Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
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Dans Dossier Obsidio, nous faisons la connaissance d'un nouveau couple de héros, mais sans oublier les anciens pour autant. Résultat : de nombreux points de vue facilement compréhensibles grâce à la narration particulière d'Illuminae.
Bon, ils sont tous un peu clichés, mais aussi attachants, et c'est ce qui fait leur force. À moins que ça ne soit leur envie d'être au cœur de l'action, prêts à tous les dangers pour secourir les victimes de BeiTech. Un scénario addictif qui trouve sa juste conclusion dans ce dernier tome. Malgré le côté YA de la trilogie, je ne regrette pas de l'avoir découverte !
Un roman passionnant ! Nous suivons Mia une jeune fille qui a soif de vengeance. Elle veut intégrer une académie pour devenir une tueuse. L'intrigue est complexe, l'univers credible et l'auteur nous offre une galerie de personnages étoffée. La fin est impressionnante et nous offre une suite riche de possibles.
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--- Illuminae, une valeur sûre ---
Ayant adoré Dossier Alexander, je ne pouvais pas passer à côté de Dossier Gemina (et de Dossier Obsidio, mais ça ne sera pas pour tout de suite). Est-ce que j’ai apprécié cette suite ? Bien sûr, même si l’effet de surprise s’est un peu dissipé.
J’ai retrouvé avec plaisir tout ce qui fait la force de cette saga, à commencer par les différents documents qui composent l’intrigue (rapports de vidéosurveillance, retranscriptions d’échanges électroniques…). La petite nouveauté ? Des pages du journal intime de l’héroïne qui a un talent certain pour le dessin.
--- Pas toujours facile de raccrocher les wagons ---
Si la narration particulière est toujours aussi plaisante, j’avoue avoir eu du mal à rentrer dans l’histoire. Entre les événements survenus dans le premier opus et ceux annonçant une catastrophe imminente dans celui-ci, je me suis un peu emmêlé les pinceaux.
Je tiens à vous rassurer, cependant : mes difficultés de compréhension sont probablement dus au fait que mes souvenirs de Dossier Alexander ne sont plus tout récents. En fait, je pensais que les intrigues seraient plus indépendantes, mais je me trompais. Tout ça pour vous dire que le scénario se complexifie au fil des tomes, ce qui n’est pas pour me déplaire en fin de compte.
--- Un nouveau duo de héros ---
J’aime l’idée que chaque tome possède ses propres héros. En revanche, je trouve dommage que les auteurs attribuent le même caractère à chaque duo – enfin, je n’ai pas encore lu Dossier Obsidio, alors qui sait ?
Malgré son humour lourdingue, Nick se révèle attachant (comme Ezra), notamment par la sensibilité qu’il cache à sa famille mafieuse. Alors oui, c’est un cliché, mais un cliché réussi. C’est également le cas d’Hanna, une fille de riche aux hormones en ébullition. Elle se distingue toutefois par l’entraînement militaire hérité de son père ; Hanna sait se battre et élaborer des stratégies dignes des plus grands tacticiens. Bref, son génie n’a d’égal que sa détermination, un peu comme Kady.
Quand je vous disais que les auteurs avaient un peu de mal à se renouveler… Heureusement, la recette fonctionne, et pas qu’un peu. J’ai aussi apprécié Ella (qui n’est pas sans rappeler Zhang), une jeune fille dont la fragilité n’est qu’apparente. Je n’en dirai pas plus !
--- Une intrigue explosive ---
Je m’attendais à de l’action, à des courses-poursuites, à des rebondissements, et j’ai été servie. Malgré des facilités scénaristiques que l’on retrouve dans nombre de romans YA, j’ai adoré suivre les héros dans leur quête d’espoir. Deux adolescents peuvent-ils vraiment venir à bout d’une armada d’agents surentraînés ? Peut-être bien !
N’oublions pas la romance, présente en filigrane tout au long du roman. Comme d’habitude, je m’en serais bien passée, mais elle apporte un petit plus lors du grand final. D’ailleurs, à ce sujet…
--- Ne croyez pas ce que vous lisez ---
Je ne sais pas pour Amie Kaufman, mais du côté de Jay Kristoff, j’ai bien retenu la leçon. Ne jamais lui faire confiance ! En effet, il maîtrise les rebondissements comme personne. Si sa méthode est aussi efficace, c’est parce qu’il n’hésite pas à aller loin. À renverser l’intrigue, à tuer des personnages. On ne voit aucune échappatoire, pourtant elle existe. Là où on ne l’attend pas !
Bref, c’est toujours un régal de découvrir ce que les auteurs d’Illuminae nous réservent ! J’ai beau savoir que rien n’est jamais perdu, je suis toujours surprise !
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--- En route pour le dernier tome ---
Ayant eu un presque coup de coeur pour Kinslayer, je n'avais qu'une seule idée en tête : connaître le dénouement de cette trilogie époustouflante. Alors, après une pause de quelques jours, j'ai rapidement enchaîné avec Endsinger, également envoyé par les éditions Castelmore que je remercie au passage.
Moins sombre que le précédent selon moi, ce tome n'échappe pas à quelques clichés du young adult, côté que la saga semblait avoir perdu en chemin. Cela ne m'a pas dérangée, au contraire ; en fait, j'aime le YA lorsqu'il est bien maîtrisé, ce qui est le cas ici !
Pour autant, ne vous attendez pas non plus à une balade de santé. Car, dans les romans de Jay Kristoff, rien ne se déroule jamais comme prévu…
--- Place à l'action ! ---
Dans ce volet, il n'est plus temps de tergiverser. Que ce soit Yukiko, symbole de la rébellion malgré elle, la Guilde, prête à toutes les ignominies pour éradiquer cette dernière, ou même les Kagés, bien décidés à prendre leur revanche pour la capture de Daïchi, tous ont l'intention de se battre. Ils établissent des plans, tentent de saboter ceux de l'adversaire, échouent et puis, finalement, se relèvent. Chaque instant est une question de survie. Ou de mort. Sachez-le : les pertes seront nombreuses !
Des alliances se nouent autour d'un ennemi commun, toutefois les trahisons se poursuivent. D'ailleurs, celle de Kin m'avait laissé un goût amer, car je ne comprenais pas ses raisons. Maintenant, je sais… Mais j'ignore si j'adhère à ses explications !
--- Buruu, arashitora aux grands secrets ? ---
Je l'ai remarqué depuis le premier numéro, Jay Kristoff aime remonter dans le passé afin d'expliquer l'évolution de ses personnages. J'aime beaucoup ce procédé, plus encore lorsque je ressens de l'affection pour les protagonistes concernés. En outre, cela permet de casser la tension ambiante, qui ne cesse de grimper au fil des pages.
Bon, avouons-le, l'auteur n'y va pas de main morte. Sans exception, ses héros ont tous vécu des drames, ont souffert plus que de raison, voire ont commis des actes dont ils ne sont pas fiers, mais que la guerre justifie plus ou moins.
Dans Endsinger, Jay Kristoff s'intéresse tout particulièrement à Buruu. Personnage phare depuis le début, il est bien plus qu'un simple animal. Au contraire, c'est un être complexe dont les pensées gagnent en nuances grâce à l'influence des hommes. Et si je me demandais comment il avait pu s'attacher si vite à Yukiko, cette jeune fille qui rêvait simplement de le sauver de la folie du shõgun, j'ai obtenu ma réponse. Mieux encore, j'ai apprécié cette partie de l'histoire qui nous permet d'en apprendre plus sur les arashitoras.
Enfin, la relation qui unit Buruu à Yukiko m'a touchée. Sans que je ne m'en aperçoive, elle a évolué jusqu'à déboucher sur une amitié, non un amour indéfectible, entre deux êtres que tout oppose.
--- Un style qui se démarque ---
Je ne pense pas l'avoir évoqué dans mes chroniques précédentes, alors je prends le temps d'une parenthèse pour vous décrire le style de Jay Kristoff. de mon point de vue, il est un brin théâtral, joue sur la corde sensible en prenant le risque de verser dans le too much. Ça ne fonctionne pas toujours, malgré cela j'ai pris goût à ses rappels dramatiques. À ses phrases courtes et souvent tragiques. À ses descriptions poétiques. Bref, à ses incitations à l'émotion !
--- Beaucoup, beaucoup de combats ! ---
Je vous l'apprends peut-être, mais je ne suis pas une grande adepte des combats. Je suis plutôt révélations inattendues, machinations politiques et rebondissements inopinés, autant de qualités réunies dans La Guerre du Lotus. Néanmoins, pour le grand final, impossible d'échapper aux grandes batailles.
Mais je reconnais à Jay Kristoff un véritable talent pour conter les combats menés par Yukiko et ses proches. Pas une seule fois, il ne m'a perdue dans ses nombreuses descriptions. Il est pourtant question d'actions militaires, pas toujours bien coordonnées, alors chapeau bas !
Le hic ? Eh bien, peut-être qu'il y avait un peu trop de combats, justement. Ce dernier tome est certes l'apothéose de la saga, toutefois je les ai trouvés trop présents, amenant même des longueurs. de ce fait, sans être larguée ou carrément lassée, j'attendais avec beaucoup d'impatience le véritable dénouement.
Heureusement, celui-ci a été à la hauteur de mes espoirs. S'il n'échappe pas à quelques clichés, j'ai ressenti un pincement au coeur à l'idée de quitter cet univers. Après 3 tomes lus de façon rapprochée, je suis déjà nostalgique. Pas d'inquiétude cependant, d'autres romans de l'auteur m'attendent, comme le tome 2 d'Illuminae par exemple…
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