"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sixième et dernier tome de cette saga qui au départ ne devait être qu’une trilogie. Puerto Blanco est sous le feu des attaques des espagnols. Blackdog est sur l’île de diamant du Kashar. Ce dernier épisode réponds à toutes les questions que les cinq premiers albums ont posé. Entre piraterie, combats violents et magie, l’histoire est surprenante, et le dénouement aussi. Pour ma part, ce côté magique va trop loin, j’aurais préféré une explication plus intellectuelle de la superstition de ce diamant. Quant aux graphismes, autant certaines planches sont magnifiques, autant parfois, les visages sont mal faits, totalement différents, et ratés. Cet album reste mitigé même si le niveau reste bien au-dessus de la moyenne, mais il est en-deçà du niveau des cinq premiers épisodes.
J’aime malgré tout le travail de Jérémy mais Dufaux, sur le coup, s’est un peu vautré. Dommage…
Barracuda, introduction d'une histoire de piraterie avec des pistes intéressantes. Offerte lors des 24h de la bd ce titre même si pour le moment en dessous de "Long John Silver" par exemple est prometteur surtout pour qui aime les histoires des navires au pavillon à la tête de mort. A suivre!
Pour Blackdog le capitaine du Barracuda et son équipage, c'est l'euphorie après le fructueux abordage d'un navire espagnol. Certes, le capitaine de La Loya a réussi à sauver sa peau, au grand dam de Raffy le fils de Blackdog qui a juré de se venger, mais la prise est de taille. Non seulement, les pirates rentrent au port avec trois nobles espagnoles à vendre au marché des esclaves, mais en plus, ils détiennent une carte qui va les mener jusqu'au diamant du Kashar, une pierre qui attire toutes les convoitises malgré sa réputation de porter malheur.
Pour les prisonnières, le sort est moins clément. Doña Emilia Sanchez del Scubo, sa fille Maria et leur valet Emilio, déguisé en femme pour sauver sa peau, sont vendues aux enchères à Puerto Blanco. La lutte commence pour survivre sur cette île où se côtoient pirates, aventuriers et marchands d'esclaves qui ne connaissent que la loi du plus fort. Le plus chanceux est Emilio dont l'acquéreur a très vite découvert la supercherie mais qui le traite plutôt avec bienveillance. Doña Emilia, sauvée par une congrégation religieuse, meurt de chagrin tandis que sa fille, avilie, molestée, fouettée, est contrainte d'épouser Ferrango, le chef des marchands, après une tentative d'évasion où elle a tout de même réussi à blesser Raffy. Ce dernier doit donc rester sur la terre ferme tandis que son père reprend la mer vers le fabuleux diamant qui va faire sa fortune.
A l'abordage ! Le belge Jean Dufaux nous propose d'écumer les mers à bord du Barracuda où de sanguinaires pirates s'attaquent aux galions espagnols imprudents. Dans ce monde de la piraterie qui renvoie à l'enfance, à l'aventure et à la cruauté, cette BD est plutôt classique, sorte d'hommage de l'auteur à un univers qui l'a fait rêver enfant. Pour tout de même se démarquer, il a choisi de s'intéresser à la terre plus qu'à la mer. C'est donc à Puerto Blanco que se situe en grande partie l'action de ce premier tome. On va y suivre le destin de trois jeune gens : Raffy, fils de pirate et pirate lui-même, sanguinaire et bravache comme son père, Maria, belle, rebelle et combative fille d'un Grand d'Espagne et Emilio, sauvé grâce à une robe et des jupons. Animés par la haine et le désir de vengeance, ces trois-là nous promettent des aventures faites de larmes, de sueur et de sang.
Cette introduction est une belle réussite, due aussi aux dessins très réalistes de Jérémy. Les deux belges ont uni leurs forces et leur talent au service d'une histoire qui réunit tous les codes de cet univers violent et romantique à la fois. On aura plaisir à suivre le destin de ces trois héros forcés à survivre sur cette île inhospitalière, et bien sûr de l'équipage du Barracuda, à la poursuite de ce fameux diamant qui a porté malheur à toux ceux qui l'ont approché de trop près.
Ce cinquième tome est tout bonnement celui qui représente le mieux la mentalité, l’esprit de la piraterie. La convoitise du trésor, la trahison, la peur et le courage sont les maîtres mots de cet album qui nous permet de découvrir la quête du diamant et ce que sont prêts à faire des hommes et des femmes pour quelques secondes de son pouvoir.
Le Barracuda est de retour avec un Blackdog toujours aussi surprenant. Le récit est à lire d’une traite, l’ambiance est haletante, violente, et dans un long souffle chaud, vous refermerez le livre, avec une attitude époustouflée. L’histoire est pleine de rebondissements et saura vous divertir.
Le graphisme est réussi et les scènes de combat réalistes. On appréciera l’ambiance, l’atmosphère bien représentées dans chacune des ces pages. La couverture est magnifique avec un personnage dans la lumière de son avenir, sombre et parsemé d’embûches.
En somme, un très bon album, flamboyant.
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