"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Curieusement, depuis que je passe plus de temps à écrire, je lis moins. Comme si une partie de mon besoin de lire était comblé par l’écriture et la créativité nécessaire à sa gestation."
La suite des "confessions" de Jean-Baptiste Destremau :
http://actualitte.com/blog/sophielit/2010/03/22/5-questions-a-jean-baptiste-destremau/
"Curieusement, depuis que je passe plus de temps à écrire, je lis moins. Comme si une partie de mon besoin de lire était comblé par l’écriture et la créativité nécessaire à sa gestation."
La suite des "confessions" de Jean-Baptiste Destremau :
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Après la Sonate de l'Assassin, excellent premier roman, le second opus de Jean-Baptiste Destremau était très attendu, et sur un tout autre registre, avec le même souci de construction aboutie, c'est encore une réussite. Claire, seize ans, est en vacances dans l'Ouest américain, un séjour longuement et minutieusement préparé par son père afin de ne pas laisser place à l'improvisation et au hasard et pourtant... Elle est accompagnée par ses parents et son petit frère. Au bout de quelques jours, un drame cruel et définitif frappe la famille, Claire restant la seule survivante après une crue subite dans un canyon. Elle ne doit sa vie sauve semble-t-il qu'au hasard, un coup de dé. Effondrée, anéantie par la tristesse et un lourd sentiment de culpabilité, elle décide de remettre sa destinée entre les mains du hasard, de ne plus intervenir, de laisser couler le flot de sa vie aux hasards des rencontres, des chemins périlleux ou joyeux, des aventures ? Elle disparaît avant l'arrivée de sa grand-mère et part sur les routes, au hasard de ses rencontres ("...le hasard comme antidote..."), laissant filer les jours mais sans oublier les trois disparus. Puis, peu à peu, aventures après aventures, rencontres après rencontres, ce road movie qui la mènera jusqu'au Japon, lui rappellera qu'il est parfois salvateur de forcer la main du destin.
Laszlo Dumas est pianiste. Renommé, il n'a pourtant pas la flamme, l'ardeur et le génie qui font la différence, grande technique mais l'étincelle demeure absente. Son impresario croit en lui, le protège et gère le début d'une carrière qu'il espère grande. Jusqu'à un concert comme un autre où Laszlo commet une légère erreur qu'un spectateur perspicace et mélomane repère en grimaçant. Laszlo ressent de la honte, honte pour lui et pour son Art. Pour laver l'affront, la preuve, le témoin, une seule solution, le supprimer... Son jeu n'en devient que meilleur et le monde musical reconnaît peu à peu son talent. Certains continuent de douter et de repérer ses minces erreurs, mais pourront-ils survivre longtemps ? La petite musique qui s'affirme meurtre après meurtre renforce et entretient son talent. Mais un jour, c'est une femme qui repère son erreur et la rencontre avec cette admiratrice et son fils amoureux des sept tomes d'Harry Potter (...) chamboulera la petite musique. Cette sonate haletante est contée alternativement par chacun des concertistes en espérant que la chute finale soit évitée... Un premier roman rythmé où l'art et la folie ne font plus qu'un. A découvrir.
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