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Janis Jonevs

Janis Jonevs
Né en 1980 à Jelgava, Janis Jonevs est diplômé de l'Académie lettone de la culture. Également traducteur du français, il a notamment traduit Agota Kristof et BernardMarie Koltès. En 2013, son premier roman Metal devient un livre culte et positionne Janis Jonevs comme une révélation de ... Voir plus
Né en 1980 à Jelgava, Janis Jonevs est diplômé de l'Académie lettone de la culture. Également traducteur du français, il a notamment traduit Agota Kristof et BernardMarie Koltès. En 2013, son premier roman Metal devient un livre culte et positionne Janis Jonevs comme une révélation de la littérature lettone à l'étranger. Il reçoit alors le prix de littérature de l'Union européenne et le prix annuel de littérature lettone pour le meilleur premier roman. Tigre est son très attendu deuxième livre.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Tigre » de Janis Jonevs aux éditions Les Argonautes

    Evlyne Léraut sur Tigre de Janis Jonevs

    « Tigre », fronton de la Lettonie est une œuvre majeure.
    Un futur classique, une référence littéraire hors pair.
    Douze nouvelles qui s’emboîtent. Un pont entre les êtres.
    L’immuable vie, labyrinthique, dans une orée qui nous frôle de près. Devenir tigre, emblème et idéal, la transmutation et...
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    « Tigre », fronton de la Lettonie est une œuvre majeure.
    Un futur classique, une référence littéraire hors pair.
    Douze nouvelles qui s’emboîtent. Un pont entre les êtres.
    L’immuable vie, labyrinthique, dans une orée qui nous frôle de près. Devenir tigre, emblème et idéal, la transmutation et l’anthropomorphisme d’excellence.
    Commuer l’apparence, mais rester chat. Métaphore et l’exploration des méandres intimes.
    Finement politique, la Lettonie signe d’une façon unique sa grande Histoire, sa beauté et ses douleurs.
    Ses traumatismes dans l’élégance d’une langue empreinte d’intensité et de pudeur.
    « Intro », texte doux et emblématique, «Plus que tout, je voudrais voir de mes propres yeux comment un tout petit chaton devient un gros matou. Je n’ai jamais vu de bébé chat. »
    Chant choral, entre les désirs et les surdités. « Ceux qui sont au plus bas de l’échelle sont toujours libres ! Tout cela ne nous concerne pas, nous ne sommes que de semples balayeurs. »
    Que dire de « Méthode », la ville de Bordeaux vu de la Lettonie. Écrire une nouvelle en France. « À leur sujet, tout est déjà dit. Mais Edgars, lui devait écrire sur la Lettonie. - Et la Lettonie n’est-elle pas la seule chose qui nous appartienne vraiment ? »
    L’errance dans un livre, aux interprétations subtiles, sans paradoxe. Tout est signe et sens, philosophie intrinsèque et le rayonnement extraordinaire de lire autrement une littérature d’ouverture, d’esprit, virtuose de liens tissés.
    Apprendre et comprendre ce kaléidoscope de force unique, d’articulations souveraines. Le laisser venir à nous et recevoir tout ce mystère qui se dévoile.
    « À force d’orgueil, ils sont devenus plus exigeants et au bout du compte, insatisfaits. »
    Un hymne à la Lettonie, le battement du cœur d’un pays. « Tigre », les vérités cachées, pour puiser encore plus profondément le tracé de l’Histoire.
    L’indéfectible courage des nouvelles, qui, ici, sont le génie et la patte d’un tigre qui laisse son empreinte.
    Ici, tout est symbole, soutiens, désirs et tragédies. Bien au-travers d’une auto dérision, le devoir de prononcer autrement la composition d’un langage d’une stupéfiante intelligence. Le regard altier et Jãnis Jonevs rassemble l’épars et notre regard s’élargit.
    Comment subvertir l’immense plaisanterie des erreurs humaines ?
    Ce texte moderne, triomphant de beauté verbale, est l’itinéraire à prendre pour ne pas perdre la main sur le monde.
    Prodigieux, grave, parfois caustique, et c’est bien, est le bruit sourd des opprimés.
    Exceptionnel, l’inhabituel regard qui touche jusqu’aux bordures d’une Europe sans renoncement aucun.
    La pure joie de prendre des forces par une telle lecture.
    Un mémorial.
    Traduit à la perfection par Nicolas Auzanneau qui « s’engage en tant que traducteur littéraire pour la transmission de la culture lettone. »
    Ce deuxième livre de Jãnis Jonevs après « Metal » qui a remporté le Prix du meilleur premier roman letton ainsi que le Prix de littérature de l’Union européenne en 2014, est la consécration.
    Publié par les majeures Éditions Les Argonautes.

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