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Et voilà un des paradoxes de notre époque. Ecrire ici une critique sur un livre. Cette critique sera stockée sur un serveur distant, lequel fera très certainement partie d'un datacenter plus ou moins important mais qui d'une façon ou d'une autre contribue à la dégradation de notre planète et mènera, si rien ne change, à la situation décrite par l'auteur de ce pavé alarmant.
Le paradoxe vient du fait que laisser cette critique (et toutes celles qui sont déjà là) est une façon d'inciter les lecteurs à prendre connaissance de ce livre et à envisager des alternatives pour échapper au réchauffement climatique.
Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. De réchauffement climatique et de ses conséquences. Et quand on se rend compte que ce livre a été écrit il y a 16 ans et qu'il est de plus en plus proche de la réalité, il y a de quoi s'inquiéter.
Alors je ne cherche pas à faire une critique militante, surtout que Jean Marc Ligny le fait bien mieux que moi dans ce roman de 900 pages.
Mais je ne peux que vous encourager à lire ce roman très bien fait, que je qualifierai de roman d'anticipation avec un soupçon de fantastique, plutôt que roman de science fiction. Cela dit, ce n'est pas le genre du roman qui compte mais ce qu'il nous raconte. Et en l'occurrence, ça mérite vraiment d'être lu.
Dès le prologue j'ai senti que j'allais aimer cette histoire.
Pourtant c'est effrayant, c'est le monde de demain, si on ne fait rien. Ce monde dont ne veut pas mais qu'on fabrique consciencieusement depuis le début de l'ère industrielle. L'air pollué, l'eau potable qui pourrait manquer un jour, des gens qu'on laisse crever pendant que d'autres sont bien à l'abri dans des "ghettos de riches" protégés comme des forteresses.
Ce roman dénonce le cynisme des pays riches, qui spéculent sur des denrées de première nécessité et pillent les richesses naturelles des pays pauvres. Alors que le monde court à la catastrophe, le profit reste roi et certains ne pensent qu'à amasser des fortunes comme s'ils devaient vivre éternellement, sans se préoccuper de ceux qui meurent de faim, de soif, du manque de tout, dont ils sont largement responsables.
Des personnages passionnants, Anthony Fuller, riche, caractériel et égocentrique, son fils Anthony junior, lourdement handicapé et totalement flippant, Rudy et Laurie qui ont tout perdu et qui se rencontrent à l'occasion d'une mission humanitaire au Burkina Faso, Abou et sa grand-mère Hadé, tous deux initiés au bangré qui permet de voir dans l'invisible, rencontrer les esprits des morts, connaître les choses de l'autre monde.
Les outers, hordes sauvages hors des enclaves, une secte, des fous de Dieu extrémistes qui s'adonnent au terrorisme, de la magie africaine, tout est là pour nous plonger dans une ambiance étrange et électrisante.
Ce roman d'anticipation qui vire au fantastique m'a embarquée tout au long de ses 955 pages. J'ai aimé les nombreux personnages qui, pour certains, sont assez ambigus, j'ai aimé l'histoire et les interrogations qui la jalonnent, j'ai aimé ce voyage périlleux et quasi héroïque de l'Europe jusqu'au Burkina Faso, j'ai aimé les rencontres qui jalonnent ce périple et j'ai aimé les chapitres courts qui donnent du rythme. Lors de la traversée du désert je me suis dit que, soit l'auteur connaissait très bien l'Afrique, soit il s'était extrêmement bien documenté.
Au vu de la bibliographie à la fin, il s'agit de la deuxième option. J'ai été bluffée !
C'est un très bon roman d'anticipation, visiblement bien documenté, donc crédible.
Cela dit, il est tellement crédible, que ça m'a valu des nuits agitées... à moins que ce ne soient que des coïncidences.
Enfin en tout cas, j'ai vraiment aimé ce livre, et je l'ai lu assez facilement, mais maintenant je vais passer à quelque chose de plus léger et positif. :)
Il y a plus de 400 ans, la Terre agonisait. Mers polluées, forêts réduites à peau de chagrin, climat bouleversé, sécheresses, tornades, inondations, surpopulation, guerres, famines, épidémies…
Jasmin et Violette ont 16 ans, ils s’aiment et n’en savent pas beaucoup sur cette période. C’était il y a longtemps, très longtemps, durant Les Ages Sombres. Ce qu’ils savent c’est que Mère-Nature est toute puissante et qu’il ne faut pas aller contre sa volonté.
Ils vivent aujourd’hui dans un peuple qui vit en harmonie avec la nature. Interdiction de tuer la moindre vie animale, interdiction de parler des choses taboues des Ages Sombres, des machines qui auraient pu exister, interdiction d’aller contre Mère-Nature.
C’est pourquoi, lorsque Jasmin se fait un jour attaquer par une panthère, personne n’intervient pour l’aider. Si la volonté de Mère-Nature est qu’il meure ainsi on doit laisser faire.
Mais un homme surgit de nulle part, va tuer la panthère et soigner Jasmin. Pour être restée avec lui, Violette est bannie de son peuple, Jasmin recherché pour être mis à mort.
Avec l’homme qui les a aidés et qui viendrait de l’espace, ils vont s’enfoncer dans les terres en direction de la région de Malemort, une région où les légendes disent qu’il vaut mieux éviter de s’aventurer.
Ce qu’ils vont découvrir va ébranler leurs croyances car leur peuple n’est pas le seul à avoir survécu.
Il y a ceux qui ont été contaminés, qui vivent comme des bêtes assoiffées de sang et de chair fraiche et ceux qui sont partis, quand il était encore temps, pour aller coloniser la planète Mars…
J’aurai aimé davantage de développement sur la partie de la population partie sur Mars et leur objectif de partir vivre un jour sur une planète lointaine similaire à la Terre. On s’interroge forcément sur leurs raisons. Pourquoi ne pas revenir tout simplement sur Terre ?
Sympathique sans plus. Sera vite oublié.
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