"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'aime beaucoup les polars qui mettent en scène des personnages ayant existé pour leur faire vivre des aventures qu'ils n'auraient pas reniées. Alors comment résister à un duo d'enquêteurs formé par Dorothy Parker et Sir Arthur Conan Doyle, promesse d'esprit affûté et de logique implacable ? Plutôt signer pour un interlude plein de charme et d'humour. Alors cap sur New York au mitan des années 1920, en pleine Prohibition. Et plus particulièrement sur l'hôtel Algonquin, l'un des fleurons de la jet set de Manhattan où l'on s'apprête à passer une folle soirée de réveillon du Nouvel an dans la suite de Douglas Fairbanks et Mary Pickford. Evidemment, la soirée va prendre une tournure imprévue avec la mise en quarantaine de l'hôtel après la découverte d'un cas de variole, et encore plus lorsqu'une starlette un peu voyante dénommée Bibi Bibelot est retrouvée morte dans la baignoire de ses hôtes. Voilà un mystère bien plus complexe à élucider que les habituelles parties du "jeu de l'Assassin" auxquelles se livrent les membres de la "Table ronde", petit club réunissant quelques intellectuels et journalistes du New Yorker dont Dorothy Parker et Harpo Marx. L'hôtel devient un terrain de chasse plein de surprises, et la présence fortuite de Conan Doyle venu à Manhattan pour donner une série de conférences sur le spiritisme va contribuer à aiguillonner les esprits de ceux qui se veulent plus finauds que Sherlock Holmes.
On passe un agréable moment avec notamment la visite complète de l'Algonquin, des sous-sols au toit sans oublier les cuisines, quelques numéros d'équilibriste, des réparties mordantes de la part de l'infatigable Miss Parker, une chasse au trésor, un mystérieux télégramme, deux étranges bonnes sœurs, un maladroit livreur de fruits de mer, quelques joutes de déduction/séduction à faire rougir Sherlock. Le champagne coule à flots malgré la Prohibition et il n'est surtout pas question de trop se prendre au sérieux. Voilà une enquête joyeusement emballée et qui n'en oublie pas de recréer l'atmosphère d'une certaine époque... voire de donner envie d'aller explorer quelques écrits de Dorothy Parker dont le piquant ne fait aucun doute. Enfin, un auteur qui cite Julian Barnes dans les notes historiques de sa postface ne peut être que hautement recommandable.
(chronique publiée sur mon blog : motspourmots.fr)
L’histoire en général est intéressante. Malheureusement, je n’ai pas vraiment apprécié cette lecture…
Le fait que le roman se déroule dans un hôtel m’a surprise et j’ai trouvé cela original. J’aurais par contre aimé retrouver un peu plus le quotidien qu’il existe dans un hôtel, comme par exemple les différents métiers, les femmes de chambre, les cuisiniers, les personnes qui s’occupent des clients. Certaines de ces professions sont évidemment évoquées mais l’auteur ne s’y attarde pas.
L’histoire se concentre davantage sur un petit groupe de personnages. Cela ne m’aurait pas gênée si le quotidien se déroulait dans une maison mais dans un hôtel j’espérais avoir un peu plus de vie et de scènes du quotidien, on en oublierait presque que l’on est dans un hôtel avec des personnes mises en quarantaine.
Les idées sont intéressantes, et les retournements de situations ne sont pas nombreux, ce qui est une bonne chose.
En ce qui concerne les descriptions certaines scènes sont bien décrites et je suis vraiment arrivée à me les imaginer. Par contre, j’aurais apprécié avoir des détails concernant les personnages et surtout de l’hôtel tout au long du roman et pas seulement lors de certaines situations. Pour ce qui est des protagonistes même s’ils sont facilement reconnaissables je ne suis malheureusement pas arrivée à me les imaginer complètement.
Ce qui m’a par contre dérangée c’est le style de l’auteur. En effet, même s’il y a du suspense, les actions sont développées d’une manière trop longue ce qui fait que j’ai parfois eu du mal à continuer la lecture, même si je suis allée au bout du livre. J’aurais peut-être apprécié avoir un peu plus de vie, de retournements de situations, de petites choses qui font qu’on a envie de continuer et de découvrir le coupable. Finalement je pense que c’est surtout la plume de l’auteur qui n’est peut-être pas adaptée à un roman policier plutôt que les idées principales.
J’ai rarement lu de roman se passant à l’époque de la prohibition (dans les années 1920 si je ne me trompe pas). C’est donc une période assez méconnue pour moi mais malheureusement je n’ai pas vraiment remarqué de différences avec les romans de notre époque, si ce n’est peut-être une certaine réserve en ce qui concerne les sentiments et les évènements dramatiques.
Ce qui m’a par contre bien plu c’est que l’auteur a intégré à son roman des éléments réels. J.J. Murphy nous explique tout dans de petits bonus insérés à la fin de son roman.
Jusqu’à la fin l’auteur arrive à nous surprendre, ce qui est une bonne chose selon moi.
En résumé, un roman, qui même s’il ne m’a pas complètement plu, est tout de même intéressant. Je conseille ce roman à ceux qui ont envie de découvrir un nouvel auteur et une histoire qui se déroule dans un hôtel.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2017/01/affaire-n273-laffaire-de-la-belle.html
Beaucoup d'humour et d'aventures dans ce roman policier que l'on finit bien trop vite. Un huit clos qui n'est pas sans rappeler Agatha Christie ou bien quelques épisodes d'Arabesque (rhooo ça va je ne suis pas si vieille, juste de la culture , sic). Le lecteur est propulsé dans les années 20, au cours d'une soirée une femme meurt, s'ensuit une enquête qui ne va pas être de tout repos. Tout les invités sont obligés de rester sur place car comble du malheur, la variole s'est invitée à la fête, cela permettra aux enquêteurs de pouvoir poser leurs questions. Révélations, secrets, questions, mystères sont les ingrédients irrésistibles de ce polar.
Je vois bien ce roman adapté en film ou au théâtre. J'aime l'humour et l'ambiance so british du tout, les personnages sont très divers et haut en couleurs, le rythme est effréné car il y a beaucoup de rebondissements. J'ai trouvé sympa aussi le fait d'inclure des personnages connus. J'ai bien aimé le personnage de Benchley avec ses réparties savoureuses.
Un bien beau roman au temps de la prohibition avec une ambiance mystérieuse à souhaits, c'est tout à fait ce qu'on attend d'un policier comme celui-là, où il est plaisant de chercher et d'enquêter au fur et à mesure des pages.
VERDICT
Si vous aimez Sherlock Holmes, Agatha Christie alors ce roman est pour vous et vous plaira à coups sûrs.
https://revezlivres.wordpress.com/2017/01/15/laffaire-de-la-belle-evaporee-j-j-murphy/
ls en font, des bons mots, le Cercle vicieux des plumes assassines !
L’enquête m’a moins passionnée, voire pas du tout.
En revanche, j’ai aimé me promener dans les New-York de la prohibition, rencontrer le malfrat du coin, et même William Faulkner accusé à tord du meurtre.
Un bon moment de lecture, même si je ne suis pas certaine de garder ce roman en mémoire bien longtemps.
L’image que je retiendrai :
Celle des tasses de café dans lesquelles étaient servi l’alcool de contrebande.
http://alexmotamots.fr/?p=2446
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