"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est une histoire, qui prend aux tripes.
Libby et Jack affronte seul puis ensemble leurs propres monstres.
Les deux personnages principaux sont les seules personnages profonds de cette histoire.
Après le décor reste limité dans cette histoire. Mais, elle est quand même présente.
Le fond est quand même intéressante à certain moment.
La plume reste appréciable.
Claudine a dix-huit ans, une meilleure amie Saz, des vues sur un charmant garçon et une vie plutôt agréable en somme. Quand ses parents lui annoncent qu’ils se séparent (et qu’en plus, elle ne doit en parler à personne pendant quelques temps), le sol se dérobe sous ses pieds. Pour couronner le tout, son road-trip avec Saz est annulé. A la place, elle va devoir passer plus d’un mois avec sa mère, sur une île de Géorgie, où ne vivent qu’une poignée de personnes. Et si ce quotidien (presque en autarcie) était l’occasion de découvrir qui elle est vraiment ?
J’ai adoré Claudine, une jeune fille qui se cherche et qui va devenir une adulte lors de cet été magique. Elle rencontrera Jeremiah, un garçon de son âge qui n’a pas la vie facile. Sous ses airs de bad boy (mais pas trop), se cache une très belle personne. Les thématiques principales : le divorce, la perte de la virginité, le premier amour, l’amitié, sont abordées avec justesse.
Jennifer Niven décrit parfaitement les premiers émois, l’ascenseur émotionnel, la découverte de l’autre. J’ai été charmée par cette romance estivale (qui est en réalité bien plus que cela !). L’été de tous les possibles est un beau roman, de ceux que j’aurais aimé pouvoir lire à l’adolescence. A mettre d’urgence dans sa valise !
Ce roman jeunesse est une pépite ! J'ai adorée ! On s'attache à Libby Groby, cette adolescente en souffrance et qui pourtant va se montrer très forte tout au long du roman. Et puis, il y a Jack Masselin le tombeur du lycée qui lui cache sa maladie la prosopagnosie. On peut le dire que leur rencontre va être fracassante. On s'ennuie pas une seconde du début jusqu'à la fin !
Bonne lecture !
Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier sincèrement, et un million de fois, la maison d'édition Gallimard Jeunesse, de m'avoir envoyé ce roman, que dis-je, ce bijou ultraviolet, en service presse. Je suis honorée d'avoir pu rédiger cette chronique et je m'étais donné le défi de vous donner, à vous, l'envie de lire ce roman coûte que coûte, car je le dis en toute honnêteté : ce livre, C'est la vie. Ne rigolez pas avant d'avoir lu ce qui va suivre. Tous nos jours parfaits a fait de moi sa victime quand je l'ai vu en rayon par hasard, un jour ordinaire. Mon attractivité pour ce livre m'a frappée en plein cœur, je sentais que ces pages recelaient de l'or d'encre et de papier, et je ne m'étais pas trompée. Comment puis-je appliquer des mots à cette histoire extraordinaire, cette histoire au sommet, qui brille en même temps de la réalité de notre existence, des épreuves que nous devons affronter ? Pour tout vous dire, j'ai dévoré ce roman en trois jours à peine, comme si ma vie en dépendait, comme si c'était mon oxygène vital pour respirer, comme si j'étais partie en voyage dans l'Indiana pendant trois jours.
J'ai expérimenté une aventure que je ne vivrai qu'avec ce roman-là. Je m'excuse d'avance pour mon lyrisme poussé mais c'est le seul moyen de vous persuader de vous procurer ce livre de toute urgence. Sans aucun mensonge, Tous nos jours parfaits est devenu l'un de mes livres favoris, sans aucune hésitation. Cette histoire m'a transpercée le cœur, elle a changé ma vision des choses. Je me suis retrouvée à suivre la vie de deux jeunes adolescents qui font face aux mêmes épreuves que nous. Je me suis facilement identifier à leur vécu, leur ressenti, même si je n'ai pas autant souffert qu'eux. J'ai pu apercevoir des réponses à mes doutes les plus noirs et les plus profonds. Je reprends ma métaphore de la bouteille d'oxygène car cet ouvrage nous apprend à vivre, sans se croire moralisateur. Il invite chacun de nous à réfléchir profondément sur les valeurs essentielles de notre existence, et surtout sur son sens.
L'écrivain a fait un travail hors normes en abordant un sujet aussi dur que le suicide, et j'ai été véritablement émue par ses motivations d'écrire ce roman, quand on lit ses notes à la toute fin, c'est encore plus poignant, et je lui suis tellement reconnaissante d'avoir trouvé le courage de s'inspirer de son propre malheur pour rédiger son roman. Elle nous a fait à nous lecteurs un cadeau inestimable.Jennifer Niven touche là où ça fait mal avec doigté et brio : les troubles psychologiques, le jugement des autres, tous ces thèmes dont personne ne parle jamais et qui tuent, qui aveuglent. Elle nous invite dans son récit empreint de réalisme, incarnant la Vie avec un grand V, ses joies, ses peines, son tragique. Ce roman a malmené mon cœur, je pouvais sentir ce dernier battre à tout rompre au rythme des ballades de Finch et Violet. Je ne dirais pas que j'ai pleuré en lisant le roman, je vous l'avoue : je ne l'ai pas fait. Mais mon cœur a pleuré pour moi, et le fait que je sois à court de parole, encore en état de choc après ce que j'ai traversé durant ma lecture, laissant une empreinte durable et indélébile, est une réaction bien suffisante. Je n'ai jamais été personne à pleurer.
Les mots que j'emploie, les expressions que mon visage portent, sont mes larmes. Ce roman m'a fait prendre pleinement conscience de la gravité qui peut toucher notre vie chaque jour, je me suis retrouvée dans cette histoire, cette vie lycéenne mené par Finch et Violet, où les autres vous jugent par un seul acte, un seul aspect de vous, qui vous blessent avec leurs mots, leur attitude, et en particulier leur indifférence flagrante. Cette lecture est pour moi une lumière, j'en ai énormément appris, et je ne verrai sans doute plus jamais les choses sous le même angle. J'ai découvert entre ces pages une ode à la vie, à la créativité, un élément de développement, une germe tout simplement. Je ne peux pas dire grand chose d'autre pour ne pas spoiler l'histoire, car mon plus grand vœu, c'est que vous lisiez ce livre, que vous vous imprégniez de chaque page, chaque mot, chaque parcelle d'émotion, chaque lieu brillant, chaque éclat de couleur, chaque sensation. Ce roman est la preuve que la magie est réelle. Notre existence ordinaire est pleine de singularité. Jamais personne ne vivra comme nous, en tant qu'individu, avons vécu. Je vous invite donc dans des ballades extraordinaires en lisant ce roman, qui procurera en vous VOTRE impression à vous seul, votre opinion. Il faut le lire pour le comprendre et le savourer pleinement. Concernant les personnages, je vais me focaliser sur nos deux héros, Finch & Violet. Les deux noms inséparables. Le garçon au nom de famille signifiant 'pinson' et la jeune fille portant le nom d'une fleur et d'une couleur.
Ces deux personnages m'ont pris de court, ils m'ont laissée pantoise, et le souffle coupé. Ils sont uniques, si singuliers et splendides. Ils ont tellement de choses en eux, ils sont improbables, magiques, humains et bouleversants. C'est ce genre de personnes que j'aimerais croiser dans ma vie. Ces êtres qui accomplissent tant de belles petites aventures, qui ont tant de choses à dire, à faire vivre. Finch m'a transportée. Il est si lui-même, il est drôle, attentionné, passionné, plein de mordant, de répartie, de tendresse. Il est un ami fidèle, présent, toujours sincère et franc peu importe les circonstances. Finch est lui, il est pleinement lui-même, malgré le fait qu'il pense continuellement au suicide et qu'on le traite de fêlé. La description de la vie lycéenne est tout à fait cohérente à la réalité, avec cette façade de 'Le lycée c'est normal, on va en cours, on voit nos amis etc ...' mais actuellement, il y a des jeunes qui se reçoivent des paroles blessantes en pleine figure, qui sont catégorisés, exclus, regardés avec mépris, et l'on s'en rend compte de manière très subtile dans le roman. L'auteur ne focalise pas sur ces moments-là, mais sur le ressenti de Finch, qui vit avec sa réputation de 'Fêlé' et j'ai trouvé que cela avait encore plus d'impact, une prise de conscience soudaine mais essentielle. D'ailleurs, j'ai un immense respect pour lui, qui a su s'accepter, même si aux yeux des autres lycéens, il ne valait pas grand chose. Il est un garçon brillant, étincelant dans sa marginalité et son goût des choses simples et exceptionnelles à la fois. Il m'a fait croire, il m'a fait rêver, il a été mon étoile filante, et si je rencontre un garçon comme ça dans ma vie, car ils existent, je ne le lâche plus jamais.
Violet, quant à elle, est incroyablement spéciale, elle m'a de suite captivée, comme si je la voyais à travers les yeux de Finch. Elle incarne la fille privé d'émotions, de parole, d'expression par le deuil. Certains diront que son attitude est abusée, mais je répondrai qu'on ne peut pas comprendre si on ne l'a pas vécu à sa manière. A ce moment-là, il ne faut pas juger. Violet va présenter une véritable évolution que j'ai adoré contempler, telle une fleur qui éclot lentement en allongeant ses pétales. Et elle a un surnom tellement adéquat : Ultraviolet Remarkeyable. C'est particulier, j'en suis consciente, mais cette jeune fille est un rayon d'ultraviolet remarquable, littéralement. Elle a la tête fourmillant d'idées d'écriture, elle mérite qu'on se batte pour elle et qu'on la rende heureuse, elle est cool, renfermée aussi, et elle a besoin d'élever sa voix pour partager au monde son talent. A l'image de son site, elle est le commencement de toute chose. Le commencement de la Vie.
Ces deux personnages-là ont eu une rencontre extraordinaire, rien qu'à ce moment, je tremblais déjà d'émotions. Leur relation est comparable à un soleil qui se lève, qui resplendit et éclaire tout sur son passage. Pas de clichés amoureux, pas de giangian, planplan, pas de chichis ou de culcul la praline (je crois bien que j'ai utilisé tous les termes possibles pour désigner un amour 'niais'). Leur amour fut brute, authentique, remarquable, à son maximum d'éclat. Ils ont pris véritablement le temps de tisser des liens, d'apprendre à revivre ensemble, et ils m'ont toute retournée.
Violet et Finch resteront à jamais gravés dans mon cœur, dans mon esprit, ils font partie de mes personnages favoris tout livres confondus, la plus belle histoire d'amour que j'ai lu selon moi. Parce-que c'est eux, et personne d'autre. Parce que c'est vrai. Parce que Marco appelle Polo. Pour les autres personnages, je vais les appeler 'l'environnement', car Violet et Finch vivent dans le même espace qu'eux, mais ce sont nos deux protagonistes qui sont centraux dans tout ça. Les parents de Violet, ou ceux de Finch, les sœurs de ce dernier, m'ont été sympathiques, attachants, des fois même agaçants ou détestables.
En tout cas, tous les personnages sont parfaitement construits, ils ont leurs qualités, leurs faiblesses, leurs douleurs. Toute une palette d'émotions, de pensées les composent, comme nous tous. Nous ne sommes pas banals contrairement à ce que nous affirmons souvent. Ce livre m'a appris qu'il y a de la valeur dans chacun de nous.
L'écriture de Jennifer Niven est travaillée, soignée, appliquée, chaque mot, chaque expression, chaque citation est une pierre à cet édifice parfait, comme les jours qui le composent. On ressent le travail de l'auteur à chaque page, son implication, la part de soi qu'elle a livrée dans son chef d'oeuvre. Dans chaque tournure de phrase, son style, la qualité de l'écrit, je voyais ça comme un cadeau inestimable qu'elle nous faisait.
La fin est magistrale et elle justifie à elle seule tout l'enjeu du roman, tout son impact, ce qu'il souhaite véhiculer et tout ce qui s'est passé auparavant. Merci à Gallimard pour ce service presse parfait, et aussi pour la lettre qui l'accompagnait, les mots de l'auteur sont très touchants de sincérité.
Je sais aussi grâce à cette lettre qu'une adaptation cinématographique est prévue, avec Elle Fanning en ligne de mire. Je suis très curieuse de voir ça, notamment car Elle est une très bonne actrice et qu'elle pourrait faire un travail remarquable (l'adjectif est tout à fait adéquat ici en plus) en jouant Violet, je crois en elle.
En attendant, je vous en conjure, LISEZ ce roman. Il ne pourra pas vous laissez indifférent, c'est impossible. Suivez mon conseil, ayez foi en moi, ces pages contiennent des rayons de soleil, de l'air et de la vie à l'état brut. Je pense que la comparaison avec John Green est compréhensible, même si les deux livres (Tous nos jours parfaits et TFIOS) ne sont pas comparables, car ils sont uniques, ils peuvent nous faire ressentir des émotions à l'extrême, réfléchir, rire aux éclats, et je pense que si les deux auteurs se connaissaient (ou se connaissent déjà, je ne sais pas), ils s'entendraient super bien selon moi. COUP DE FOUDRE TOTAL, A SON MAXIMUM D'ÉCLAT ϟ
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