"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'enquête sur la mort de Juliette Fribourg suit son cours. le lieutenant Grivert mène l'enquête, et met quelqu'un sur la disparition de Mimi, la copine de Jacques. En contrepartie il lui demande d'ouvrir les oreilles quand il est au bar.
Jacques qui a perdu tous ses repères depuis le départ de Mimi apprend à se débrouiller par lui-même, et c'est pas gagné ! Il découvre les joies et les corvées de la vie des femmes.
L'état de déprime de Jacques, les décors et le temps hivernal semblent être en parfaite osmose, le tout très bien rendu par le graphisme très sombre. D'ailleurs quand je pense au Havre, c'est ce que j'ai dans mes souvenirs, la pluie, le froid, la nuit, le rock et le café calva. Et aussi les rencontres impromptues avec des inconnus, avec qui on sympathise et qui créent des liens pendant quelques heures à refaire le monde, comme Jacques qui un soir ouvre sa porte et son esprit…
On en vient à se demander si le départ de Mimi et la mort de Juliette ne sont pas liés…
J'ai aimé cette histoire très sombre, avec quelques éclats de lumière. Mais c'est peut-être aussi parce qu'elle se passe dans cette ville où j'ai tant de souvenirs, et que j'aime pour toujours.
Le Havre, cette ville que j'ai tout d'abord détestée, puis aimée passionnément, puis quittée. Au bout de 12 ans. C'est comme ça les histoires d'amour. Depuis je la cherche à travers les livres, les films parfois…
Le graphisme sombre de Jay sied à merveille à la nuit havraise, aux ombres des noctambules sous la pluie, les bars, l'alcool… pour oublier, se détruire, ou ne pas rester seul.
Jacques Daniel est serveur dans le bar de Fanchon, Au Buveur d'Étoiles. Il travaille la nuit, à l'envers du monde. Il y sert une faune hétéroclite dans une ambiance alcoolisée, enfumée, dépressive, ou violente. Et il écoute. Il écoute les gens qui ont quelque chose à dire, ou pas... c'est son taf, c'est normal.
On retrouve une fille morte dans l'eau du port. Une blonde. Certains l'ont vue, la nuit, dans les bars.
La copine de Jacques est partie en lui laissant un mot. Et lui se sent perdu. Car, outre qu'il tenait à elle, elle faisait tout : le ménage, la lessive, les courses, la bouffe, et tout ça pour pas un radis ! Et lui s'en sent incapable. Merci de le dire mec !!!
J'ai tellement retrouvé Le Havre à travers chaque page de cette BD. J'ai scruté les images, l'architecture, le port, l'esprit, tout est là. J'ai énormément aimé la mise en page, parfois juste un dessin, et ce mélange de bulles et de texte.
Je viens de me faire un petit pèlerinage au Havre, via cette histoire sombre. C'est presque comme si j'avais mis un coquillage à mon oreille pour entendre la mer... j'y ai entendu avec, le cri des goélands et des pochtrons en perdition.
Arrivée à la fin, force est de constater que sans le Tome 2 on reste en plan au milieu de l'enquête. Donc, puisque je l'ai, je vais le lire de ce pas !
Magnifique
Rien de tel qu'une enquête à mener pour tirer Sherlock de son ennui. Et le salut vient d'un de ses amis, un banquier qui lui demande de faire la lumière sur une étrange intrusion dans sa banque. De bureaux ont été visité par un mystérieux cambrioleur qui n'a rien emporté mais a laissé en guise de signature un graffiti sur le mur. Très vite, Sherlock soupçonne que ce message s'adresse à un employé, le sieur van Coon. Mais il ne sera d'aucune aide puisqu'on le retrouve assassiné dans son appartement. Et ce n'est que le début d'une série de meurtres avec toujours un graffiti, en chinois et un lotus noir en origami. Lancés sur la piste d'une mafia chinoise, Sherlock et Holmes frôle le danger pour arrêter le massacre.
Mafia chinoise, trafic d'oeuvres d'art et tueur insaisissable, les deux amis ont fort à faire dans cette deuxième enquête qui encore une fois suit très fidèlement l'épisode de la BBC. Pour les fans, c'est un plaisir, pour ceux qui ne connaissent pas c'est une bonne introduction au travail de Moffat et Gatiss qui ont réussi à renouveler les personnages de Conan Doyle en les transposant dans le XXIè siècle avec maestria, aidés en cela par le charisme de Benedict Cumberbatch et et travail, plus en retrait mais tout aussi performant, de Martin Freeman.
Si le manga est dispensable, la série vaut le détour.
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