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J’ai toujours aimé les histoires de chevaliers, les romans de Chrétien de Troyes et les chevaliers de la Table Ronde. Adulte, j’ai lu « Don Quichotte » de Cervantes.
Aussi, ai-je eu envie de découvrir ce chevalier dont je n’avais jamais entendu parler : Tirant le Blanc. Chevalier espagnol dont Joanot Martorell (1413-1468), lui-même petit chevalier, nous conte le destin tout au long de 1000 pages.
Tirant le Blanc n’est pas un surhomme, il est en prise directe avec les réalités de la vie et les émotions qu’elle peut engendrer.
» C’est une grande consolation pour les malheureux que d’avoir des compagnons d’infortune, bien que mes maux, passés et à venir, soient sans équivalents dans le monde, car ce sont les plus terribles. Et votre amour, madame la Veuve, ne peut se comparer au mien, car le vôtre est descendant, il tombe et diminue peu à peu, alors que le mien est ascendant et naturel, il augment constamment et s’accroîtra jusqu’à ce qu’il ait atteint la béatitude, degré suprême, sur lequel il s’arrêtera, s’il peut y arriver, pour autant que la fortune le permette. »
« Tirant le Blanc » est une lecture exigeante, la préface détaillée m’a été d’un grand secours pour bien comprendre.
Je remercie Babelio, Masse Critique et les Editions Anacharsis pour cette découverte.
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