"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après cet incompréhensible je ne rentre pas ce soir... reçu par SMS, Mattéo ne sait plus ce qu'il doit penser. Léa est la femme de sa vie. Et leur entente est au beau fixe. Alors que s'est-il passé pour qu'elle le quitte ainsi sans qu'il ne trouve aucune ombre à leur relation.
De leur rencontre au jour maudit du dernier SMS, nous suivons tour à tour Mattéo et Léa, leurs deux points de vue sur le moment de leur rencontre, le hasard qui fait bien les choses, le coup de foudre, la relation à deux sereine et joyeuse, le couple d'amis de toujours avec qui là aussi l'entente est parfaite.
Puis de chapitre en chapitre, les désirs inavoués de Mattéo, son rêve de devenir écrivain, alibi idéal pour traîner le soir dans les bars sans Léa. Histoire d'y glaner matière à écrire, plus tard, un jour peut-être.
Mattéo et ses ambitions d'écrivain, mais qui a du mal à aller jusqu'au bout de se rêves.
Léa que l'on va suivre, connaître et comprendre peu à peu. Léa qui a perdu sa mère d'un cancer et ne se remet pas de cette perte.
Son père veuf inconsolable jusqu'à la rencontre avec celle qui pourrait tout changer.
Pendant que Mattéo fait face à un incompréhensible ghosting, le lecteur comprend peu à peu le fin mot de l'histoire.
Un roman léger, tendre et parfois triste, pas prise de tête malgré quelques moments d'émotion. Alors, bien sur il y a aussi des situations peu crédibles, mais qu'importe si au final cette lecture nous fait passer un agréable moment.
https://domiclire.wordpress.com/2023/12/02/le-dernier-chapitre-jean-marie-palach/
Et bien je crois que je n’ai rien compris à ce livre où je me suis rapidement perdue. Je l’ai pourtant lu jusqu’au bout, la plume a su garder mon attention. Je reconnais un talent de conteur à Jean-Marie Palach.
Le point de départ est le mariage de Félix et Cyrielle. Mattéo et Léa sont leurs meilleurs amis et témoins respectifs. Tous deux n’ont pas trouvé l’âme sœur. Léa est même plutôt en colère contre les hommes et se fait la promesse de ne plus se laisser duper par eux mais au contraire de leur faire autant de mal qu’ils lui en ont fait.
Mattéo et Léa se rencontrent donc lors du mariage de Félix et Cyrielle. Ils tombent amoureux et ne se quittent plus. Ils travaillent à Paris et habitent en banlieue. Ils n’ont pas de problèmes financiers. Tout va bien pour eux. Et du jour au lendemain Léa disparait en laissant un SMS à Mattéo : « Je ne rentre pas ce soir ni demain, ne me pose pas de questions, je ne répondrai pas. » Silence radio.
Le roman alterne entre le point de vue de Mattéo et celui de Léa. On en sait donc davantage que Mattéo sur la raison de la disparition mystérieuse de son amoureuse et son secret. Pendant ce temps où il se retrouve seul, Mattéo retourne vers ses vieux démons. Il traîne dans les bars, boit et recueille des histoires ou brèves de comptoirs pour alimenter l’écriture d’un roman qu’il a toujours rêvé d’écrire. Le livre est ponctué de portraits, de tranches de vie dont celle du gérant du bar ou d’une SDF.
Est-ce un roman léger, un roman d’amour ? Je ne sais pas mais dès le début j’ai trouvé le roman plein de clichés, de stéréotypes, d’invraisemblances. L’auteur part d’une situation et bifurque sans qu’on comprenne finalement ce que venait faire là cette introduction sur Léa et sa relation aux hommes. Il se cache derrière une citation de Jack London pour légitimer son histoire qui pourrait paraitre exagérée.
J’ai trouvé la fin mièvre. Bref ce n’était pas une lecture pour moi. Quel dommage, je me faisais une joie de découvrir les éditions Daphnis et Chloé avec cet ouvrage.
Merci Babelio et Daphnis & Chloé pour cette masse critique
N’hésitez pas une seconde, lisez ce livre, que vous aimiez le réalisme social ou les intrigues policières. L’histoire, qui ferait un excellent film moyennant de trouver un acteur pratiquant le kick-boxing, est parfaitement maîtrisée ; des petits détails que l’on croit insignifiants vont s’agencer de manière logique et un peu imprévue. L’auteur sait rester sobre, ne cherche pas à faire dans le grandiloquent, mais son histoire n’en est pas moins forte. On notera une vraie qualité d’écriture et on remarquera que l'auteur ne cède jamais à la facilité. J’ai songé à Olivier Norek, en un peu plus littéraire, et cela conduit à souhaiter que l’ouvrage sorte en poche pour avoir une seconde vie et être un peu plus connu et reconnu. Il le mérite vraiment. A noter une facétie qu’on imagine intentionnelle de l’auteur : un des personnages secondaires (polonais) s’appelle Agnieszka Radwanski… Un clin d’œil à la joueuse de tennis polonaise Agnieszka Radwanska ?
Se glisser dans la peau de ces deux sœurs, que tout oppose : la situation, le travail, le milieu…
Héloïse, l’ainée, est auteure. Deux drames tragiques ont marqué sa vie à jamais ; ils ont fait naître en elle sa vocation, l’écriture, dont elle puise la source d’inspiration au plus profond d’elle-même. S’en rend-elle bien compte ? Elle écrit. C’est sa thérapie. Sa façon à elle d’extérioriser ce qu’elle a en elle : la douleur et la culpabilité de la perte de ses parents suivie de celle de son fiancé, par accidents.
« Son propre équilibre, elle l’a construit à partir d’une inspiration jaillie devant la tombe de Baudelaire ».
Ses livres rencontrent un véritable succès, tous portant sur le même thème : la mort. Mais un succès tenu relativement secret… caché… non-dit… Jusqu’au jour où le voile sera levé, en plein salon du livre… et sa vie chamboulée.
Sa jeune sœur, Faustine, quant à elle, n’a pas du tout la même vie… Employée de bureau dans l’administration, elle rédige des notes irréprochables à longueur de journée, un modèle pour ses collègues. Mais s’épanouit-elle ? Au-delà de ses qualités professionnelles, qui en font pâlir certaines, serait-elle prête à faire bon usage de sa beauté et son charme ? Pas si sûr…
Une grande distance existe entre les deux sœurs ; mis à part un rendez-vous hebdomadaire, quasi « muet », pour partager un déjeuner totalement insipide devant la télé, leur relation ne va pas plus loin. Et pourtant, lors de la disparition de leurs parents, Héloïse en a bien pris soin de sa sœur… Elle a été une mère pour elle…
Quel est donc ce phénomène qui leur nuit et les empêche d’être des sœurs ? Un secret ? La douleur inconsolable qui les a frappées si jeunes ? Des remords ?
C’est avec une formidable adresse que Jean-Marie Palach nous dresse leurs portraits, nous raconte leur histoire, celle de ces deux êtres fragiles, blessés, meurtris, dont les liens paraissent coupés à jamais… Et pourtant, ils sont si forts et ne demandent qu’à être renoués… Grâce à Héloïse et sa vie d’auteure, les passionnés et amoureux des livres y trouveront aussi leur bonheur. J’ai aussi été profondément touchée et émerveillée par l’un des livres d’Héloïse évoqué dans ce roman, dans lequel elle raconte l’histoire d’un homme qui vit la perte de son épouse, le départ de son amour, l’image de deux roses qui se fanent….
« Il fit un signe négatif et se rapprocha de la toile, pour mieux la détailler. Au centre des pupilles, il distingua, admirablement dessinées, deux roses écloses et une encore en bouton ».
Un très joli roman, aux messages subtils et percutants, touchant de douleur et de tendresse où la littérature y tient aussi une place importante.
« …un propriétaire, des mains qui tournent les pages, des yeux qui déchiffrent les caractères assemblés et les convertissent en phrases intelligibles, un esprit qui accepte ce qu’un autre esprit a conçu, s’émeut, souffre, s’amuse, jouit ». « Le vertige de l’auteur » (et du lecteur).
https://littelecture.wordpress.com/2018/10/15/soeurs-brisees-de-jean-marie-palach/
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