain livre.

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