Jerome Tubiana

Jérôme Tubiana est diplômé du Centre de formation des journalistes de Paris et docteur en Études africaines. Il a travaillé particulièrement sur les conflits et les crises humanitaires que connaît la Corne de l'Afrique : au Darfour et au Tchad pour Action contre la faim, Médecins sans frontieres, 24 Hours for Darfur, l'USAID (agence des États-Unis pour le developpement). Il a aussi effectué des reportages au Sahara, au Proche-Orient, en Amérique latine et dans les régions polaires et publié de nombreux articles et photographies dans la presse française (Géo, National Geographic Magazine-France, Le Point, Libération) et étrangère (London Review of Books, Dispatches Magazine, etc.).

Avis sur cet auteur (1)

Couverture du livre « Guantanamo kid : l'histoire vraie de Mohammed El-Gorani » de Alexandre Franc et Jerome Tubiana aux éditions Dargaud

Evy Black sur Guantanamo kid : l'histoire vraie de Mohammed El-Gorani de Alexandre Franc - Jerome Tubiana

Je n'ai pas du tout adhéré cette histoire qui semble trop arrangé et bricolé pour faire larmoyer le lecteur.
Tout d'abord l'auteur, qui qualifie de "stupide" les lois saoudiennes excluant les étranger d'à peu près tout dans leur pays m'a gêné, pourquoi ne pas tout simplement dire que ce sont des lois racistes ?
Ensuite le coup du "Je n'ai pas prêté attention au 11septembre", vraiment ?
Alors qu'il se trouvait à ce moment au Pakistan, qui, comme tout les pays à majorité musulmans de l'époque ont fêté l'attentat ?
La mémoire de l'auteur (c'est un enfant mais faut pas exagéré non plu) semble bien sélective, quitte à travestir la réalité.
Côté dessin, je suis pas fan du noir et blanc en général mais ce qui m'a le plus gêné c'est que seul les américains sont mal dessiné, ils ressemblent tous à des caricature grossières du bonhomme de Malabar (on ne peut même pas dire que c'est comme ça qu'il les avaient imaginé, il les a fréquenté très longtemps (malheureusement) pour savoir qu'il ne ressemble pas tous au type des paquets de chewing-gum).

C'est assez rare que j'abandonne une BD, encore plus que je l'abandonne à la 22ème page. Mais après avoir remarqué tous ces petits défaut faussement innocent qui ont réalité l'unique but de dépeindre la fausse réalité qui voudrait qu'il y ai les vilains d'un côté et les gentils de l'autre, le tout sans aucune nuance, je ne pouvais pas continué à lire.